Gotreic Danosen

-Fait chier, fait chier, fait chier. Il pouvait pas habiter encore plus loin.

Voilà plus d’une semaine que Gotreic battait la campagne, ne s’arrêtant que pour dormir ou pour se désaltérer dans de petit village de paysan. Il avait pour mission de rendre visite au compte de Tiell pour lui réclamer diplomatiquement la somme de cent pièce d’or qui avait était prêté à son arrière-arrière-grand-père, par le clan nain auquel appartenait Gotreic. Le chef de ce clan avait monté cette mission pour éloigner Gotreic le temps du grand conseil du solstice, afin que celui-ci puisse avoir lieu sans accro. En effet lors de ce conseil les clans du monde entier se retrouvaient pour discuter politique et gouter aux nombreuses bières de région. Gotreic avait donc était envoyé le plus loin possible du conseil de manière à éviter qu’un accident tragique ne se reproduise.

Le château du compte était à un peu plus de deux semaines de route et le compte de Tiell était réputé pour sa pingrerie. Le chef de clan espérait donc que la négociation durerait en longueur permettant ainsi au conseil du solstice de se terminer avant le retour de Gotreic. Le plan se déroulait mieux que prévu grâce à la « curiosité gustative » qui obligeait Gotreic à s’arrêter à chaque taverne sur son chemin.
Il venait justement d’atteindre un de ces nombreux petits villages que l’on peut croiser lors des grands voyages au cœur de l’empire. Il demanda donc à un paysan ou se trouvait la taverne du coin. Celui-ci lui indiqua le bâtiment adossé à l’enclos aux cochons.

A peine avait-il poussé la porte qu’il fut abordé par le patron.
-Bonjour. Combien serez-vous ?
-Ba, chui tout seul.
-Très bien, vous préférez être à l’intérieur ou en extérieur.
-En extérieur.
-Place au soleil ou à l’ombre ?
-Euh, au soleil.
-Chaise ou banquette ?
-Roo ta gueule et apporte moi une bière.
-Le client est roi, dit-il avec mépris pour dissimuler le dégout que lui inspirait l’attitude du nain.
-Dans ce cas agenouille toi devant ton souverain.
-Ce n’est qu’une expression, expliqua le patron tout allant chercher la commande de manière à ne pas continuer la conversation avec cet être détestable qui méritait que quelqu’un lui donne une bonne leçon.
-Expression à la con, conclut-il tout en sortant un gros morceau de saucisson. Il sortit son couteau et se découpa une généreuse rondelle qu’il porta à son nez, pour en sentir l’intense odeur qui l’appréciait tant. Il la porta ensuite à ses lèvres, mais quelque chose le tracassait, il sentait qu’on l'épiait.

Il tourna la tête et aperçut deux petits yeux porcins qui le fixaient et qui convoitait sa précieuse tranche de charcuterie.
-C’est ça que tu veux ? Narguait Gotreic en tendant le bras dans l’enclos au et en le retirant au dernier moment, au plus grand malheur du porc. Tu veux manger ton ami ? Ah, dommage. Tu veux manger ton ami ? Ah dommage.
C’était le genre de divertissement qui pouvait occuper Gotreic pendant des heures. D’ailleurs ils auraient pu continuer encore longtemps, mais le patron annonça à Gotreic que sa bière était servie, ce qui perturba la concentration du nain au plus grand bonheur du cochon qui s’empara de la tranche bien méritée.

Gotreic décida de se réconforter dans sa chope de bière mais ce ne fut pas le résultat escompté. Il dû fermer les yeux et se concentrer pour ne pas rendre ce qui venait d’ingurgiter. Cette bière était incroyablement salé et particulièrement odorante, mais plus étrange encore, elle était chaude.
-C’est une tradition de chez vous de faire votre bière avec les pieds ?
-Je ne vois pas de quoi vous parlez ?
-Ba goutez moi cette merde et vous allez comprendre.
-Non désolé je ne peux pas.
-Goutez c’est un ordre.
-Je n’aime pas ça.
- On ne peut pas dire qu’on n’aime pas tant qu’on n’a pas gouté.
-Ma religion me l’interdit.
- Alors pourquoi tiens-tu une taverne sale hérétique ? C’est sur ses derniers mots que Gotreic obligea par la force le patron de l’auberge à boire son scandaleux breuvage. Celui-ci ne put se retenir et vomi tout en se précipitant aux latrines pour finir ce qu’il venait de commencer. Par deux fois cette bière avait quitté son organisme, mais elle avait empruntée deux voies bien différentes.

Gotreic se leva de sa chaise et se rendit au coffre de l’établissement. Il lui parraissait normal qu’on le rembourse étant donné la qualité de la bière qu’on lui avait servie. Et le patron étant plus ou moins occupé, il semblait normal de ne pas le déranger et de se débrouiller en honnête homme. Gotreic prit les cinq pièces de cuivres correspondant au prix de la bière puis se dit qu’il aurait bien pu en prendre deux ou trois avant de repartir sur la route, aussi il était plutôt normal de se dédommager des deux ou trois bières qu’il aurait dû prendre.
-Ma foi, se dit-il, si cette bière avait était bonne j’aurais très bien pu en prendre une bonne dizaine voire une bonne vingtaine.
Mais Gotreic n’étant pas un voleur décida que le dédommagement de vingt-trois bières paraissait raisonnable et la caisse possédait par un heureux hasard la somme d’argent correspondante.

Gotreic ne savait plus depuis combien de jour il marchait. Il désespérait à l’idée qu’il lui faudrait autant de temps pour rentrer chez lui et qu’il s’était fait beaucoup d’ennemi chez les patrons de taverne sur le chemin. Il allait surement louper le conseil du solstice, cependant il devait accomplir une mission. Le sentier traversait à présent une forêt et Gotreic crut à une embuscade lorsqu’il entendit des bruits de sabots, il fut donc soulagé lorsqu’il aperçut des hommes à cheval. Les cavaliers s’arrêtèrent devant lui et l’un deux s’avança et prit la parole.

-Que faite vous sur mes terre noble nain ?demanda-t-il avec ce ton détestable qu’utilise les gens qui se croient supérieur du commun des mortels.
-Je crois que ça se voit ? Je marche. Et vous, que faites-vous sur vos terres monsieur …
-Tiell, Guillaume Tiell.





Bon, j'ai écrit ça hier, je voulais tenter un récit avec un peu d'humour. J'ai commencez un peu léger mais je pense que ça sera un peu plus décalé dans les prochains chapitres. Voila si vous avez un petit commentaire ^^

cool ton texte
par contre le nom et a peine copier sur gortrec gurnisson

Groar à vous ! (Que je l'aime ce début de message^^)

Bin personnellement j'aime bien, c'est plutôt drôle, même si je comprends pas totalement le fond de l'histoire, c'est divertissant.
Par contre :

Citation :

Le château du compte

C'est comte. Non mais je le dis car cette faute est récurente, c'est juste pour t'aider. Un compte, c'est un compte en banque.

Citation :

gortrec gurnisson

C'est Gotrek. Oui, je suis pointilleux . Et donc, c'est le nom de son personnage de RP.
En tout cas, c'est sympa de voir lire le passé de ton personnage, ça pourrait en inspirer d'autres (dont moi).

Aligax

Coucou Gob !
D'abord une petite question ? Tu ne voudrais pas d'abord finir une histoire avant d'en commencer une autre ?(voix mielleuse) JE TE PREVIENS GOBEUR ! SI JAMAIS TU ABANDONNES TON RECIT POUR EN COMMENCER UN NOUVEAU... TU LE REGRETTERAS (voix plus mielleuse du tout et menace à deux balles).
Bon, blagues à part, j'espère que tu finiras quand même ta première histoire. Ce récit me paraît très drôle, et je suis curieux de voir la suite.

-Mon nom est Tiell. Guillaume Tiell. Le meilleur tireur à l’arbalète de l’empire.
-Vous l’avez déjà dit.
-Ah pardon, mais je croyais que vous n’aviez pas entendu.
-Si j’avais entendu.
-Non mais vous n’aviez pas réagi la première fois donc je précise.
-Non mais c’est par ce que j’en ai rien à foutre.
-Ah, mais je… enfin …
-Bon on va faire court, vous me devez cent pièces d’or.
-Cent pièces d’or ! Et vous ne voulez pas non plus que je vous donne mon chapeau ?
Il rit de bon cœur à sa plaisanterie, mais Gotreic le coupa court dans son élan.
-Nan il fait un peu tapette votre chapeau.
-Pardonnez-moi de vous contredire mais les femmes l’adorent.
-Les femmes aiment les chapeaux pour femmes.

Voyant que le compte ne trouvait aucune répartie l’un des cavaliers s’avança et prit sa défense.

-Comment osez-vous parler à mon père. Je devrais vous provoquer en duel.
-J’ai beaucoup marché aujourd’hui mais je pense que je peux encore mettre une raclée à un petit idiot.
-Arrêtez-vous tous les deux ! Ordonna le compte. Avez-vous une preuve de ce que vous avancez noble nain ?

Gotreic sortit un parchemin de son sac et le tendit au compte.

-Mais ça date d’au moins cent ans.
-Cent vingt-trois.
-Je pense que vous comprendrez que je ne veuille pas payer.
-Non, d’ailleurs il vaudrait mieux payer, à moins que vous appréciait qu’une armée naine frappe à votre porte.
-Mais c’est absurde, déplacer une armée naine jusqu’ici couterait bien plus que cent pièces d’or rien qu’en nourriture.
-C’est sur le principe. S’énerva le nain. Prendre c’est prendre, garder c’est voler.
-Ce n’est pas plutôt donner c’est donner, reprendre c’est voler.
-Alors vous me le donnez l’argent.
-Jouons cette somme à l’arbalète, si je gagne, la dette et effacé, si je perds, vous repartez avec deux cents pièces d’or. On m’a d’ailleurs dit que les nains étaient les meilleurs tireurs au monde.
-Oui ce n’est pas faux, répondit Gotreic flatté.
-Je prends ça pour un oui, cet arbre que vous voyez las bas sera donc notre cible.
-Lequel ?
-Celui-là, dit-il tout en le pointant du doigt.
-Mais putain on est dans une forêt y’en a quinze mille des arbres comment vous voulez que je vois lequel c’est.
-Ba c’est celui que je pointe du doigt.
-Nan, mais vous le faites exprès ou c’est naturel chez vous ?
-Fils. Appela le comte. Allez donc au pied de cet arbre qui est invisible aux yeux de mon cher adversaire.
-Oui père. Cependant je ne vois pas de quel arbre vous parlez.
-Na, na, na, na, nananère.
-Vous taisez-vous, et vous marcher je vous dirais quand vous arrêter.
-Très bien.
-Continuez, continuez, continuez, continuez. Stop, décalez-vous de deux pas sur la gauche. Voilà, parfait.
-Le pommier ? demanda le fils dont la voix avait quelques difficultés à porter à cause de la distance.
-Oui, sous le pommier.
-Mais bordel, pourquoi vous n’avez pas dit dès le début qu’il s’agissait d’un pommier.
-Un pommier est un arbre cher ami.
-Non mais sans déconner, vous êtes toujours comme ça ?
-Que voulez-vous dire par là ?
-Ba, c’est votre état normal de dire des conneries à tout va ?
-Vous n’êtes qu’un insolent.
-Solent toi-même, répondit le nain qui n’avait pas totalement compris l’insulte du comte.

-Bon, le but de ce défi consiste à atteindre l’une de ces pommes à l’aide de nos carreaux, je doute que vous réussissiez mais si toutefois nous tachons tous deux une pomme, mon fils les ramènera et celui qui aura toucher la plus belle pomme remportera le défi.
-Qu’entendez-vous par la plus belle ?
-Tachez déjà d’en toucher une, nous aviserons ensuite.
-Nan, mais si vous commencez à tricher en me cachant des règles.
-Pfff. Sera considéré la plus belle pomme, celle qui sera la plus grosse, la plus mure, la plus jolie, la plus savoureuse.
-Bien, bien. A vous l’honneur.

Le comte se concentra une dizaine de seconde, décocha et le carreau partit en sifflant atteignant la plus belle pomme du pommier qui tomba de sa branche sous le choc et atterrit dans les mains grandes ouvertes du fils du comte de Tiell.

-Ouais pas mal, bougonna le nain.
-Oui je sais.

Le nain quant à lui prit beaucoup plus de temps pour se concentrer. Il se coucha sur le sol pour gagner en stabilité tout en ignorant les moqueries de la suite du compte, ferma l'œil gauche, tira la langue du côté de son œil valide et décocha après deux longues minutes.
On ne sait par quel chance ou malchance cela arriva, mais la flèche atteint sa cible. Gotreic annonça alors d'une voix mielleuse.

-Tachez donc de rattraper cette pomme d’or, jeune homme.

Le fils ne comprit pas sur le moment et pensa qu’il devait s’agir d’une expression ou d’une métaphore naine, mais il ne réalisa que trop tard, lorsque la ruche lui atterrit dans les bras, ce que le nain avait cru être une pomme d’or.

L’essaim d’abeille déchaina sa colère sur l’être le plus proche, ne laissant aucune chance au digne héritier du comté de Tiell. Qui ne put échapper à cette mort lente et douloureuse.

-Mon fils. Hurla le comte. Mon fils.

Il se précipita vers lui, mes deux de ses hommes le plaquèrent au sol. Les hurlements laissèrent alors place aux lamentations puis aux sanglots. L’homme était abattu, il resta allonger, pleurant et maudissant les dieux. Il n’avait plus la force de se lever, d’ailleurs cela n’avait aucun plus aucun intérêt. Pourtant une force, légère, mais une force quand même le tira vers le haut.

-Alors vous me les donnez ces deux cents pièces d’or ? demanda Gotreic tout en tirant sur l’une des manches du comte.
-Comment osez-vous ? Rugit le comte.
-Ba il me semble que j’ai gagné et on avait dit que…

Le comte se relevât et dirigea un regard si noir vers Gotreic que celui-ci recula de deux pas. Puis il hurla avec une vois pleine de haine.

-Je vous maudis, vous et votre race. Je vous tuerais tous de mes propres mains. Je ne trouverais le repos que lorsque je vous aurez anéantis. Allez prévenir votre chef que Guillaume Tiell arrive à ses portes et qu’aucun de vous ne survivra.




Bon alors pour répondre:

Le nom c'est mon perso de Rp issue d'un annagrame et également un peu inspiré de l'autre nain borgne ^^

C'est bon le compte est modifié ^^

Nan je vais continuer l'autre histoire, mais j'avais d'envie d'écrire un truc un peu plus marrant sur ce coup là.

Ah Ah Ah !
Y manque pas d'air l'humain !
Prendre une forteresse naine avec quelques centaines d'hommes .
Je connais une rancunes qui va être rayée du livre...
Sinon c'est vraiment très drôle ! La GLC a vraiment un talent d'humoriste.
Continue comme ça Gob !

PS : T'aurais dû faire un truc du genre ils doivent tirer sur une pomme sur la tête de quelqu'un et l'un des deux tire un peux trop bas...

Citation :

Prendre une forteresse naine avec quelques centaines d'hommes

On peut dire des choses stupides sous l'effet de la colère et puis le comte va surement connaitre un petit empèchement qui évitera une guerre pathétique ^^

Citation :

Sinon c'est vraiment très drole ! La GLC a vraiment un talent d'humoriste. C ontinue comme ça Gob !

Merci, c'est vraiment le truc qui encourage.

Citation :

T'aurais dû faire un truc du genre ils doivent tirer sur une pomme sur la tête de quelqu'un et l'un des deux tire un peu tros bas

Ba c'était ma première idée, mais je voyais mal comment le comte aurait accepté que le nain tire sur une pomme sur la tête de son fils ^^

Allez les autres, soyez pas timide. Donnez votre avis même si vous avez pas aimé.


Edit de bobox : à la fin des citations faut mettre un "slash quote"
Spice di nul !
En même temps les commandes ne sont plus apparentes chez moi ! ><

Groar à vous !

C'est pas que je suis timide, mais que je révise un peu mon brevet là .
Mais sinon, c'est très drôle (comme d'hab). J'aime beaucoup ton nain : Alors vous me les donnez ces deux cent pièces d'or ?

Citation :

Ba c'était ma première idée, mais je voyais mal comment le comte aurait accepté que le nain tire sur une pomme sur la tête de son fils ^^

C'est pas faux.
Bon et là c'est juste méchant mais j'avais envie :

Citation :

Voyant que le compte

C'est comte ! (non, c'est bien écrit partout sauf là et j'avais besoin de dire quelque chose)

Aligax

j'adorre par contre conte tu finir ton autre histoire ?