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 Hells Island

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alexy999
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alexy999


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MessageSujet: Re: Hells Island   Hells Island - Page 7 Icon_minitimeVen 21 Déc 2012 - 3:27

Suite du 48ème jour

J'avais presque oublié la musique quelle honte ^^ amusez vous bien !

Le Scarab roule, il roule vite, Thomas le pilote. Élisa, Sarah, Vincent, Camille, Nathan et Aurélien sont assis, ils attendent. Arthur tien les poignées du minigun fermement, il attend. Ils ont peur, peur d'avoir fait le mauvais choix, peur d'avoir trahis, peur de mourir ... mais il leur donne du courage. Le tunnel n'en fini pas, ils ont à peine fait cinq cents mètres. Peut être huit ou dix mètres de large sur cinq de haut ... ils ne savent pas qui a construit ça, mais c'est vieux, et comme bon nombre d'endroit sur cet île infernale, on peut encore sentir la vie qui se dégageait de cet endroit, une vie qui a disparut subitement. Certains ont proposés une île japonaise, un de ces bunker flottants, une de ces montagnes creusé comme une fourmilière, un bastion relique de la dernière guerre. Beaucoup de choses peuvent s'expliquer, mais cela ne fait qu'amener plus de questions : ces ruines étaient elles habitées ? Ils ont cessé de pleurer depuis longtemps, de nombreuses semaines déjà, mais ils ont toujours peur. Ils ont à peine fait cinq cent mètre, que les ennuis commencent ...

Thomas : Barrage droit devant !
Arthur : Je l'ai vu !

En un instant, la gatling-gun comment à tourner, lancée à pleine vitesse, elle crache des milliers de balles à la minutes. Dans le blindé, tout ce qu'on perçois, c'est le vacarme des coups, et celui des morts. Lorsque le Scarab défonce le premier barrage sans avoir ralenti, il n'y a plus personne pour s'opposer à lui. Alors il commence à rire, son rire, triste et moqueur.

Arthur : HAHAHA !!! Prenez ça ! Restez en enfer démons !

La peur, ils le craignent, mais son rire est plus chaud, c'est de la colère. Et la colère, ils commencent à la ressentir aussi. Tellement d'injustice, tellement de peine ... tellement de morts, ils sentent la colère, la rage, la haine ... ils la sentent monter en eux. En deux kilomètres, ils ont franchis trois autre barrages, un tous les cinq cent mètres. Mais le dernier est diffèrent, deux hummers sortent de l'ombres, ils ont eux aussi une arme lourde, trop exposé, Arès donne l'ordre d'intervenir. Alors, la porte arrière s'ouvrent, et ils ouvrent le feu, lancent des grenades et s'appliquent. Les véhicules explosent de concert, premier sang qu'ils versent, mais Arthur a commencé depuis bien longtemps.

Arthur : Jolis ! Très jolis, bon écoutez on sera bientôt au bout, on doit poser la charge qu'on transporte sur un générateur d'énergie, de ce qu'on sait l'explosion que ça générera sera suffisante pour tout souffler jusqu'à la sortie du tunnel, nous devrons sortir avant c'est clair ?

Il disait ça frénétiquement, car devant eux, le dernier barrage, extraordinairement bien gardé se profilait à plus de cents mètres. Arès ponctuait ses phrases de cris de guerre et de haine, rendu fou par la violence, déchaînant toute sa colère en maniant son arme moissonneuse d'âme et de vies.

Aurélien : Bordel ! Tu en es à combien là ?
Arthur : Quarante neuf ! Oh attend .... BOUM !!! Cinquante six HAHAHA !!!

Il leur faisait peur, mais il communiquait sa rage, et la peur se transformait, elle se transformait en colère. Pour la première fois, ils étaient avides d'en découdre ... mais les choses se compliquèrent quand Thomas jura violemment avant de braquer tout aussi soudainement pour freiner. Deux lourdes parois venait de se refermer juste devant eux, barrant l'accès. Rapidement, ils étaient tous sortis. Constatant au passage qu'une seconde porte de ce type leur avait également coupé la retraite cents mètres plus hauts. Au niveau de la jointures de la première, un espace suffisant pour passer à pied.

Arthur : Le dernier barrage est là derrière, nous devons l'attaquer de front et déverrouiller cette porte.
Thomas : Je viens d'avoir l'escouade Nova et Hurricane à la radio, ils progressent vites, leurs armes spéciales nettoient les barrages qu'ils rencontrent, ils n'ont pas le même genre de problèmes ...
Arthur : Alors pressons le pas ...

Il avait dit ça d'un ton froid, implacable. Ils étaient en colère, mais encore peureux.

Élisa : Quel est le plan ?
Sarah : On va juste entrer comme ça, faire face aux dizaines de soldats qu'il reste là derrière ?
Vincent : Nous n'avons pas de mitrailleuse, pas de lance-roquette ni lance-missile.
Nathan : Le sniper ne nous servira à rien de si près.
Camille : On va y aller ? Juste comme ça ? A deux ou trois contre un ?

Il vit leur détresse, leur peur, leurs doutes. Alors il retira le casque, ils en portaient tous, mais lui ... le voir retirer cette protection essentielle, le voir retirer le signe de sa puissance, la crête noire ... Il n'était pas spécialement beau, mais son visage était noble, et son visage souriant pleurait.

Arthur : Vous avez peur, vous êtes chargé de tristesse et de peine, vous coutoyez la mort. Et pourtant vous devez combattre. Sentez vous la colère ? Elle est votre amie, elle vous fait oubliez tout ce qui vous entrave, elle qui de votre bras et vous donne du courage. Pensez à tout cela, toute cette injustice, ressentez la rage et combattez ... VICTOR MORTIS !

Oui, la colère les gagnait, ils reprirent le cris avec haine. Prêts, seul dix mètres séparait l'ouverture dans la porte des défenses et de leurs démons. Mais Arès, passa le premier, il avait juré de ne reporter le casque quand il se serait montré digne de ce qu'il représentait. Le visage tordu par la colère, il passa le premier. Les griffes d'aciers sorties, les pistolets dans les mains. Tels un dieu face à une horde.

Là, ils purent voir l'étendue de sa puissance. De ses griffes, il perforait les torses et tranchait les têtes. De ses armes, il perçait les crânes et les coeurs. Il esquivait les coups, les balles, courant derrière les ennemis, les couverts et dans l'ombre ... inarrêtable. Derrière lui, les sept qui le suivaient, créèrent un déluge de feu. Pourtant, à aucun moment, ils ne se sentirent en danger. Ils hurlaient presque de rage, la colère ... Mais surtout Arès, massacrant tout sur son passage, il étaient leur bouclier, et leur bannière. Un danse, peu d'autres mots peuvent décrire son balais sanglant, un danse ponctuée de hurlements animaux. Quelques secondes, quelques secondes suffirent pour les tuer.

Avant que la porte ne se ferment, Arthur avait peut être tué quinze des quarante gardes. Mais à trois contre un, ils n'auraient eu aucun espoir, aucune chance ... sans lui. Mais il était frénétique, le dos voûté au dessus de sa dernière victime, respirant violemment, la colère n'était pas retombée, et alors qu'il hurla à plein poumons, sa haines aux titans qui se délectaient de ces instants, il senti le toucher froid d'une arme contre le haut de sa nuque.

Élisa : C'est fini ... calme toi.

Et en un instant, encore, la peur reprit le dessus. Il ne bougeait pas, ne parlait pas ... il était immobile, le Uzi braqué sur sa tête. Ils eurent peur, car ils savaient qu'une arme, si proche soit elle, ne représentait rien pour lui. Si la colère le reprenait, alors le berserk massacrerait sans peine les siens. Mais ce qui se passa, comme d'ordinaire avec lui, n'eut rien d'imaginable. Lentement, il se retourna, sans expression, le regard figé. Élisa n'osa pas tirer, et elle se retrouva à le regarder droit dans les yeux, le pistolet mitrailleur pressé contre son front. Alors, il sourit.

Arthur : La colère vous aveugle, elle transforme ce qui vous fait souffrir en courage. Dans le mot courage, il y a rage. C'est comme un feu qui brûle en vous, cette expression est souvent utilisée, mais elle est tellement vrais, et ce n'est pas un feu, c'est un brasier ardent, un bûcher de colère, de colère noire. la rage, comme la colère, vous aveugle, vous fait tout oublier. Mais pas le but que vous poursuivez ... A votre avis, qu'est ce que je souhaite ?

Le silence se fit pesant, ils se regardaient tous, devinant chacun à leur tour la réponse, la véritable raison de leur allégeance. Mais Élisa le dit elle même, en même temps qu'elle rangeait son arme.

Élisa : Notre survie ? Au dépend de la tienne ...

Il continuait de sourire, puis, il se mit à rire, un rire de joie, un rire masquant quelques tristesse, mais un rire apportant joie à ceux qui le suivait et qui reprirent ce rire. Ils trouvèrent un levier dans la parois, il ouvrirent les portes, celles-ci se verrouillaient ensembles en quelques secondes condamnant l'accès à l'extérieur, Après avoir fait avancé le blindé sur les dernières centaines de mètres du tunnels, ils débouchèrent sur une salle gigantesque. Qui aurait pu s'étendre encore bien plus loin si ses autres entrées n'avaient pas été condamnées. Au centre de celle-ci, une énorme machinerie, leur cible. Il ne leur fallut pas plus de deux minutes pour décharger et mettre en place la lourde caisse d'explosif qu'ils transportaient. Élisa prit la radio :

Élisa : François, Lucas, vous me recevez ? Notre charge est en place, ça dit quoi de votre côté ?
François : Le colis est en place, on s'est enfoncé de deux kilomètres sous la montagne.
Lucas : Pareil, charge placée et deux kilomètres couverts.
Élisa : On est a un peu de plus de trois kilomètres et ....
Lucas : Parfait, je lance le compte à rebours !

C'était Lucas qui avait pris en charge le boîtier qui commandait la mise à feu, il y avait un compte à rebours de deux minutes, là où c'était suffisant pour des Lynx sur deux kilomètres, ça ne l'était pas pour faire sortir le Scarab. Élisa tenta de le prévenir mais il était trop tard. Une voix féminine raisonnait déjà dans les couloirs, la même que celle des parcours de tir. Elle annonça les deux minutes restante. Arthur, fut le premier à réagir, il hurla l'ordre de retourner au blindé. Ils y perdirent de précieuses secondes.

Arthur : Thomas ! Roule ! Roule-Roule ! Ne t'arrête sous aucun prétexte !
Élisa : Arèèès !!! Le tunnel fait plus de trois kilomètre et notre Scarab se traîne à du soixante ! On va manquer de temps !

Le temps manquerai en effet, ils l'avaient bien dit : la tunnel tiendrait bon, mais tout serai soufflé, tout mourrai, rattrapé par l'explosion, rattrapé par le mur de flammes. Arès savait ce qu'il devait faire, il douta quelque peu, car même celui qui consacre sa vie doute quand il doit la sacrifier, mais ses doutes ne l'arrêtèrent pas. A peine arrivèrent ils là où ils avaient combattu, qu'il sauta du véhicule et commença à courir sans même prendre le temps de s’apitoyer sur la douleurs. Élisa hurla, elle avait compris instantanément ce qu'il comptait faire. Il était déjà trop loin, alors elle prit sa radio :

Élisa : Reviens ! On va trouvé autre chose !

Arthur courait, ils courait à une vitesse dépassant l'entendement, mais il prit l'appareil à sa ceinture et la peine de répondre par la même occasion, haletant sous l'effort.

Arthur : Tu sais bien ... que non. THOMAS ! Roule ! Ne l'écoute pas ... et roule !
Élisa : Nooooon !!!

Mais il était déjà arrivé au levier, l’abaissant d'un seul coup, les parois se refermèrent. Tellement vite, que le Scarab fut percuté par l'une d'elles, ils déviait, mais réussis à passer. Les deux portes, étaient closes. Le cris d’Élisa se tut, les autres, avaient évidemment compris. Il s'était sacrifié, pour la dernière fois. Ils se regardaient, mais seul le vide et l'incompréhension se reflétaient dans leurs yeux. Seul le moteur, lancé à plein régime, venait entaché ce silence. Pourtant, la radio se remit à émettre.

Arthur : Bonne chance ... victor mortis.

Ils hésitèrent un instant, que répondre ... mais Élisa avaient encore trop de questions.

Élisa : On va trouvé un moyen .. on aurait pu faire autrement. Pas maintenant ! Pas déjà !!!
Arthur : Ne commence pas à ressasser ce qui va seulement arriver, c'est mon choix, le seul choix qui était possible et faisable. Je ... j'ai fais ce qu'il fallait. Vous êtes prêts, je vois ai donné votre chance, ne la gâchez pas. Restez en vie ... la mort, n'est que le commencement.

Ils leur fallut du temps pour assimiler ces paroles, ne trouvant rien d'autre à dire, Élisa se contenta de prononcer ce cris, ce cris de guerre. Elle prononça comme pour dire adieu, comme pour dire, merci.

Élisa : Victor ... Mortis.

La communication s'arrêta là. Arthur, Arès, remis la radio à sa ceinture. La voix, annonça gentiment les dix secondes restantes. Dans le Scarab, les larme silencieuses perlèrent, c'était beau, une œuvre d'art, ces ordure de titans apprécieraient, mais ... il avait tenu parole, il avait tenu une promesse, et rien n'était plus beau que de voir à quel point, il avait été sincère.

Arthur, lui, souriait en pleurant. Il se tenait sur le seuil, le seuil de l'ouverture dans la première porte. Il aurait pu la passer, tenter de se protéger derrière la parois, mais à quoi bon ? Placer son espoir dans des choses si fragiles n'apportait rien d'autre que la peur. Il était serein, alors, il se retourna et ferma les yeux. L'explosion eut lieu, mais quelle importance ? Il se contenta de prononcer ces derniers mots :

Arthur : Je suis désolé ... je n'ai pas su tenir ma promesse ... pardonne moi, Laura.

Et il accueillis la mort à bras ouverts.

.....

Lorsqu'il sentirent le sol trembler, ils surent, que c'était fini. Après un grosse secousse, les choses se calmèrent. Élisa, en larmes, étaient incapable de parler, Camille demanda à Thomas, quel distance il leur restait à parcourir. Celui-ci, très concentré sur la conduite du Scarab, réalisait seulement ce qu'il se passait.

Thomas : Je ... je dirais un gros kilomètres, c'est l'affaire d'un bonne minute. Il ... il a vraiment fait ça ? Je veux dire ... je veux ... dire ...

Mais il ne dit rien, personne ne dit rien. Jusqu'à la secousse.

Aurélien : C'était quoi ça ?
Nathan : LA PORTE !!! Elle a dut céder !
Vincent : Il faut prier pour que le seconde tienne le coup.

Mais une seconde explosion lointaine, annonça le désespoir. Les portes blindées avaient ralentis l'explosion, mais elle n'avait pas tenu longtemps. Peut être une minute. Peut être la minutes dont ils avaient tant besoin, peut être moins ...

Camille : Combien Thomas !?
Thomas : Il nous reste cinq cents mètres !
Sarah : L’explosion va nous rattraper les deux kilomètres en un rien de temps !!!

Sarah, monta à la position de la tourelle, si elle devait mourir aujourd'hui, elle voulait le voir, de ses yeux. Élisa, ne réagissait plus, elle avait perdu espoir ... tout espoir. Quand Sarah fut en place, elle vit les lampes qui éclairaient le tunnel faiblirent, jusqu'à l'obscurité totale. Mais dans les tréfonds de la pénombre, une lueur survint. Une lueur maléfique, une lueur de flamme qui dévore, une lueur grandissante. C'était l'enfer, toute cette île, tout l'enfer, l'Hells Island. Mais la lumière, la lumière jaillit, et se retournant, elle la vit. Les portes extérieurs se refermaient, et la lumière se faisait plus faible, mais plus proche aussi. Lorsqu'ils réussirent et que les portes arrêtèrent l'enfer, elle su ce que ça faisait de se voire mourir, de voir la mort arriver, et de lui préférer la lumière du jour. La lumière blanche, celle de la délivrance.

Braquant pour freiner, le Scarab parti en tonneaux, stoppant sa course à la lisière de la jungle. Les autres vinrent leur porter secours. Ils les trouvèrent sains et sauf, plein de bleus et meurtris, mais vivants et saufs. Cependant, en pleures et terriblement pâles, sans qu'ils n'y comprennent rien. On mit cela sur leur émotions et on les sortit de là. Élisa avait toujours ce regard vide, elle restait assise dans l'herbe à fixer le sol, s'en rien dire. François, qui avait remarqué en premier l'absence d'Arthur, vint la trouver.

François : Où est Arthur ?
Élisa : Mort ...
François : Bien joué, je savais que ce type n'était qu'un incapable, voilà ce qu'on gagne à vouloir jouer les héros, on met la vie des autres en danger. C'est une bonne nouvelle que ce petit trou du cul est été raté de la surface du globe, il aurait causé notre perte, cet incapable.

Alors, le regard de la fille changea, ses iris grossirent, les doigts tremblèrent, son visage rougit de colère. François s'était retourné,repartit annoncer la « bonne nouvelle » aux autres. Elle porta la main à son couteau, il fallait faire ce qui était nécessaire. Mais alors qu'elle se rapprochait de lui, une main l'arrêta ?

Sarah : Ne gâche pas tout.
Élisa : Tout est perdu ... à quoi bon ?
Sarah : Ne gâche pas ce qu'il a fait, nous sommes encore en vie.

Alors, cette phrase la raisonna, et elle lâcha prise, regardant François et Lucas rire, pendant qu'ils faisaient leur propagande sur la mort de cet « incapable ». Il ne jouait pas les héros, il en était un. Mais la vérité peut attendre, attendre le moment où cette arme, sera la plus dévastatrice. Les hélicoptères vinrent les rechercher, et malgré les encouragement à la réjouissance, peu de gens souriaient.

....

Loin, très loin, ceux qui avaient le pouvoir, le pouvoir de tout changer, de tout régler et restreindre, ceux la même, ne savaient quoi faire. Car eux aussi, avaient des comptes à rendre. Ils étaient ceux qui organisaient ce jeu, mais pas ceux qui le réclamais.

« MEEERDE ! »
« Cette fois on est foutu ... »
« Qu'est ce qu'on aurait pu faire putain ? »
« On aurait pu augmenter le temps ! Ou diminuer l’explosion ! »
« Ils surveillent ce qu'on modifie crétin ! Le coup de la nuit espagnole est déjà passé limite. Là on est mort ! »
« Sa perte n'est pas le problème ! Si nous en trouvons un autre la situation restera sous notre contrôle ... »
« Et où veux tu en trouver un aussi bon qu'Arès !? »
« On pourrait prendre Zeus ? Où Athéna ? »
« On vois bien que tout t'échappe ! Zeus fera cavalier seul et Athéna n'acceptera jamais ! »
« Et on ne peut prendre de soldats ... pourtant il y a bien des démons qui feraient l'affaire non ? »
« On doit à tout prix ne plus transgresser les règles ! Le sujet B14 était le meilleur et le seul un tant soit peu prometteur. Sans lui ... »
« Il y a pourtant une autre solution. »
« Tu n'y penses pas ... le projet Thanatos nous a été refusé ! »
« Nous n'avons plus le choix, Arès mort, Thanatos ... est notre seule chance de survie. »
« Après toutes les erreurs qu'on a faites avec B14, comment convaincre celui-là de devenir Thanatos et de prendre la place destinée à Arès ? »
« Ne t'en fais pour ça, il nous déteste, mais nous pouvons lui offrir ce qu'il croit impossible. »
« Tu divagues !!! »
« Et pourquoi pas !? Ce n'est pas comme les modifications, ils n'en sauront jamais rien ! »
« Bon d'accord ... parlons lui du projet « Thanatos. »


.....

Revenus au camps, la nuit tombée, ils s'étaient réunis dans la cabane où se trouvait le terminal. Personne ne disait mot. Les autres pensaient que, malgré la haine envers Arès, la manière dont celui-ci était mort les avait traumatisés et qu'ils avaient besoin de temps comme ils en avaient tous eu besoin pour Charlotte et Jean. Mais en réalité, personne n'avait rien dis, personne n'avait parlé de ce qu'il avait fait. Et eux, se retrouvaient maintenant seuls, sans savoir quoi faire. Élisa, toujours silencieuse, était perdue. Arès mort, tout ce qu'il avait entrepris s’effondrerait, après tout, peut êtres qu'ils ne le méritaient pas. Mais Sarah pris la parole.

Sarah : Il a dit ... restez en vie ... la mort n'est que le commencement.

Personne ne lui répondis, mais elle avait attiré l'attention de tous, à l’exception de la porteuse de l'élementaire de foudre. Elle reprit.

Sarah : Il a parlé de mort, mais pas de la nôtre. Il nous a transmis un message : ma fin ne doit pas être la vôtre, restez en vie.

Les regards se relevèrent, les larmes cessèrent, Élisa restait impassible, mais elle écoutait, elle écoutait quelqu'un dire la même que ce qu'elle se répétait en boucle dans son esprit. Alors, elle pris la parole, elle lâcha ce qu'elle avait sur le coeur.

Élisa : Comment ? C'est la question que je me pose ... nous ne sommes pas Arès. Comment ? Comment faire si nous sommes seuls ? Tout ce que nous avons ce sont des mots, des phrases et des rêves, nous savons le « pourquoi » mais nous ne savons pas « comment » ?
Sarah : Non, mais regardes toi ! C'est à toi qu'il a fait confiance ! C'est toi qui a prit sa défense et nous a rassemblé dans l'ombre ! Il te préparait ...
Élisa : Et alors !? Nous n'avons plus rien, juste des mots ...

Thomas : Euh .... en fait, peut être pas que ça ...
Sarah : Que veux tu dires ?
Thomas : J'ai rendu ... quelques services à Arthur. Ce moniteur, le programme principal d'achat empêche l'accès au reste des fonctions, mais quand on sait ... quand on connaît tous les raccourcis claviers et qu'on sait comment le faire bugguer, ça devient un jeu d'enfant de l'utiliser pour autre chose ...
Élisa : Quand il t'a demandé la localisation des autres camps ?
Thomas : Pas que ça, quand il s'est remis de son ... de sa sortie chez les espagnoles, il m'a demandé de créer ... un fichier.
Élisa : Un fichier ?

Son attention venait de remonter, elle semblait curieuse. Comme si un espoir qu'elle avait cru mort, revenait lui sourire. Alors elle se leva, elle voulait savoir ?

Élisa : Pourquoi tu as fais ça pour lui ?
Thomas : Pourquoi ? Peut être, parce que j'avais confiance en lui. Depuis le début, on pleure,on se plain et tout le monde ressasse le passé. Lui, il ne montre pas qu'il pleure, il ne se plaint jamais et envisage l'avenir ... mais je ne devrais plus parler au présent. J'avais confiance en lui, et je l'ai toujours. Il m'a demandé à ce que ce fichier nécessite un mot de passe d'accès, et que toute tentative erronée supprime son contenu. Il l'a rentré lui même après avoir remplis son dossier.
Élisa : Quoi ? Tu veux dire qu'on a droit à un seul essais sinon tout ce qu'il a fait s'efface ?
Thomas : C'est ça ...
Sarah : Et je supposes que tu ne le connais pas ?

Thomas hocha de la tête, un seul essais, ils avaient un seul essais pour prouver qu'ils étaient dignes. Thomas aurait pu le pirater à nouveau, mais Élisa s'y refusait sans même savoir si c'était possible. Ils se regardèrent tous, un seul essais ...

Sarah : Victor Mortis ?
Thomas : Le terminal ne prend pas les espaces, c'est trop risqué sachant qu'il a pu ne rien mettre comme tout aussi bien un point ou un tiret à la place. Tellement risqué qu'il n'a pas pu le faire en ne nous laissant qu'une seule tentative. J'avais songé à MORT ...
Élisa : Non, c'est la première chose qu'auraient pensé François et Lucas s'ils avaient découvert l'existence de ce fichiers et les dossiers qu'il contient. Il voulait qu'on reste en vie ...

Thomas avait préparé le fichier sur le terminal, ils attendaient juste que quelqu'un essaye. Mais personne n'avait quoi que ce soit à proposer. Agacée, Sarah prit les devant.

Sarah : Il a choisi Victor Mortis c'est sûr ! Ça ne peut rien être d'autre ... il n'y a juste pas d'espaces.

Elle s'assit en face de l'ordinateur et commença à taper, personne n'osa l'interrompre car personne n'avait d'idée. Ils avaient peur. Mais alors qu'elle eut fini, lorsqu’elle pris la souris pour valider, Élisa lui saisi le bras pour l'interrompre. Sarah se retourna vers elle, le regards furieux.

Sarah : Nous n'avons pas le choix, tu sais très bien que ça ne peut pas être la mort.
Élisa : La mort ... n'est que le commencement.

Une fois la surprise passée, Sarah lui sourit. Elle avait compris, compris ce qu’Élisa avait voulu lui dire. Elle effaça l’erreur qu'elle s'apprêtait à commettre et corrigea : COMMENCEMENT. Il n'y eu pas de suspens, ils étaient convaincu, convaincus de la validité du mot de passe, et convaincus qu'Arès ne s'était pas trompé en faisant confiance à Élisa. Celle-ci prit la place de Sarah devant le terminal et commença à fouiller le fichier une fois celui-ci déverrouillé. Lentement, ceux qui la regardait, la virent reprendre des couleurs, son visage se décontracter et ses lèvres dessiner un sourire. Et de manière totalement inattendue, elle se mit à rire ...

Élisa : Espèce de petit salopard ...
Nathan : Alors ?

Elle releva la tête, son visage illuminé.

Élisa : La mission continu.

ET PAF !!! Mangez vous ces huit pages words dans la g.... ! Voici qui conclue le premier tome: Penitence. Merci de m'avoir suivi jusqu'ici, vraiment un grand merci car quand je vois le nombre de vues pour le sujet sur les deux forums où je poste je me dis que cette histoire vous plaît et j'en suis très content car c'est pour vous que je l'écris. Mais maintenant ce premier tome conclus, je vais faire une petite pause, me consacrer à mes études, et travailler d'autres projets de nouvelles (notamment l'Armademon comme récit Warhammer et Dream Network, oui je suis très branché fin du monde), en espèrant que vous avez appréciez la lecture, joyeux noèl à tous !  happy


Dernière édition par alexy999 le Sam 7 Sep 2013 - 20:19, édité 2 fois
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Darris
Kroxigor
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MessageSujet: Re: Hells Island   Hells Island - Page 7 Icon_minitimeLun 24 Déc 2012 - 0:01

Pff t'es méchant, même pas tu nous dis ce qu'il y a dans ce fichier ! C'est pô juste !
Sinon, je ne sais pas pourquoi mais je me doutais qu'Arthur allait mourir. C'était le personnage le plus charismatique. Dommage ! Mais bon, Elisa à l'air prête à prendre la relève.
Sinon, encore une fois bravo pour ton récit, j'ai hâte que tu reprennes la suite.
En attendant, joyeux Noël !
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tecto'eko
Kroxigor
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MessageSujet: Re: Hells Island   Hells Island - Page 7 Icon_minitimeVen 28 Déc 2012 - 12:08

mais c'est géniale tu finis super bien l'histoire clap clap clap

Contact une maison d'édition quand tu vois les mer## qu'ils produisent des moments ils ne pourront qu'accepter ton recit qui est très beau .
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alexy999
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alexy999


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MessageSujet: Re: Hells Island   Hells Island - Page 7 Icon_minitimeDim 28 Avr 2013 - 15:53

Tome II : Decadence


49ème jour : Lucas

Je n'arrive pas à y croire, il est mort et il fait encore parler de lui. Il aura été une plaie du début à la fin ce sombre abrutit. Nous sommes premiers, non pas à cause d'une meilleure performance, mais car nous sommes les seuls à avoir remplis l'objectif secondaire : activer les charges avant d'être sortit des tunnels. Cette décision était la mienne, mais je préfère pas la ramener, car elle a entraîné la mort d'Arthur. Je fais profil bas, mais j'ai bien peur qu'avec l'ambiance au plus bas, personne ne cherche à provoquer une disputte, même pour me demander de rendre des comptes. En soit, ce n'est pas tellement le fait d'avoir tué cet idiot qui m'attriste, mais plutôt le fait de savoir que nous aurions huit morts par ma faute s'il ne s'était pas sacrifié. Il n'y a pas de corps, pourtant Sarah a dressé une sorte de mémorial, elle a donné au camp l'équivalent d'un tombe là où nous avons enterré les dépouilles de Charlotte et de Jean. Entre les deux tombes creusées à même la terre, sont à présent plantées les épées d'Arès.

J'avoue avoir du mal à comprendre, nous le haïssions, nous étions prêt à le faire fusiller, il était un danger, et nous le pleurons ... Maintenant qu'il n'est plus, je réalise. Nous nous somme basés uniquement sur la popularité, nous estimions que ceux qui avaient le plus d'influence sur les autres, seraient plus à même de nous gérer, nous avions tord. Je réalise, qu'il s'est volontairement fait détester, par l'arrogance et l'aisance dans une situation de stress et de douleur. François et moi, nous voulions trouver un leader, savoir lequel de nous deux était « l'élu ». Au final, nous avons trouvé en lui un ennemis commun, Arthur. Depuis le début, je comprend que nous nous sommes fait rouler. Il contrôlait nos action, notre moral, notre efficacité, ... est ce que cet abrutis c'est délibérément sacrifié ? Est ce qu'il savait que nous finirions par l'éliminer avec un tel comportement ? Est ce que c'était son plan ? Je ne le crois pas, il a agit au jour le jour, et il a commit des erreurs. Sa soit disant maîtrise des scénarios les plus plausibles, du bluff. Le massacre des espagnols, un coup de folie. Zeus ne ment certainement pas, il sait tout, c'est son don. Si Arthur était bien un psychopathe, alors sa mort me réjouit.

Cependant, ce qu'il a fait était très inspiré, je devrais en parler à François, une « guerre civile » n'est plus dans nos intérêts. Si nous pouvons exploiter le souvenir de notre « dieu » à nos fins, agissant de concert, nous regagnerons le cœur et l'esprit des autres. Même mort, il continue à me rendre service, ça aura été un abruti jusqu'au bout.
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alexy999
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MessageSujet: Re: Hells Island   Hells Island - Page 7 Icon_minitimeVen 3 Mai 2013 - 14:40

50ème jour : François

Cinquante ... cinquante foutus jours ici. Et voilà qu'on se retrouve à buter des gosses chinois sans états d'âme tout en enterrant nos morts. Le tout pour un jeu, un jeu ... J'ignore qui ils sont, j'ignore ce qu'ils sont, je leur ferai payer, d'une manière ou d'une autre. Ils payeront pour nos morts, ils payeront pour ce que j'ai subit. Mais pour l'heure, il est urgent de prendre une nouveau départ.

Nous sommes encore quinze, avec la mort d'Arthur, il est probable que ses partisans se divisent. Il est donc grand temps d'agir pour gagner leur soutien au plus vite. Actuellement, Vincent, Zoé, Damien et Noémie me soutiennent. J'ai quelques doutes sur Sarah, nous avons rompu la brève liaison que nous avions entamé il y a peu et elle semble s'être un peu trop éloigné à mon goût, elle est Vincent, sous les ordres d’Élisa, sont censé me permettre de l'espionner et de la contrôler si besoin, si jamais Sarah retourne sa veste c'est notre sniper qui en sera trop sur moi. De l'autre côté, Louis, Sophie, Florence et Camille sont dévoués à Lucas. Louis est mon cheval de Troie, en exploitant la haine qu'il a à l'encontre de Lucas pour des différents amoureux, je pourrais, malgré leur amitié encore forte, me servir de lui pour mieux diriger mon adversaire dans cette course au pouvoir.

Élisa est notre plus gros problème, elle s'est fortement rapproché d'Arthur et a prit sa défense à de trop nombreuses reprises. Il faut l'éloigner tout de suite des membres important du groupe. Nathan, Thomas, Aurélien, ils ne voulaient pas intégrer le conflit naissant et on rejoint Arthur pour la neutralité qu'il leur apportait, maintenant ils doivent choisir un camp. Camille a tout de suite rejoint Lucas à la dissolution des Tempest, la relation amoureuse qui l'unit à Nathan va pousser ce dernier à la suivre. Dans un soucis de parité et d'affinité, Thomas et Aurélien se rangeront à mes côtés. Si on ignore le groupe Shaddow d’Élisa, toujours composé de trois membres, alors les principaux groupes comptent à présent six membres chacun. Aucun avantage numéraire jusqu'à présent, du moins jusqu'aux prochains morts.

Lucas propose une alliance officieuse, j'aime cette idée, il est si facilement manipulable. Mais pour l'heure, je vais refuser en feignant le désintérêt le plus total, le forçant à négocier à mon avantage. J'ai besoin de réfléchir à la meilleure manière de tirer profit de cette situation. La prochaine épreuve a lieu demain, je me demande de quoi il en retournera ?
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MessageSujet: Re: Hells Island   Hells Island - Page 7 Icon_minitimeMer 8 Mai 2013 - 0:09

Bon retour parmi nous noble écrivain ^^
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MessageSujet: Re: Hells Island   Hells Island - Page 7 Icon_minitimeMer 8 Mai 2013 - 11:54

Ouais ça reprend ! Tu t'es fait attendre^^.
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MessageSujet: Re: Hells Island   Hells Island - Page 7 Icon_minitimeVen 24 Mai 2013 - 10:35

51ème jour : L'artiste

Lancez cette musique pour plus de plaisir, bonne lecture.

A neuf heure pile, les hauts parleurs du camps se sont mis en marche. IL leur a parlé de cette épreuve, une épreuve pacifique, ce dont ils croient avoir besoin en ce moment. Ils ont la journée pour réaliser une œuvre d'art avec ce qu'ils veulent plus une caisse de matériel divers qui leur sera larguée sous peu, ils devront l'exposer au centre des bâtiments au soleil couchant. Cela peut paraître ridicule, mais ils en sont content, la mort d'Arès est encore trop proche. Elle n'a rien de comparable avec les deux précèdent morts, c'est un espoir qui a disparut avec lui dans les flammes. Pourtant, une dispute a très vite éclaté.

Thomas : « On fait quoi ? On se concerte tous ensemble ? »
Lucas : « Ça va pas le faire, on est bien trop nombreux. »
Sophie : « Nous pourrions nos diviser en groupes ? »
Damien : « Moi ça me va. »
Zoé : « Et puis quoi encore ! Même pour ça on va pas se serrer les coudes ? »
Louis : « Je suis ... d'accord, on a fait les cons en terme de munitions, on a encore une petite fortune en crédits, mais si on commence à perdre ce genre de défis parce qu'on arrive pas à travailler ensemble, ce capital va fondre comme neige au soleil. »
François : « Raison de plus pour nous grouper. On va former quatre groupes qui réfléchiront chacun a une idée dans leur coin et on se concertera au coucher de soleil pour élire l’œuvre la plus ... celle qui aura le plus de chances. »

Les groupes se formèrent par relations d'amitié comme on pouvait s'en douter. Ils eurent à peine fini leur répartitions que l'hélicoptère arriva pour déposer un container de bois. Celui-ci était remplis de divers tuyaux, morceaux de métal, écrous et vis, verres teintés, toiles de tissus ou autres. Elle fut rapidement pillée dans son entièreté. Ils auraient pu se la partager de manière inégale en fonction de ce qu'ils avaient besoin après avoir réfléchis à leur projet, mais la peur que tout soit raflé par un seul groupe était trop forte. Bien que ce soit du gâchis dont il était conscient, il ne purent se résoudre et divisèrent le contenu de manière égale et se dispersèrent dans les cabanons.

L'ambiance était à la tristesse. De leur côté, Nathan, Camille, Élisa et Florence partirent sur un projet représentant une île. Bien qu'ils ne sachent pas à quoi ressemblait exactement la leur et qu'ils n'en ai encore jamais vu le rivage, jamais vu la mer. Ils faisaient de leur mieux pour représenter les ruines, les camps, la forêt et les montagnes, tout cela en bois. En fond, des morceaux de tissus jaune, orange et rouge. Ils voulaient utiliser l'un des ventilateur de leur dortoir pour animer ces pièces et donner une impression d'île en flamme.

Sarah, François, Vincent et Damien s'appliquaient eux à créer un poème ... l'idée venant de François avait d'abord parue ridicule aux autres. Mais son originalité et la façon dont il voulait mettre en scène le bout de papier était intéressante. Ils créent donc une sorte de tableau d'affichage, ils y collèrent des feuilles vierges ou où étaient inscrit des inepties ... puis s'appliquèrent à toutes les déchirer pour ne laisser au fanal, que leur poème intact au milieux des lambeaux.

Thomas, Aurélien et Zoé eux, usant des talents de bricoleur de Thomas, mettaient au point une réplique de l'un des hélicoptères de livraisons. Réplique fabriquée à partir du second ventilateur de leur dortoir. Aurélien soudaient les plaques de métal ensembles pendant que Zoé confectionnait une miniature de l'un des containers de bois. Enfin, Louis, Sophie et Lucas. Eux, ne souhaitent en rien créer quelque chose en rapport avec le cauchemar qu'ils vivaient. Fait de planches de bois et de barres d'acier, ils fabriquaient une sculpture d'art moderne avec laquelle ils espérait sortir du lot. Le groupe de François sortirent les premiers du cabanon où ils avaient travaillés. Ce fut le cris horrifié de Sarah qui fit sortir tous les autres, puis, le silence ...

Sur une chaise, en plein centre du campement, couverte de sang, gisait Noémie. Les veines tranchées au poignet gauche, un poignard à ses pieds. Sur son visage crispé par la douleur, des traces noires coulant le long de ses joues. Elle avait du utiliser du maquillage, elle qui n'en portait jamais, uniquement pour que ses larmes restent visible après sa mort. Son absence ne s'était pas fait remarqué, chacun avait la certitude qu'elle était dans un autre groupe que le sien. A présent, tous comprenaient, elle avait fait de son suicide son œuvre d'art morbide. En signe de révolte, en signe de désespoir, pour faire partager ce qu'elle avait ressenti avant de se donner la mort, aux titans, et à ses camarades. Une enveloppe prise dans le container reposaient à ses pied, ce fut Élisa qui la ramassa et la lu de vive voix, d'une voix vibrante de chagrin.

Élisa : « Pardonnez moi, du moins si vous estimez que je vous ai fait du tort. Mais je ne pouvais plus, c'était ... trop ... trop horrible ... pour moi. J'avais fondé mes espoirs en plusieurs personnes, il n'en restent que des morts et des menteurs. Je sais que vous ressentez la même chose que moi, mais je ne suis pas aussi forte. J'ignore si vous réussirez, je vous souhaite une chance incroyable, mais ... ce sera sans moi, je ne peux vivre avec ça. S'il vous faut m'oublier pour aller de l'avant, alors n'ayez pas regrets à n'avoir aucun quelconque devoir envers mon souvenir. Ma vie s'achève dans un cauchemar, mais si vous résistez, alors peut être reverrez vous la ... la ... la ... »

Le mot ne voulu pas sortir, le sniper s'effondra aux pieds de la morte, à genoux dans la marre de sang. Beaucoup pleuraient en silence, il n'y avait pas de mots, que du chagrin. Louis s'approcha d'elle, il l'a prit par les épaule et descendit à son niveau. Il la fit se retourner du corps pour lui faire face, et l'a prit dans ses bras. La scène ne peut être décrite autrement, car elle semble figée dans le temps. Le soleil se couche, l’œuvre d'art, l’œuvre des titans, est au centre de camp. Par dessus l'épaule d’Élisa, Louis lit la dernière phrase de la lettre. Ma vie s'achève dans un cauchemar, mais si vous résistez, alors peut être reverrez vous la lumière.


Dernière édition par alexy999 le Mar 25 Juin 2013 - 13:43, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Hells Island   Hells Island - Page 7 Icon_minitimeVen 24 Mai 2013 - 11:58

Comme d'habitude génial clap du grand art
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MessageSujet: Re: Hells Island   Hells Island - Page 7 Icon_minitimeSam 25 Mai 2013 - 18:28

clap clap clap clap clap clap
Spoiler:
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MessageSujet: Re: Hells Island   Hells Island - Page 7 Icon_minitimeSam 25 Mai 2013 - 19:04

Heureux que ça vous plaise à ce point, la suite très bientôt happy
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MessageSujet: Re: Hells Island   Hells Island - Page 7 Icon_minitimeMar 28 Mai 2013 - 16:09

52ème jour: Damien

Je ... Je n'arrive pas à le croire. La situation vient encore d'empirer. Les scores de la veilles nous ont été annoncés ce matin par les haut parleurs, en plein milieu de l'enterrement de Noémie. Quatre tombes, dont deux sans corps, viennt à présent embellir les abord de notre camp si sinistre. Cet acte de rébellion est très mal passé, nous avons échoué à la dernière place. L'équipe danoise qui a fabriqué son oeuvre sans utiliser le matériel mit à leur disposition, a ainsi réaliser l'objectif caché de cette épreuve et terminé première. Je crois que si les choses ne s'améliorent pas très vite, peu importe la manière,le suicide collectif ne paraîtra pas si impossible que ça. J'exagère sans doute, mais si peu ...

Après un repas sommaire, une nouvelle déclaration est venue nous secouer, François et Lucas ... abolirent le système des comité qui étaient en place depuis maintenant un mois. Nous venions de perdre le dernier élément stable. Ils annoncèrent qu'ils allaient dorénavant prendre les choses en mains, ensembles. Cette information provoqua un étonnement général. Ainsi les ennemis du début, étaient à ce point désespérés qu'il fussent prêt à travailler main dans la main ? Dans un premier temps, certains eurent beaucoup de mal à digérer la nouvelle tellement elle paraissait peu crédible. Pourtant, leur entrain et l'énergie qu'ils dégageaient en ces funestes temps, nous rendîmes un peu d'espoir.

C'est comme si, une rivalité interne venait de disparaître. C'est peut être pour cela que l'abolition de cette politique démocratique ne choqua pas temps que l'on aurait pu s'y attendre. Parce que nous nous faisions enfin confiances les uns envers les autres ? Les groupes furent dissous car ils n'étaient plus viables. Je vis quelques sourires apparaître au fur et à mesure que les propositions de fusaient, c'était comme si ... comme si rien ne s'était passé, comme si nous avions un besoin de passer à autre chose et que nos deux nouveaux "chefs" avaient trouvé comment répondre à ce besoin. Les noms, la taille, le nombre, ... tout le monde se mit à réfléchir, discuter et débattre de ce qui était le mieux à faire. Toute la journée nous fûmes occupé à discuter de la manière dont nous allions reformer les groupes. Deimos et Phobos, nos deux chiens, qui dernièrement peinaient à supporter notre attitude triste envers eux, devinrent soudain fous de joie devant tant d'agitation, comme si eux aussi, voulaient savoir avec qui ils allaient faire équipe.

53ème jour : Louis

Le ravitaillement est arrivé, et nos nouvelles tenues avec. Couchés tard, levés tard, mais au moins, tout était réglés. Je n'arrive toujours pas à comprendre comment ces deux là ont pu se mettre d'accord. Il faut croire qu'ils étaient aussi désespérés que la situation, prions pour que cela dure. Bien qu'ils ont eu le dernier mots, tous le monde a accepté leur choix, presque par admiration. Comme s'ils avaient la sensation de s'en remettre à ceux qui arrivaient à aller de l'avant quand eux même se sentaient dépassés par les événements. Quoi qu'il en soit, ce qui m'a le plus surpris, c'est le retour d’Élisa. Nous nous sommes rapprochés l'un de l'autre quand Florence m'a lâché pour Lucas, nous avions commencé une relation magnifique, puis elle a cédée aux chant des sirène d'Arthur et à son aura ... J'avais l'impression, et je crains ne pas être le seul, qu'elle prendrait la place d'Arthur après sa mort, il n'en est rien, ces deux morts successives l'ont abattue, et elle n'a plus que moi. Dois je culpabiliser ? Je n'ai rien à me reprocher pourtant ...

Les nouveaux groupes m'ont un peu surpris, c'est un changement radical. Ils sont presque formés à l'encontre des affinités d'origines. En raisons de leur meilleur potentiel au combat, les spécialistes ont été nommés chefs de groupes et ont été libre de choisir un sous-chef prenant le commandement si le chef venait à être blessé ou assigner à une mission individuelle nécessitant son arme. Lucas est maintenant le chef de l'unité Alpha, composée de Camille, Florence et Vincent. François lui, a prit sous ses ordres Nathan, Sarah et Damien dans l'unité Bravo. Comme par hasard ils se sont tous les deux groupés avec la fille qui les intéresse ... je trouve cela puéril mais d'un autre côté, s'i y a des liens plus étroits dans un groupe, on se protège mieux les uns les autres. Pour ma part, impossible de me grouper avec Élisa car elle est elle même spécialiste, il m'ont donc confié Aurélien et Thomas, les inséparables, ainsi que Phobos. Nous sommes le groupe Delta. Notre sniper a quant à elle, Zoé, Sophie et Deimos dans son unité Echo. Étrangement, ils ont sautés la lettre C pour Charlie, soit disant réservée pour une occasion spéciale. Je parie qu'il n'en ai rien et que ce n'est encore rien d'autre qu'une autre marque de puérilité, mais les autres ont marché alors je n'ai pas protester.

Nous avons donc essayé nos nouvelles tenues au camouflage urbain noir. Une fois encore, cet acte a été revendiqué au nom de l'unité du groupe, une même couleur pour tous. Je me demande si ce n'est pas juste une manoeuvre pour mieux mettre en avant un vent de nouveauté ... mais au final j'aurai certainement fait pareil à leur place, et puis les autres ont l'air heureux à présent, bien que la tristesse soit encore présente, je crois que nous venons de rebondir. Cependant, il y a des détails dans la constitution des groupes qui m'ont marqués ? Aucun membre de l'ancienne escouade Tempest ou Shaddow ne se trouve avec Élisa, de même, ces membres ont été séparés dans différents groupes (à l’exception d'Aurélien et de Thomas, inséparables). C'est trop gros pour être une simple coïncidence, il y a quelque chose qui se trame, quelque chose de pourris ...
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MessageSujet: Re: Hells Island   Hells Island - Page 7 Icon_minitimeMar 28 Mai 2013 - 21:20

Ouais la suite!!! Encore une fois super et vivement la suite.


-Xkoro'
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MessageSujet: Re: Hells Island   Hells Island - Page 7 Icon_minitimeMar 28 Mai 2013 - 22:03

Vivement la suite .

clapclapclapclapclapclap
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MessageSujet: Re: Hells Island   Hells Island - Page 7 Icon_minitimeJeu 20 Juin 2013 - 20:13

54ème jour : Dark Sky

Il n'a pas déroger à ses habitudes, à neuf heure tapante, il annonça l'épreuve Une mission défensive sur un site éloigné, quatre hélicoptères devaient passer les prendre plus tard dans la journée. Le camp fut en effervescence, on prépara les armes, on équipa les nouvelles armures, et pour la première fois, les nouvelles escouades se groupèrent. Les sujets de discussion variaient, ça allait de qui couvrirait vos arrières aux remarques désapprobatives quant aux choix des groupes. Le bruit caractéristiques des rotors s'amplifiait au loin. François crut bon de s'essayer à l'exhortation.

Voilà la musiques, bonne lecture

François : « Aujourd'hui, et pour la première fois, nous partons au combat sans regrets, nous partons mériter le droit de regagner nos foyers. Je sais que certains d'entre vous sont écœurés à l'idée d'avoir encore à tuer. Même s'ils sont nos ennemis, c'est l'acte même de donner la mort qui nous répugne. Pourtant, ils ne sont plus des êtres humains, ce ne sont que des êtres endoctrinés jusqu'à la moelle, sans une once d'humanité, ce sont des machines, ce sont des démon ! »

Il y eu comme un vent d'excitation qui parcourra les adolescents, comme une folie collective, une sorte de courage, de bravoure, qui masquait la honte et l'horreur de la guerre. C'est sur la zone défrichée aux abords du camps que les appareils se posèrent. Chaque groupe en investit un, bien qu'il fut difficile aux premiers instants de convaincre les chiens de suivre. Mais ils finirent par accepter et montèrent eux aussi à bord, un peu craintifs.

Alors que leurs transports n'étaient en vol que depuis quelques minutes, ils reçurent le reste des instructions. On leur rappelait que les hélicos n'avaient pas de pilote et qu'il était inutile d'essayer de les manœuvrer. Un compartiment s'ouvrit à bord et chaque escouade y découvrit un étrange bâton rouge d'une petite trentaine de centimètres de long. Ils devraient tenir une position face à des assaillants un quart d'heure, après quoi, ils allumeraient leurs fumigènes pour appeler un véhicule d'extraction. Si jamais la zone d'extraction n'était pas sûre et que l'appareil était abattus, aucun autre ne viendrait le remplacer. Quatre fumigènes, quatre hélicos. Une fois le briefing radio terminé, Lucas (via les micro intégrés à leur nouveau casques) commença à donner les ordres, précisant que ceci pourrait être amenés à changer. Il fut interrompu lorsque Vincent s'exclama :

Vincent : « Je vois d'autre appareils ! A huit heure ! »
Aurélien : « Je confirme, je les vois moi aussi ! Cinq ! »
Élisa : « Ici Echos, je n'ai pas de visuel, Bravo nous cache la vue. »
Thomas : « Qu'est ce que ça signifie ? »
François : « Que tous le monde se calme ! Je crois que c'est probablement une autre équipe qui quitte le lieux de l'épreuve. »
Lucas : « Négatif, ils ne vont pas dans la bonne direction, de ce que je vois, ils pourraient nous percuter d'ici quelques centaines de mètres s'ils conservent le même cap. »

Vincent, premier à les avoir aperçus, était assez inquiet. Il utilisa une paire de jumelle pour mieux voir de quoi il s'agissait. Malgré sa bonne vue, il ne pouvait pas encore bien distingué les appareils dont il était question, pourtant, quelque chose le perturbait. Il n'avait pas les jumelles depuis plus de dix secondes qu'il hurla :

Vincent : « C'est pas des transports, c'est des hélicos de combat ! »
François : « Quoi !? De quoi est ce que tu parles !!! »
Louis : « Bordel je les vois aussi ! Il y a trois transport mais les autres sont des appareils de guerre ! »
Lucas : « Vous allez vous calmer oui ? Comme l'a dit François, c'est sans doute une autre équipe qui a été extraite de lieux de combat et qui est escorté, il n'y a pas à s'... »

La fin de sa phrase se perdit dans le vacarme des mitrailleuses. Par réflexes, tous le monde referma les portes latérales dans l'espoir qu'elles les protégeraient des balles, mais c'était peine perdue. L'hélico Bravo fut touché le premier, le moteur endommagé, il perdit en puissance et commença lentement à perdre également de l'altitude. Ne bénéficiant plus du couvert de cet appareil, Echos fut touché à son tour, la queue de l'appareil se disloqua sous les tirs et l'hélico commença à tourner sur lui même, de plus en plus vite, s'éloignant de sa trajectoire initiale. A l'intérieur de celui-ci, le chaos gagna en intensité. Élisa hurla à Noémie et Zoé de s'accrocher à ce qu'elles pouvaient. Le pauvre Phobos geignait de peur, coucher sur le plancher métallique, ballotté d'un coin à l'autre.

Alpha et Delta, comprenant le risque qu'ils encouraient, rouvrirent les portes latérales et usèrent de leurs armes spéciales pour protéger les leurs. La mitrailleuses gatling rendait coup pour coup les rafales ennemies, l'un des appareils d'attaques explosa lorsque les balles transpercèrent son cockpit. De son côté, Louis avait bien du mal à armer le lance-missile, d'autant plus qu'il était perturbé par Aurélien, qui dans la panique, avait oublié qu'il n'y avait aucun pilote pour l'entendre. Mort de peur, il tambourinait à la porte verrouillée de la cabine, hurlant à un homme imaginaire l'ordre de se poser sur le champs. De plus, le manque d'expérience et la grande proximité de la formation ennemie lui rendait la tâche d'autant plus difficile. Finalement ils réussit à lâcher un projectile après avoir partiellement verrouillé la source de chaleur du second appareil de combat. Mais celui-ci esquiva par le haut et le missile termina sa course sur l'un des transport, le faisant s'écraser près du crash présumé d'Echos, trop près.

Subissant un tir nourris de la part de la gatling et ayant essuyé de lourdes pertes, l’ennemi décrocha pour aller se poser plus loin, alors même qu'Alpha et Delta entamaient leur procédure d’atterrissage. Ils avaient à peine posé pied à terre, dans ce qui semblait être un carrefour important situé dans la banlieu de la ville en ruine, que leurs carrosses redécollèrent immédiatement pour se perdre au dessus de la cimes des bâtiments écroulés.

Lucas : « Ici Alpha, Delta et nous sommes arrivé sur l'objectif, Bravo, Echos, au rapport ! »
François : « Ici Bravo, on vous a vu atterrir à peu près un petit kilomètre à l'ouest, on va vous rejoindre, l'hélico est intact mais hors d'usage, l’atterrissage s'est presque fait en douceur. »
Lucas : « Delta, répondez ! Qu'elle est votre situation ? »

Un long silence silence radio ajouta un peu plus à la peur générale.

Louis : « Par pitié, Élisa réponds ! »
Élisa : « (tousse) Ici Echos, nous ... nous sommes écrasé. Zoé a ... une grave blessure à la jambe. L'hélico est en flamme, Noémie et moi on l'a tiré de là mais elle ne sait plus marcher. De plus, un transport s'est aussi écrasé près de notre positon, s'ils y a des survivant (tousse) on ... on ne va pas tarder à les avoir sur le dos et j'ai perdu Phobos de vue ... »
François : « Echos, je vois la fumée du crash, vous devez être à mille cinq cent mètre au sud de l'objectif, pensez pouvoir gagner la zone d’atterrissage par vos propres moyens ? »
Élisa : « Négatif, je ne sais pas s'il y a fracture mais la jambe de Zoé ne le permet pas. Nous allons la cacher le plus loin possible de l'épave et je laisserai Sophie pour la protéger. »
Louis : « Tu comptes nous rejoindre ? »
Élisa : « Ne dis pas de bêtises Lou, je suis un sniper, et pas n'importe lequel, je possède Lightning. Je vais trouver une position surélevée depuis laquelle je verrais l'objectif et je vous couvrirai du mieux possible. »
Lucas : « Il y a un kilomètre et demi ! Tu ne toucheras rien de là bas ! »
Élisa : « La vitesse balistique de Lightning est dix fois supérieur à la normale et l'arme a un excellent zoom, ça compensera mon manque d'expérience à une si grande distance, c'est tout ce dont je suis capable dans l'état actuel des choses. »
François : « Très bien, de notre côté on se met en marche pour vous rejoindre. »
Lucas : « Reçus, magnez vous, je ne sais pas combien de temps ils vont mettre avant de nous tomber dessus ! »

Élisa retira son casque et s'approcha de ses partenaires. Les connaissances médicales de Sophie étaient limitées, mais elle en avait conclu que le tibia de Zoé s'était déboîté, impossible de le remettre en place à l'heure actuelle, des survivants du transport abattu pouvaient débarquer à tout instant. Zoé réprima donc ses hurlements de douleurs alors que ses amies la traînait vers une cachette la plus éloignée possible de l'épave. Une fois à l'abri dans ce qu'il restait d'une cave, La chef de groupe leur donna leurs ordres.

Élisa : Sophie, tu restes ici et tu protèges notre blessée, je vais monter sur le toit et voir si je peux soutenir les autres. Quoi qu'il puisse se passer à l'extérieur, tu reste calme et cachée. C'est compris ? »
Sophie : « Mais ? Qu'est ce que je fais s'ils nous trouvent ? »
Élisa : Défendez vous comme vous le pourrez le temps que j'arrive, compris ? »
Sophie : « Mais ... »
Élisa : « Compris !? »
Sophie : « Oui ... »

Alors qu’Élisa grimpait quatre à quatre les marches menant au dernier étage, la pauvre Sophie était en état de choc, Zoé perdait lentement connaissance du fait de la douleur et de l'incapacité de l'exprimer sans trahir leur position. Elle fut tiré de sa torpeur lorsqu'un bruit de course vint dans leur direction, Sophie braqua son arme et failli mourir de peur lorsque Phobos se jeta par l'entrée effondrée de la cave. Soulagée de le revoir, la peur revint lorsqu'elle réalisa qu'il avait fuit quelque chose, quelque chose qui venait par ici.

.........

François : « Plus vite que ça, on n'a plus que que deux cent mètre à franchir ! »
Nathan : «On ne devrait pas courir à découvert ! »
François : « Je sais mais on doit à tout prix rejoindre les autres. »

L'ironie voulait que le groupe soit ralentis par son propre chef et son arme spéciale si lourde. François savait pertinemment que l'hélicoptère de combat pouvait redécoller et les surprendre à tout instant en pleine rue, mais il ne voulait pas perdre de temps à avancer sous le couvert des ruines. Tout à coup, depuis quelques fenêtres, ils furent surpris par plusieurs tirs. Tombé en pleine embuscade, Bravo mis trop de temps à réagir et Nathan prit une balle en pleine poitrine. Son armure, retint le projectile mais l'impact de celui-ci lui brisa tout de même plusieurs côtes. Il réussit à gagner un couvert in extremis et la contre-attaque débuta. L'énorme lance-grenade compensa son désavantage logistique par une puissance de feu qui souffla les étages où étaient retranchés leurs assaillants.

Sarah : « On les a eu ? »
Nathan : « Oui, mais il n'y en avait que cinq de ce que j'ai vu. »
François : « Les enfoirés avaient laissé une arrière garde, on se bouge, Alpha et Delta doivent être au contact de l’ennemi, allez allez ! »

Dans le lointain, le bruit caractéristique d'une fusillade lui donnait raison.

.........

Louis : « Restez à couvert ! Économisez vos munitions ! »
Florence : « Il y en a trop ! On doit se replier ! »
Lucas : « Surtout pas ! Les renforts ne vont pas tarder et déborderont les démons par le flanc, on doit tenir ! »

A Sept contre vingt, les belges avaient bien du mal à conserver l'avantage, seul la meilleur qualité de leur matériel les sauvait pour l'instant, les démons n'étant armés que de simples fusil. Réfugiés dans les ruines du plus gros bâtiment du carrefour, ils tenaient la place comme une forteresse face à un ennemis qui n'hésitait pas à progressé à découvert, fort de son avantage numérique. Quand ils atteignirent l'entrée de la bâtisse, ils firent sauter la barricade improvisée à coup de grenade. Mais contenu par le feu nourris de la gatling, peu parvinrent à entrer pour se retrouver face à Thomas, Aurélien et Deimos qui les attendaient de pied ferme. Aurélien fut blessé à l'épaule par un coup de baïonnette mais il tînt bon. Quand l'escouade Bravo déboula sur la place à grand coups d'explosions du mk42, ils crurent avoir repris l'initiative, mais les premiers tirs de mortier leur prouvèrent le contraire.

Ce fut tout le toit du bâtiment qui disparut dans les flammes, peu de personnes si trouvaient, mais il y en avait tout de même. Camille et Louis s'en tirèrent à bon comptes, Vincent fut moins chanceux et reçus un débris en pleine tête, inconscient, il s'écroula. Le vent venait à nouveau de tourner, fort de l’appui de l'artillerie, les démons contre attaquèrent, l'escouade Bravo dû se replier, la bâtisse fut évacuée. Toujours dans les pommes, Vincent fut transporté en arrière de la ligne de front pour que Florence lui prodigue les premiers soins. La situation était en tout point désastreuse, si les combinaisons pare-balles absorbaient bien les coups, on ne comptait plus les douloureux hématomes qui affaiblissaient grandement les combattants. Tout cela pour à peine une demi-douzaine de démons à terre.

Lucas : « Élisa ! Dégommes ces mortiers, on se fait tailler en pièces ! »
Élisa : « Je vois d'où ils tirent mais impossible de les avoir en visuel, il y a une façade qui bloque tout, exploses la Lou ! »
Louis : « Tu as toujours le laser que je t'ai donné ? »
Élisa : « Évidement ! Qu'est ce que je fais avec ? »
Louis : «  Éclaires une fenêtre de ta façade avec que j'ai une cible pour le missile ! »
François : « Bougez votre cul les tourtereaux ! »
Louis : « Couvrez moi ! »

Lucas délivra un tir de couverture avec l'aide de tous ceux qui avaient encore la force de se battre ou les munitions nécessaires. Genou à terre, Louis scrutait le cadron à vision infrarouge de son arme, quand enfin il localisa sa cible, le missile partit en trombe dans une gerbe de flamme et de fumée. Il décrivit une parabole avant de s'écraser sur ce qu'il restait d'an ancien immeuble. Les ruines cédèrent sous la déflagration. Pendant quelques instants, les tirs cessèrent alors que les servants des mortiers devaient s'abriter face à la pluie de débris allant du gravillon à des pans de murs entiers. Mais ils n'eurent pas l'occasion de reprendre le pilonnage, comme Arthur par le passé, Élisa cibla les caisses de munitions, et comme par le passé, il ne resta rien d'autre qu'un cratère là où les démons avaient fondés leurs espoirs. Privé du soutien de leurs mortiers, ils furent fauchés par les grenades et les balles des canons rotatifs de la gatling.

..........

Sophie : « Elisaaaaa !!! »

Concentrée sur sa cible, elle n'avait vu venir ni les démons survivant, ni l'hélicoptère de combat qui arrivait droit sur elle. Alors que les troupes au sol chargeaient en direction des sous-sols de l'immeuble où se trouvaient ses camarades, Élisa fit face à la machine de mort depuis le toit. Il aurait pu s'agir d'un appareil de tourisme banal, s'il n'avait pas été équipé de cette mitrailleuse sous la coque, entre les patins. On aurait dit un duel, comme dans les vieux western spaghettis. Le pilote faisait face au sniper, les fractions de secondes semblables à des minutes passés à observer son adversaire. La victoire serait à celui qui dégainerait le plus vite, la victoire ou la mort. La mitrailleuse ouvrit le feu la première, mais alors que les balles faisaient voler en éclat le bétons à ses pieds, la sniper elle, prit le temps nécessaire, visa, et donna la mort.

Lorsque leur meilleur atout cessa le tir, les démon stoppèrent net leur charge, ne comprenant pas comme une personne seul avait abattu le monstre d'acier d'un seul et unique coup. Atterrés, ils leur fallu un certain temps pour réaliser que la lourde machine, dorénavant sans pilote, leur retombait dessus. La petite dizaine qu'ils étaient, rassemblé en même point, n'eut plus nécessaire pour fuir assez loin, le projectile le plus rapide du monde, avait traversé l'appareil de part en part, réservoir y compris. Lorsqu'il toucha le sol, les étincelles du métal tordu embrasèrent les corps. Ceux qui avaient à nouveau survécu, furent égorgés par Deimos ou abattu par ce même sniper qui ne cessait de réduire leurs efforts à néant.


Au final, malgré le grand nombre de blessé qui s'élevait à quatre grave et sept légers, on aurait presque pu dire que la victoire était totale, si elle ne laissait pas un goût amère dans la bouche. Il fallait l'accepter, Arès, faiseur de miracles et maudit, n'était plus. Ceux qui s'affirmaient à nouveaux comme les chefs incontestables, n'étaient pas à la hauteur de la tâche, la mort guettait à long terme. Avait elle la force de mener la mission qui lui avait été confiée, la force d'aller jusqu'au bout ? Elle ne s'en sentait plus capable, elle se sentait trahie, elle se sentait faible ... elle avait peur.


Dernière édition par alexy999 le Mar 25 Juin 2013 - 11:33, édité 1 fois
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Itzi-Bitzi
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MessageSujet: Re: Hells Island   Hells Island - Page 7 Icon_minitimeDim 23 Juin 2013 - 20:06

Super, comme d'habitude !!
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MessageSujet: Re: Hells Island   Hells Island - Page 7 Icon_minitimeLun 24 Juin 2013 - 16:00

Vraiment cool, rien à redire !! Continues encore et encore :clap:
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MessageSujet: Re: Hells Island   Hells Island - Page 7 Icon_minitimeLun 24 Juin 2013 - 18:38

Ah cool, tu as repris ton récit. J'ai été absent un bout de temps et du coup j'ai pu, avec joie, lire plusieurs textes d'affilées. J'aime beaucoup le côté intrigue politique. Le coup du suicide était bien pensé aussi et puis les scènes d'actions sont toujours très biens.
Je vais surveiller la suite.
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MessageSujet: Re: Hells Island   Hells Island - Page 7 Icon_minitimeMar 25 Juin 2013 - 11:31

Merci pour vos commentaires très encourageants biggrin
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MessageSujet: Re: Hells Island   Hells Island - Page 7 Icon_minitimeDim 7 Juil 2013 - 18:13

Toujours super, continue comme ça!
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MessageSujet: Re: Hells Island   Hells Island - Page 7 Icon_minitimeDim 4 Aoû 2013 - 2:39

55ème jour : Sarah

Il n'y eu pas de cris, pas de chants, pas de réjouissances, pas de sourires ... La victoire, ou la défaite ? Cette question, personne ne la posa, mais pourtant, sur toutes les lèvres jusqu'à l'aurore, elle persista. Nos première nuits terrifiées, ne sont rien en comparaison de celle que nous venons de vivre. Onze blessés pour quatorze personnes, comment peut on émotionnellement survivre à ça ? Moi, François et Sophie, avons été épargnés je ne sais pourquoi, et pourtant je me sens mortellement blessée au fond de mon être. La vision de mes camarades effondrés dans les transports me hante. La plupart d'entre eux, grâce à la protection de nos tenues de combat, n'ont « par chance » que des côtes cassées, ils peinent à respirer et se tordent de douleur en fonction du nombres d'os qui sont encore intacts. On ne peut soigner ces blessures, seulement attendre et calmer la souffrance en priant pour ne pas qu'elle se transforme en de violentes pneumonies, qui avec nos médiocres moyens, leurs seraient mortelles.

Ceux là pouvaient encore marcher, ce n'était plus le cas de nos blessés graves. Faut il vraiment que je les énumère ? Je m'y refuserais bien, mais je ne peux pas oublier le moindre détail de ce coucher de soleil sur les ruines et de la nuit de souffrances et de larmes qui s'ensuivit. D'abord il y a Zoé, elle ne s'est pas cassé la jambe contrairement à ce qu'on a d'abord cru. Simple mais méchante foulure, cela aurait pu paraître une excellente nouvelle si elle n'avait été victime d'un traumatisme crânien dû au crash. Nous ignorons quand elle reprendra conscience, ni même si cela se produira ...

Pour les balles de gros calibre de la mitrailleuse d'un l'hélicoptère, les protections ne sont rien de plus que du papier. Malgré un tir ajusté mortel, Élisa reçus en contrecoup trois balles qui la traversèrent de part en part. Quand nous avons fait poser nos transport d’extraction sur sa position, l'hémorragie était déjà bien avancée. Elle a reçus une transfusion sanguine dans les temps, mais est elle aussi toujours sans connaissances. Sa perte est peut être la plus dure que j'ai eu à encaisser.

Damien est défiguré, la visière de son casque stoppa la balle qui aurait pu lui être fatale, mais elle vola ensuite en morceaux qui ravagèrent son visage. Il est conscient, et c'est loin d'être une bonne chose, c'est même le seule à qui j'aurai souhaité un profond coma. Il a pleuré ou hurlé de rage jusqu'à l'épuisement. Nous avons pu extraire chaque éclat de verre, mais il portera désormais le stigmate à jamais, scarifié par le cauchemar.

Et enfin, il y a Louis, tristement plus meurtris. Il s'est volontairement mis à découvert pour abattre  l'obstacle qui gênait le tir d'Élisa, et bien qu'elle détruisit les mortiers grâce à lui, parmi les derniers obus tirés, il y en eu un qui termina sa course à même ses pieds. Son arme massive, absorba une grande partie du choc et du shrapnel. Elle protégea sa tête et son torse, mais pas son bras droit, l'amputer est peut être la chose la plus traumatisante que j'ai jamais eu à faire ... je veux me réveiller ! Je veux qu'on nous rende Arès !

56 jour : Damien

L'eau glacée continue de s'écraser sur mon visage, glissant le long de ma peau, remplissant les cratères et les sillons qui la parsèment désormais. J'ai perdu la notion du temps, une, deux, ... ? Depuis combien d'heures suis je assis dans cette douche froide ? Au fond cela m'est presque égal, le temps m'est égal, mes habit lourdement gorgés d'eau m'indiffèrent, la température qui me fait encourir une hypothermie est insignifiante. Ma bouche, mes yeux, ce qu'il reste de mon nez, tout me brûle d'une chaleur que même l'eau, aussi glaciale soit elle, ne peut altérer. Et pourtant, ces mêmes mots, ces mots qui résonnent dans ma tête, je n'en comprend toujours pas le sens.

J'ai mal, une douleur insoutenable, que la morphine ne dissipe pas. Mais ce qui me fait réellement souffrir, c'est cette expression commune à tous lorsqu'ils me voient, je leur inspire de la pitié. Pas une pitié de ce que j'endure, pas une pitié de ma douleur, une pitié envers ce que je suis devenu. Ils me dévisagent, pensent ils me choquer de leurs regards ? Ou bien mon apparence leur donne elle simplement envie de verser à nouveau des larmes ? Je ne suis plus qu'un épouvantail, symbole de souffrance. Cet état de fait, est une douleur qui brûlent encore plus fort que les cicatrices du carnage. Mais pourtant, toujours ces mêmes mots qui résonnent en moi ...

Zoé et Louis sont encore inconscients, mais Élisa a doucement repris connaissance. Nous nous sommes tous porté à son chevet, chacun à notre tour. Notre survie, ne la lui devons. Faible et épuisée par l'hémorragie, elle riait tendrement à chaque félicitation. Personne ne lui avait encore parlé de Louis, mais elle se doutait probablement de quelque chose, ne serait ce que pour ne pas l'avoir vu. Elle savait seulement pour Zoé et cachait courageusement son inquiétude. Je me suis présenté à elle en dernier, je ne l'imaginais pas se comporter différemment des autres, mais je le faisais par respect.

Pourtant, lorsqu'elle m'aperçut, le visage défiguré par les scarifications et le sang coagulés, les traits effondré par la douleur et la honte, elle sourit. Pas une seule seconde je n'ai imaginé qu'elle pouvait se moquer de moi, mais en l'absence de cette hypothèse, je suis resté hésitant face à ce sourire, n'en comprenant pas l'origine. Et c'est là qu'elle l'a dit :

« Je suis tellement heureuse, j'ai cru te voir mourir. »

Je ne sais pas quels mots placer sur ce que j'ai ressentit, mais j'en est été profondément choqué. Depuis je suis là, assis dans cette douche glaciale, le visage tourné vers cette pluie vivifiante qui n'en finit pas de tomber, sans trouver de réponses à des questions que je ne me pose pas. Je ne suis plus sûr de rien, la vie a t'elle tant de valeur à ses yeux peu en importe le coût ? Elle m'a rappelé que même dans la douleur, dans la honte et les sacrifices, Je suis toujours en vie, et que c'est tout ce qui importe. Je commence lentement à comprendre pourquoi Arthur en faisait son héritière, et j'ai peur pour elle. Personne n'ose l'affirmer, ni même le penser, mais la réalité est là. Nos chefs ne peuvent remplacer notre dieu, nous ne connaîtrons plus la victoire sans en payer le prix. Il savent que nous commençons à regretter celui que nous avons haït, et ils feront tout pour éviter que son souvenir ne vienne entraver leur règne, quitte à éliminer le successeur. Maintenant j'ai peur pour la vie de celle qui a redonner un sens à la mienne.

57ème jour : Le dieu de la mort

«Il» les réveilla à neuf heure comme coutume, mais nul ne combattrait en ce jour, faute de combattant. Les armes de corps à corps étaient les troisième armes spécialisées à être entrées en jeu, c'était donc au troisième cycle qu'aurait lieu l'épreuve individuelle pour remporter l'armes élémentaires du combat rapproché. Mais avec la mort d'Arès, l'équipe belge n'avait pas sa place cette fois-ci. Ce n'était pas pour déplaire à ceux-ci, trop affaiblis par leur dernier échec pour s'en remettre aussi vite. Le temps que les autres participants fassent le trajet jusqu'au site de l'épreuve. Le groupe eu un avance confortable pour déjeuner dans leur baraquement tout en scrutant le moment où l'écran géant s’allumerait. Ils avaient même déplacer les civières des leurs inconscients, histoire de continuer à guetter un éventuel réveil. Élisa, toujours affaiblis par l'énorme quantité de sang qu'elle avait perdu, était également allongée sur un matelas aux côté de Louis, depuis son propre réveil, elle ne quittait plus le chevet se son petit-ami.

Le terme était resté malgré les situations amoureuses particulières que traversait le groupe. La passion et le sexe étaient les deux choses qui avaient permis aux jeunes adultes d'occuper leurs journées sans sombrer dans une mélancolie permanente. Mais à bientôt deux mois de leur enlèvement, des relations de longues durée sortaient du lot alors que la plupart se faisaient et se défaisaient par peur de disputes amoureuses qui auraient pu semer la zizanie quand le groupe avait plus que jamais besoin de se fier les uns aux autres. Le terme de petit-ami(e) n'était plus en usage que pour quelques cas, c'est à dire celui de Louis et Élisa ou de Nathan et Camille. Les autres, s'ils étaient amenés à aborder le sujet, employaient de préférence le terme d'amant(e). Cet usage aurait pu paraître choquant chez des jeunes de cet âge, mais la situation les avait poussé à rapidement changer de mentalité et à gagner en maturité. Les galipettes nocturnes restait un sujet tabou, mais mis à part un ou deux réticents, la chose était devenue banale et presque nécessaire au moral du camp. Les relations qui duraient n'en suscitaient pas moins l'admiration, car si les changements régulier de couple limitaient de possibles mésententes, ils n'épargnaient pas les sentimentaux.

Lorsque l'écran s'alluma enfin, il dévoila une sorte de plateforme de béton grande comme à peine un terrain de tennis. La caméra prenant un peu de recul, il reconnurent le plus grand immeuble encore debout des ruines. Un à un, un balais d'hélicoptères déposa les six participants. Ils se dévisageaient, restant à l'écart les uns des autres, ces épreuves avaient été jusqu'à présent, leurs seules contacts physiques entre eux. Pour l'instant, eux comme leur camarades spectateurs, ignoraient ce qu'on attendait d'eux, mais ils redoutaient tous d'avoir à s’entretuer. Ils regardaient tous dans la même direction, quelque chose que les caméra ne montraient pas. Cela attira la curiosité des plus observateurs, mais très vite détournées par les instructions qui venaient d'être donnée. Ils les reçurent à l'écran en français, mais chaque joueur les avaient probablement dans sa propre langue via leurs casques. A ce propos, ils apparut très vites à tous qu'ils portaient exactement les mêmes casques et tenues. Seule la couleur divergeait, certaines d'un gris foncé tigré comme celles des belges, d'autres d'un kaki militaire digital ou d'un bleu grisâtre aux formes triangulaires. Mais les présentations furent vites faites lorsqu'on leur demanda d'ôter leurs casques.

Arthyum et Nick, l'allemand et l'irlandais, ainsi qu'un danois au nom imprononçable, maniaient des doubles griffes. Le principal atout de cette arme était de permettre le maniement d'un ou d'une paire de pistolets simultanément avec les lames, apparemment interdits par l'épreuve, l’intérêt des griffes s'en trouvait diminuer mais elle devaient rester supérieur par rapport à ceux qui maniaient l'épée. Ils répondaient aux noms Corentin, Robin et Hadès. Le premier était Français, il paraissait plus fort que les autres, il devait faire un bon mètre quatre-vingt-dix et avait de très larges épaules. Sa carrure seule ne déterminait pas sa force réelle, mais elle impressionnait grandement. La seconde ressemblait très pour trait à Emily, celle qui s'était présentée comme le leader des anglais lors du combat commun en simulateur. Certain derrière leur écran , pariaient sur un lien de parenté tant la similarité était frappante. Seule fille, fluette par dessus le marché, elle semblait très mal partie. Hadès lui, se reconnaissait aisément. Son don de dieu, n'était autre qu'une énorme bouclier, probablement pare-balle, similaire à ceux qu'employaient les forces spéciales de la police qui prenaient d'assaut des bâtiments lourdement gardés. Ce n'était pas une arme élémentaire, mais elle n'en restait pas moins unique et terriblement efficace. Armé ainsi et de son épée, il avait des airs de chevalier prêt au combat.

Quand enfin les présentations se terminèrent, les caméra montrèrent ce détail si particulier jusqu'à présent masqué. A l'opposé du toit, sur un trône de béton, reposait une statue noire représentant un guerrier en armure stylisée, la tête masqué sous la capuche d'une cape tout aussi sombre. Il tenait dans sa main droite une faux. Celle-ci n'était autre que Blaze, l’élémentaire de feu et récompense de cette épreuve. Contrairement aux fois précédentes, où l'arme n'avait été dévoilée qu'à la fin de celles-ci, elle était ici largement mise en scène dans une interprétation artistique de la faucheuse. Probablement pour encourager les candidats à s'affronter. On combat avec plus d'ardeur quand le trophée est juste sous vos yeux. Les règles étaient simples, en plus de l’inébranlable interdiction de tuer un membre d'une autre équipe, il suffisait juste d'imposer sa force aux autres concurrents de manière si féroce qu'ils abandonneraient et qu'aucun n'oserait vous empêcher de vous emparer de Blaze. Le poing qui maintenait l'arme ne se déserrerait pas tant que cette condition ne serrait pas remplie. Enfin, elle ne reviendrait à personne si aucun ne parvenait à s'imposer. A peine la dernière phrase terminée, Hadès se lança le premier dans la mêlée, en se jetant bouclier en avant sur l'Irlandais. Celui-ci ne pu arrêter une telle charge à la seule force de ses bras et bascula sur le dos, une fois à terre il eu juste le temps nécessaire pour croiser ses griffes et parer le coup d'épée. C'était un signal, les quatre autres participants se lancèrent également des duels à deux, avec une froide détermination dont on les aurait cru incapables alors qu'ils se dévisageaient quelques minutes plus tôt.

Tentant de prendre l'ascendant grâces à leurs armes, les griffes attaquèrent les épées. L'allemand chargea l'anglaise, le danois fit de même avec le français, bien que nettement moins confiant au vu de la carrure de son adversaire. Ceux-ci, contre-chargèrent, Robin passa sous le coup de son adversaire et glissa sa lame entre deux griffes, de sorte à pouvoir tordre le bras d'Arthyum, mais celui-ci suivi le mouvement de son bras de tout son corps pour éviter la blessure. Se retrouvant sur le dos à son tour, il roula sur le côté pour éviter un coup vertical, puis roula à nouveau contre l'épée pour désarmer momentanément son adversaire. Il tenta deux coups directs à la poitrine, mais la jeune femme stoppa net ses griffes à peine à quelques centimètre de son armure, en les bloquant au niveau des poings d'Arthyum, entre les deux lames, à main nue. Les images enchaînèrent sur le duel qui opposait le Danois à Corentin. Et il s'en était visiblement passé des choses en si peu de temps, le colosse lui avait arraché l'une de ses paires de griffes en lui tordant le poignet au passage. Puis jaugeant son adversaire comme l'aurait fait un fauve face à une proie blessée, le français entama une nouvelle frappe sur le flanc que le danois n'eut pas d'autre choix que de contrer avec l'arme qu'il lui restait. Corentin avait alors le chant libre pour lui asséner un violent coup de poing dans les côtes par la gauche. Son adversaire s'effondra au sol. Le combat aurait pu s'arrêter là mais le français ne voulait pas en rester là. Il saisit son adversaire par le bras qui tenait encore la seconde paire de griffer et l'extirpa lentement du poignet sans ôter les fixation, arrachant des cris de douleurs au danois.

Cette scène ne les laissa pas indifférents, derrière l'écran ils assistaient à la scène, stupéfait d'horreur face à la cruauté de leur ennemi. Au final, hurlant sa reddition dans la douleur, le garçon s'effondra sur le dos, ne bougeant plus, si ce n'était ses mains tremblantes. La caméra revînt ensuite sur le combat qui opposait l'irlandais et le dieu suisse. Les images devaient être légèrement décalées car le combat repris là où ils avait commencé. Nick était malin, il comprenait le net avantage que le bouclier conférait à Hadès dans la bataille, aussi après un nombre conséquent de passes et de contres des deux partis, entama t'il de bloquer l'épée d'Hadès et d'écarter le bouclier de ses autres griffes. Pour au final, décoché un puissant coup de pied dans le ventre d'Hadès. Mais il ne tomba pas à la renverse contrairement aux attentes, et contre-attaqua immédiatement d'un coup de pommeau à la tête, puis il projeta à nouveau l'irlandais à terre en mettant toute sa masse derrière son bouclier. Une fois son rival à terre, complètement écrasé par le poids du mur d'acier et de son porteur, la pointe de l'épée contre sa tempe, Nick abandonna. De son côté, Robin était venu à bout don son adversaire, de la même manière qu'elle l'avait bloqué, à mains nues. A grands coups de poings et de pieds, bloquant quelques fois avec sa lame ce qu'elle ne parvenait pas à esquiver, elle avait grandement affaiblit Arthyum, qui, après avoir réalisé la taille du fossé qui le séparait du trio de tête, jeta l'éponge avant que son état n'empire.

Les trois plus faibles d'entre eux à terre, les trois épées encore debout se toisaient du regard. Même si leur yeux n'étaient pas visibles sous les visière des casques de combat, on devinait leur attitude à leur gestuelle. Hadès était arrogant, ils faisaient de petits pas sur le côté et lançais ses armes légèrement en avant avant de les ramener vers lui, comme pour les défier à venir l'affronter. Corentin, lui, était impassible. Il était stoïque et posait son regard sur ses adversaires tour à tour, les jaugeant avec un mélange de précaution et d'assurance. Robin elle, ramassa son épée et se replaça en position de combat, une jambe en arrière, comme prête à recevoir la charge de n'importe lequel des deux. D'un côté, le dieu au bouclier, de l'autre un colosse sans pitié et en dernier une fée fragile mais agile. L'épée avait surpassé les griffes, certes plus efficaces contre une masse de démons avec des pistolets, mais moins maniables dans un duel. A présent, la tension était à son comble, les trois épées se battait pour la flamme. C'est alors qu'Hadès fit un geste qui indigna les spectateurs, il s'assit. Aussitôt, Corentin se jeta sur Robin. Hadès avait bien compris que celui-ci éliminerait d'abord la fille qu'il jugeait la plus faible avant de s'en prendre à lui, et le faisait ainsi comprendre à toutes les autres équipes par ce geste dénué de toute forme de respect.

Ne pouvant résister à sa force brute, ne serait ce que pour bloquer le moindre coup, Robin esquivait par de petits bonds chacune des larges passes du français, il tentait de la faucher comme les blés. En temps normal elle l'aurait laissé se fatiguer, mais dans le cas présent, son adversaire était bien trop endurant pour cela, à ce rythme, elle risquait même de se fatiguer bien plus vite que lui, elle devait agir. La grâce dont elle faisait preuve depuis le début de l'épreuve, et la cruauté et l'arrogance de ses rivaux la donnaient sans nul doute favorite de cette épreuve. Mais en haut de ces ruines, nuls cris, nul ferveurs pour l'encourager, elle ne pouvait compter que sur elle même. Déviant l'épée ennemie vers le haut, elle se replaça en garde. Corentin fu surpris par le brusque changement de stratégie de l'anglaise, mais comptant encore et toujours sur sa force brute, il entama une nouvelle passe. Et, sans comprendre comment, elle n'essaya pas de le bloquer. Au contraire, il avait même l'impression qu'elle laissait aller son épée, poussée par la sienne. Il réalisa trop tard qu'elle avait retourné son atout contre lui en se servant de sa force pour donner plus de vitesse à sa lame. Une vitesse suffisante pour trancher la protection offerte par l'armure et venir mordre la chaire du genou de l'homme. Hébété, il ne pu esquiver le moulinet qu'elle entama avec son arme pour le désarmer.

La plaie était conséquente, le sang coulait abondamment, et il n'avait plus de quoi continuer le combat. Pointant son épée droit sur lui, elle l'invita à abandonner. Mais il ne montra nul trace de reddition, pire encore il recula jusqu'à atteindre le bord du toit, le bord d'un gouffre de quarante mètres. Elle insista sur sa lame, comme pour ré-appuyer sa demande de reddition, mais il ne se rendit pas. Sans que personne ne comprenne pourquoi, il se laissa tomber, vers une mort certaine. Elle, comme tous ceux qui la regardaient derrière leurs écrans, restèrent stupéfaits par la tournure des événements. Le souffle coupé par ce qui venait de se passer, elle ne vit pas arriver le coup de bouclier derrière le haut de son crâne. Elle s'effondra à deux pas du précipice, dans son dos, Hadès riait.

Hadès : « C'est trop facile ... »

Il se pencha vers elle et lui retira son casque. Puis, l'attrapant par les cheveux – ce qui la fit hurler de douleur – il la fit pivoter pour être face à face avec elle.

Hadès : « Alors gamine, tu te rends ? »

Pour toute réponse, elle lui cracha au visage. Courroucé, il la repoussa en arrière avant de lui donner un bon coup de botte dans les côtes, la repoussant encore un peu plus près du bord vertigineux du toit. Leurs regards se croisèrent à nouveau, il attendait qu'elle le supplie, mais elle garda une expression fière et haineuse.

Hadès : « C'est dommage pour toi, mais ça m'arrange très bien. Les règles n'existent que pour protéger les faibles, je vais te tuer pour prouver à tous que moi et les miens vous sommes supérieurs. Les règles l'interdisent ? Qui va les faire respecter ? Qui va m'empêcher de te tuer !? »

Et il abattit sa lame sur sa tête mise à nu. Dans le baraquement, c'était la folie, certains regardaient sans sourciller, résolus, alors que d'autre étaient pris de panique à l'idée d'avoir à assister à une mort en direct. Certes ils avaient tué bien des démons, mais là il ne s'agissait pas de quelqu'un qui cherchait à vous donner la mort, mais bien d'une exécution pure et simple. La lame fendait l'air, presque au ralenti pour les spectateurs.

Hadès : « Personne ne m'empêchera de tuer ! »
« Si, moi. »

Robin était pétrifiée de terreur, elle avait vu la lame s'abattre, elle s'était vu mourir, et pourtant, la mort elle même l'avait épargné. Le trône de pierre vide, Blaze avait stoppé la lame. Ce qu'ils avaient tous prit pour une statue, n'en était pas une. Bien plus haut encore que le français ne l'était, une armure d'acier aux couleurs sombres, un chevalier noir s'était interposé. Hadès n'essaya pas de le cacher, il était aussi surpris que tous ceux qui assistaient à la scène. Il s'était levé et avait arrêté l'épée avec l'arme élémentaire.

Hadès : « Qui es tu vermine ? »
« Nommes moi comme il te plaira, je me moque bien de la pourriture qui sort de ta bouche, je condamnerai tes actes et non tes mots. Mais si tu veux une réponse à tes question, alors saches que je suis celui qui t'empêchera de braver les règles, le dieu de la mort : Thanatos »

La tension était soudainement retombée, la terreur avait fait place à l'incompréhension. Un nom seul ne suffit pas pour savoir à qui vous avez affaire. Mais le groupe comprenait bien de par ses mots qu'il se présentait comme une sorte d'arbitre. Mai il ne laissa à aucun le temps de méditer sur sa personne et d'un mouvement vif, fit voler la lame hors des mains d'Hadès avant de lui envoyer le manche de Blaze en pleine tête. A son tour, il tomba à terre et vit la lame fondre sur lui avant de s'arrêter, à quelques millimètres de ses yeux.

Thanatos : « Ceci est le premier et dernier avertissement. Je suis votre garde-fou, je me chargerait personnellement de ceux qui défieront les règles, et ce dans le seul but de garantir votre propre sécurité. Tu es disqualifié pour tentative de fraude aux règles »
Hadès : « Je m'en moque, j'étais le dernier debout, Blaze me revient de droit, les règles elles même le disent ! »
Thanatos : « En effet, mis à part toi il ne restait plus personne en jeu, et maintenant que tu es disqualifié, les règles prévoient que l'arme ne reviennent à aucun d'entre vous, c'est à dire à moi. »
Hadès : « Dis moi que c'est une blague raclure ! Tu l'as fait exprès. Et elle ? Elle a tué le français et tu ne la condamnes pas ? »
Thanatos : « Suffit ! Épargnes me moi tes enfantillages, Corentin s'est donné la mort de son plein gré et rien n'interdit cela, sinon chacune de vos équipes auraient été pénalisées. Maintenant relevez vous, vous cinq, et repartez chez les vôtres, l'épreuve est terminée. »

Les dernières images reçues furent celles des hélicoptères qui revenaient chercher les participants. Dans la cantine du campement, on pouvait entendre les mouches voler, personne n'avait quoi que ce soit à dire après ça. Un nouvel élément de taille venait d'entrer en jeu, un terrifiant arbitre armé d'un élémentaire dont ils ne connaissaient pas encore le vrais pouvoir, que ce soit celui de l'arme ou de son porteur. Une seule chose était sûre, à présent armé de la sorte, il incarnait on ne peut mien la mort, la grande faucheuse, et cela était des plus sinistre. C'est alors que quelqu'un se décida enfin à rompre le silence.

Louis : « Super, un emmerdeur supplémentaire ... »

Élisa hurla de joie et se jeta sur lui au point de presque l'étouffer. L'ambiance revînt d'un seul coup, Louis était  de nouveau conscient. On en fit immédiatement la fête, on ressortit l'alcool et les sucreries, Élisa, elle, n'aurait lâché son cou pour rien au monde. Malgré le vide laissé par l'absence de son bras droit sous le drap, on évitait d'y penser et on fit tout pour le faire rire et sourire, même si au fond, tous savaient que la perte de son bras - remplacé par un moignon au niveau du coude – devait être pour lui un choc terrible à encaisser. Un peu à l'écart du groupe, Damien regardait la scène avec amusement, il avait prit Louis en pitié l'espace d'un instant, puis comprenant que c'était ce qui le faisait le plus souffrir à peine un jour plus tôt, il s'était mis à sourire à son tour.


Dernière édition par alexy999 le Ven 9 Aoû 2013 - 21:04, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Hells Island   Hells Island - Page 7 Icon_minitimeJeu 8 Aoû 2013 - 18:01

Chouette, chouette, chouette, la suite !!! Depuis le temps que je l'attendais.
En à peine quelques mots, on est tout de suite remit dans l'ambiance.
Hâte de voir la suite de l'histoire et d'en savoir un peu plus sur ce Thanatos qui risque de devenir un personnage important, espérons le aussi charismatique que l'était Arès.
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MessageSujet: Re: Hells Island   Hells Island - Page 7 Icon_minitimeJeu 8 Aoû 2013 - 19:54

J'adore la façon dont tu fais évoluer Hades, son caractère et sa manière de voir les choses, un peu brutus et sans pitié mais pas con, le genre de mec dont il faut vraiment se méfier quoi ^^

J'ai adoré Hunger Games, et le fait que le principe général soit le même, même mieux à mon goût, fait que ton histoire est très accrochante, les personnages sont chacun attachants et tu fais très bien ressortir leurs différentes façons de penser, bravo a toi et vivement la suite!
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MessageSujet: Re: Hells Island   Hells Island - Page 7 Icon_minitimeVen 9 Aoû 2013 - 21:13

Merci-merci Laughing 

Désolé pour les fautes de frappes, je n'avais pas encore fait la relecture du dernier jour avant de poster les trois. Et oui bien vu, Thanatos, au même titre qu'Arès, va être un personnage clé. Je voulais même en faire la couverture du roman, mais à ce jour cela n'est pas encore fait car je ne me suis toujours pas décidé sur l'apparence exacte de Blaze. Mais j'essayerai de choisir vite et de vous faire parvenir cela histoire que vous ayez une idée de ce à quoi il ressemble et de son armure.

La suite très vite tongue 

PS: Darris, à quand la suite de la tienne d'histoire ?
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MessageSujet: Re: Hells Island   Hells Island - Page 7 Icon_minitimeSam 10 Aoû 2013 - 13:52

alexy999 a écrit:

PS: Darris, à quand la suite de la tienne d'histoire ?
Oui, il faudrait que je m'y remette.
J'ai eu quelques soucis à un moment ce qui fait que j'avais mis tout ça en pause. Seulement depuis j'ai un gros manque de motivation à me remettre à ce récit.
En revanche je me suis lancé dans un autre style d'histoire.
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MessageSujet: Re: Hells Island   Hells Island - Page 7 Icon_minitime

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