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 [Sci-Fi] Si la Vie vous Prend

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Tepec-Inzi
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MessageSujet: [Sci-Fi] Si la Vie vous Prend   [Sci-Fi] Si la Vie vous Prend Icon_minitimeDim 16 Avr 2006 - 19:30

Bon je poste ici un truc que je suis entrain d'écrire parce que j'aurais besoin d'avis, si jamais certains de vous se sentent d'humeur à lire ça tongue
Bon je m'y suis repris à maintes fois sur les parties que je vais poster, et donc si jamais vous avez trouvé un jour ça, il se peut que ça aie changé !

Donc voilà le prologue :

__________________________________________________________

PROLOGUE

Il marchait dans les rues sombres de la ville, ne croisant que de grandes ombres déformées. Le ciel était étrangement noir, et même les lumières des lampadaires semblaient se cacher de cette nuit terrifiante. Son long manteau de velours rouge se mouvait derrière ses pas, ondulant gracieusement à chacun de ses mouvements et paraissant plus majestueux que les ombres. Il avait le visage très grave, et marchait d’un pas déterminé. Le seul élément insolite, presque comique sur cet être terrifiant, une corde de pendu pendait à son cou – lui-même pendu quelques heures plus tôt – et le gênait lorsqu’il se tournait pour vérifier si seule sa paranoïa le suivait où si elle était accompagnée de quelques poursuivants. Tout le monde était visiblement blotti chez lui, loin du froid nocturne menaçant, ce qui le dérangeait, car dans ces conditions son repas ne viendrait pas seul … Il serait donc obligé de le chercher, et comme un cou n’est que rarement seul chez lui, la tâche risquait d’être encore plus ardue qu’à l’habitude.

Il pressa donc le pas, en se retournant pour regarder derrière lui de plus en plus fréquemment, car il l’avait senti, ou plutôt Les avaient sentis. Des hommes aussi discret qu’un chat aux pas de velours en quête d’une proie le suivaient depuis à présent un certain moment, bien qu’il ne puisse pas dire combien de temps exactement.

Sa course s’accéléra encore, et il se mit à passer par les petites ruelles de la ville aux immeubles aussi haut que les montagnes et plus terrifiants que les dieux. Il courait à présent aussi rapidement que le lui permettaient ses jambes, et ses poursuivants semblaient pourtant ne pas faiblir ou perdre même un pas de distance. Il monta alors sur une échelle de secours plantée là sans raison apparante si ce n’était de l’aider, grimpa comme une araignée contre le mur en restant le plus silencieux possible. Une fois sur le toit de l’immeuble, la poursuite continua, et ce fut après quelques sauts entre des buildings qu’un premier bruit de chute se fit entendre. Le poursuivi sourit sadiquement en pensant à la douleur qu’avait dû ressentir le pauvre homme, douleur que lui ne pouvait plus depuis peu sentir.

A bout de souffle, le traqué s’arrêta derrière une sorte de pigeonnier, où il essaya de reprendre un rythme respiratoire moins proche de celui d’une carpe. Essaya seulement car il ne respirait plus, et ne pouvait plus éprouver de fatigue. Fort de sa stupide découverte, il réalisa qu’à l’origine le chasseur, le tueur, le buveur d’hémoglobine que tout le monde redoutait en cette étrange soirée, c’était lui. Toujours plus fier de ses capacités physiques et de la peur qu’il causait, mais pas aussi arrogant de sa stupidité qui avait fait qu’il n’avait pas réalisé cela plus tôt, il se retrouva nez à nez avec ses poursuivants. Ils étaient quatre hommes de noir vêtus, sans doute pour être plus discret. Ils avaient en leur possession des armes à feu, engins barbares en cette époque avancée. L’un d’eux brandit l’arme et tira dans le corps de l’imbécile brute, qui sentit – non, en fait qui ne sentit pas – la balle traverser son corps. Lui, pour riposter, sortit ses poings de ses manches, et, à une vitesse ahurissante, les quatre malheureux chasseurs se retrouvèrent à terre, le tireur ayant eu droit en prime à deux trous dans la nuque, mais quelques litres de ce liquide rouge si vital en moins ...

___________________________________________________________

La suite prochainement.

Tepec
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MessageSujet: Re: [Sci-Fi] Si la Vie vous Prend   [Sci-Fi] Si la Vie vous Prend Icon_minitimeDim 16 Avr 2006 - 20:07

vraiment bien comme debut d'histoire clap
l'intrigue est tres bien mise en place et on ne s'atend pas a ce que l'homme soit un vampire(au depart je pensais que c'était un zombie et non tout faux).
l'histoire se passe a quelle époque(la notre,2020 ou futuriste)?
voila a+ et bonne continuation.
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Tepec-Inzi
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MessageSujet: Re: [Sci-Fi] Si la Vie vous Prend   [Sci-Fi] Si la Vie vous Prend Icon_minitimeLun 17 Avr 2006 - 12:14

Merci merci pour ce commentaire !

Pour l'époque, en fait je n'ai pas vraiment cherché à la définir, parce que donner une date comme 2020, ça donne aussi une date de péremption à la chose, et dire que c'est tout bêtement futuriste nous en éloigne ... Donc c'est un peu compliqué, mais je dirais que c'est de la longue anticipation tongue
Bon, plus de détails dans la suite.

______________________________________________________________

CHAPITRE I

* * *

Nous sommes donc dans un futur proche, où les régimes démocratiques ont tournés vers des dictatures totalitaires, en laissant croire au peuple ce qu’il veut. L’engin gouvernemental est la télévision, si bien que les panneaux publicitaires archaïques ne sont aujourd’hui guère plus que des téléviseurs géants où ne passent que pseudo-informations et publicités. La population est d’un côté du monde totalement dévouée aux dictateurs que l’on nomme présidents pour des « questions d’éthiques » , et de l’autre le chaos total s’est installé à cause d’un égoïsme ne semant que les graines du Malin, si Malin plus terrible que l’Homme il existait … Ces deux mondes totalement opposés sont appelés Etat le l’Harmonie et Etats de la Tyrannie. Le deuxième monde ne porte pas vraiment bien son nom, puisqu’en fait les deux types de gouvernements qui dirigent ces populations fonctionnent sur les mêmes principes et de la même manière ; seules les mentalités sont différentes, et ici on ne peut faire aucune distinction de bien ou de mal comme le font pourtant les gouvernements, bien que celui qui serait clairement indiqué comme refuge de tous les terroristes et autres personnes considérées comme tels par l’Etat de l’Harmonie serait l'autre camps, le aussi appelé monde 573, signifiant le nombre recensés d’Etats en ces lieux incertains. Au moment de l’histoire, une grande campagne contre cet axe du mal est mené par le M.U.H , le Monde Uni de l’Harmonie, et une guerre sans précédent voit le jour sous les pluies de projectiles en tout genre, mais également meurtriers. Une trêve fragile et instable est cependant mise en place en l’an 0 du Renouveau, ce qui fait à peine 2 ans avant le déroulement de cette histoire. Durant cette pénible trêve aussi fébrile que relative, de nombreux troubles des deux côtés ont permis à des extrémistes – enfin les fous que l’on classe dans cette catégorie – de monter en puissance jusqu’à ce qu’ils puissent émettre des articles par l’absolue arme de doctrine, cet objet médiatique par excellence qu’est la télévision. Alors que ces derniers, tous des religieux en quête de la voie du salut, renouent avec les légendes passées, des actes étranges commencent à être recensés de part et d’autres des deux mondes, ce qui causent une panique terrible et ce qui permet aux gouverneurs de se taper dessus une fois de plus. En effet, ces troubles sont des raisons pour accuser ses rivaux et en profiter pour montrer sa suprématie …

Des rumeurs aussi terrifiantes que pittoresques apparaissent : on raconte que des êtres exsangues – aux deux sens du terme – répandraient la terreur de toute part, et qu’ils chercheraient à exterminer la race des hommes, alors qu’ils en dépendent … Des troupes de choc appelés sani issues de l’alliance des deux mondes sont envoyés là où les rumeurs se font plus fortes pour tuer lesdits monstres, ainsi que ceux qui osent proférer de telles hérésies.

Plus affolant encore, un nouvel ordre religieux du monde 573 voit le jour : une inquisition dans ce siècle, avec des moyens impressionnants et un budget quasi-illimité dans le domaine de la désinformation et celui de la recherche théologique, ce qui leur permet de gouverner les malheureux civils survivants sans aucune difficulté. Cet Ordo Santum Spiritu dirige une partie des troupes de choc et tente depuis peu d’étendre son influence partout sur les restes de cette misérable planète qu’un épais nuage de pollution recouvre presque complètement et refroidit terriblement.

Au commencement de ce récit, alors que des villes entières sont rasées de la carte pour des raisons douteuses telles que hérésie générale de la population et besoin urgent de rédemption dans ces zones , un gouverneur indépendant du monde 573 tente désespérément de protéger sa zone de pouvoir, mais les sani ne l’entendent pas de la même manière … Le salut par la flamme est le seul moyen d’accorder le pardon à ses hérétiques.

* * *

Voilà qui pourrait clarifier un peu la situation, bien que je trouve après relecture ce passage un peu trop "terre à terre" ... Enfin, à vous (toi) de me le dire !

Tepec
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Tepec-Inzi
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MessageSujet: Re: [Sci-Fi] Si la Vie vous Prend   [Sci-Fi] Si la Vie vous Prend Icon_minitimeMar 18 Avr 2006 - 12:56

Bon la suite :

______________________________________________________________

* * *

Depuis son bureau, il voyait tout. Etant dans le seul bâtiment digne de ce nom à avoir encore quatre murs et un toit – et même une cinquantaine d’étages – de tout ce qui avait été la ville qu’il gouvernait, il n’avait jamais été aussi content de voir tout ce béton et ces vitres par-balles. Des impacts rendaient les vitres presque opaques, cette matière pourtant si claire, transparentes, pure … Elle aussi souffrait de la bêtise humaine, et comme si ça ne suffisait pas, une nouvelle race aussi stupide que la première était visiblement apparue, de nulle part, sans véritable raison.

Le bourgmestre Berlandau scrutait le paysage sinistré, aussi noir qu’avant, mais avec les immeubles et les fous de la rue en moins. Plus aucune voiture ne traversait les incroyables avenues, à présent complètement défoncées, comme déracinées par endroit. Seuls quelques tanks aux formes agressives et aux équipements tout aussi peu engageant passaient en ces endroits, et les derniers protecteurs de la ville se réfugiaient dans le bâtiment pris d’assaut. Ses hommes n’avaient plus d’issues, ils mourraient bien vite face aux troupes de choc et l’OSS , mais il lui restait une chance à lui. Dans sa lâcheté traitement peureuse, il avait appelé un speeder antigravitationnel afin de s’assurer une petite chance de s’enfuir alors que ses fidèles soldats le protègeraient jusqu’à la mort, qui ne tarderait pas à les emmener dans les abîmes du présumé enfer. Le speeder était sur le toit, aussi le lâche ne tarda pas à prendre son ascenseur personnel pour y accéder, mais cet ascenseur avait été désactivé. Ses chances s’amincissaient encore, bien qu’elle n’étaient déjà qu’une poussière dans une infinité de néant et de mort. Les escaliers n’étaient pas loin de son bureau, et bien que sortir par ce chemin serait périlleux, il allait essayer de sauver sa peau et sa graisse par ce passage. Dans un élan de courage – enfin, ce qui semblait être du courage pour lui, car de sa vie, l’acte le plus courageux qu’il aie jamais entrepris consistait à mettre deux sucres dans son café au lieu d’un – il ouvra la porte de son bureau, observa en une fraction de seconde le couloir avant de partir en trombe dans l’escalier sombre que son rang hiérarchique ne lui avait jusqu’à présent pas permis d’utiliser. Son corps gras et ses jambes usées à force d’être restées dans la même position le firent tomber à plusieurs reprises, mais comme poursuivi par un horrible prédateur, il continuait sa course, jusqu’à arriver enfin sur le toit. Là, sous une pluie aussi violente que non-naturelle il vit avec désespoir des troupes de choc s’approcher de lui, toute arme hérissée vers Berlandau. Alors qu’il pensait enfin pouvoir partir de ce monde ignoble, pensant que son heure était enfin venu, soulagé d’être enfin arrivé à l’épilogue de sa biographie qu’il ne terminerait jamais et que de toute façon personne ne lirait, une voix sortant du casque d’un des soldat qui le braquait lui annonça brièvement :

« Monsieur Berlandau, au nom du vénéré OSS je vous destitue de vos pouvoirs sur la population de cette … Ville, acheva-t-il après un moment d’hésitation. De plus, l’Archevêque de la Lumière vous accordera des prières pour votre pardon auprès de Dieu. Il décidera de votre mort. »

L’ancien Bourgmestre, imaginant les moyens de tortures qu’emploierait sans doute l’Archevêque, fut pris d’une peur aussi noire que les nuits de ce monde, et pris d’une panique sans nom, il courut en direction du vide pour se jeter et finalement soulager son âme de ce corps pesant.

En courant aussi vite que son gros corps le lui permettait, il s’apprêta à sauter et se remémora quelques moments de sa vie qu’il avait cru heureux, mais, alors qu’il se croyait déjà dans le vide, une forme aux contours déformés par la vitesse propulsa le futur mort contre le sol vulgaire. Cette forme qui était en fait une créature, était suivie par des lasers qui, dans des cris fendant l’air, paraissaient animées par une vie dont elle n’avait pas le malheur de disposer. La créature était si rapide que seul un des projectiles, aussi nombreux furent-il, lui transperça ce qui devait bien être son corps. Sa course effrénée fut irrémédiablement ralentie un moment, et c’est à ce moment qu’il put voir que la créature était un homme, ou une de ces créatures si proche de l’homme d’après ce qu’on disait. En quelques microsecondes, le regard du Bourgmestre tomba sur la personne, dont le teint pâlement maladif contrastait avec la couleur éclatante de ses vêtements. Il put voir, aussi effarant que cela puisse paraître, plusieurs trous faits par les projectiles d’énergie dans le longs manteau de velours de la … « Bête », et pas seulement dans le manteau, dans la créature elle-même ; A l’évidence, le Bourgmestre avait des hallucinations dues à sa peur, ou les rumeurs qu’il n’avait pas pris au sérieux jusqu’ici se confirmaient. Aucune matière ne coulait des trous causés par les impacts, mais des lambeaux de chair restaient désespérément accrochés au corps qui jouissait d’une vie dont il ne semblait pas pourtant subir les inconvénients, comme « l’après vie ». Comment était-ce possible ? Etait-ce une nouvelle arme des religieux ? C’était impossible, cultistes de la vie pour servir leur Dieu, ils n’auraient pas essayés de jouer le rôle de celui qu’ils idolâtraient. De plus, les tirs à l’intention de la créature venaient bien des soldats qui « purifiaient » cette zone. Serait-ce donc une arme de ses défenseurs ? Là aussi cela paraissait plus qu’improbable car ceux qu’il dirigeait étaient dépourvu de toute forme d’initiative indépendante, ce qui avait été un atout pour les gouverner … Mais alors, que faisait cette « chose » ici ? Toujours est-il que cela constituait un élément de diversion majeur et une aubaine pour Berlandau, qui en profita pour se relever péniblement pendant que les soldats concentraient leur attention sur le nouvel arrivant. S’approchant alors du bord du toit, s’approchant de sa mort, il cria une phrase qui ne fut entendu par probablement aucun sanus :

« Si une personne peut me donner la mort, c’est uniquement moi ! »

Alors qu’il descendait à une vitesse vertigineuse dans une position forte inconfortable, il pensa, satisfait, que sa mort n’était qu’un passage de sa vie, et que ce moment sans doute désagréable passerait très vite. Effectivement, sa mort arriva très vite, à l’instant même où sa peau effleura le sol goudronné, et où ses organes se transformèrent en bouillie avant même de s’arrêter.

* * *

____________________________________________________________


Voilà, la suite demain probablement.

Tepec
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MessageSujet: Re: [Sci-Fi] Si la Vie vous Prend   [Sci-Fi] Si la Vie vous Prend Icon_minitimeMar 18 Avr 2006 - 20:44

encore tres bien comme textes.j'aime bien comment tu fait deroulé l'histoire avec des descriptions et un peu de suspene sur la "bete" qui me donne envi de lire la suite(et dire que j'aime pa trop lire Laughing ).
néanmoins il faudrait plus que tu face de petit paragraphe ou sinon aller à la ligne car par moment sa fait mal au yeux et un peu chiant de lire plus de 20 lignes sans vraiment s'arreté.
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Tepec-Inzi
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MessageSujet: Re: [Sci-Fi] Si la Vie vous Prend   [Sci-Fi] Si la Vie vous Prend Icon_minitimeMer 19 Avr 2006 - 12:52

Bon je vais essayer d'ahérer tout ça, promis biggrin
Bon la suite est pas vraiment une suite dans le temps, puisque ça se passe plus ou moins en meme temps, donc ... Enfin j'espère que tu comprendras.

_______________________________________________________________

* * *

Il avait couru toute la nuit pour atteindre un lieu où il serait plus en sécurité, et ce malgré tous les gens qui fuyaient dans le sens inverse de sa destination. Quelque chose lui disait d’aller là d’où tout le monde venait. C’était sans doute sa stupidité qui lui disait une fois de plus comment agir, et lui l’écoutait, son « instinct » de prédateur comme il le pensait.
Quoi qu’il en soit, il y était après quelques heures … Une ville, enfin ce qu’il en restait, c’est-à-dire des ruines de bâtiments, ne dépassant jamais les 3 mètres, les plus hauts étant des tas de décombres de ce qui avait été de grands buildings grisâtres. Seul un immense immeuble d’au moins cinquante étages subsistait au milieu de tous ces gravats, et Gnaro se mit en tête d’y aller, dans l’espoir de trouver quelque chose, de trouver n’importe quoi. Oui, il s’appelait Gnaro, cela lui revenait maintenant. C’était son nom avant ce grand noir qui constituait son manque de souvenir, une amnésie dont il ne se rappelait pas la raison. Son nom lui était revenu, et grâce à ce pauvre mot vide de tout sens, il espérait pouvoir un jour savoir pourquoi il avait une corde autour du cou, pourquoi il était si … mort, et pourquoi il était devenu ce qu’il était depuis quelques jours.
Il se rapprochait du bâtiment assailli de toute part par des hommes habillés sur des teintes de gris et équipés d’armes à feu ainsi que de gilet par-laser. Leurs vêtements les rendaient pour certains presque invisible dans ce décor qui se déclinaient sur les mêmes teintes, et Gnaro ne douta pas que cela était prévu à cet effet. En évitant judicieusement les troupes, il réussit à se glisser derrières des décombres proches de son objectif, et il ne tarda pas à passer l’entrée du bâtiment. Mais il ne la passa pas seul : il était à son grand damne accompagné par une volée de lasers qui pour certains lui percèrent le corps, sans qu’il s’en rende immédiatement compte.
Dans des mouvements d’une incroyable vitesse et dans des gestes d’esquive inhumains, il passa entre deux hommes qui gardaient l’entrée. En les dépassant, il décrivit une courbe gracieuse avec son bras et put prendre l’arme d’un des soldats, sans que celui-ci aie le temps de s’en rendre compte. Alors qu’il continuait son avancée hasardeuse dans le bâtiment en s’impressionnant par ses propres prouesses physiques, il entreprit de monter, comme si une issue sûre l’y attendait. Sur le chemin, il rencontra quelques soldats, mais il semblait penser à autre chose lorsqu’il accomplissait des acrobaties pour contourner ou tuer ceux qui se mettaient sur son chemin. La seule chose à laquelle il pensait, c’était arriver en haut. Entre le bas et le haut, rien n’importait.
Il sentait tout de même quelque fois que quelque chose le traversait, à cause du recul que cela causait, et cela lui permettait de se concentrer de nouveau, afin de rester en un seul morceau. Lorsqu’il atteignit presque la porte qui lui permettrait enfin de savoir ce qui l’attirait tant là haut, il put reconnaître à l’odeur de chair calcinée et de la fumée qu’un nouveau coup l’avait atteint, mais heureusement il ne l’avait qu’effleuré au cou, déchiquetant par la même occasion l’objet insolite qui pendait précédemment à sa nuque.

Alors qu’il arrivait enfin sur le toit du bâtiment, il se propulsa de toutes ses forces vers un des soldats qui entourait un haut placé. Celui-ci semblait angoissé, et il reculait vers le bord, mais il n’avait aucune importance. Toute son attention était portée sur le soldat qui ne semblait même pas avoir remarqué l’intrus. Des lasers traversaient l’air pesant dans des éclairs à peine visibles, et Gnaro se précipita aussi vite que possible sur la personne qui semblait toute disposée à être sa cible. Dans sa course il heurta malencontreusement le personnage gras qui voulait se jeter dans le vide, bien que cela ne freina pas sa quête soudaine de soif sauvage et primitive de sang.
De nombreux projectiles d’énergie fonçaient de nouveau sur lui, comme des moustiques ayant le même but que le Vampire, à savoir étancher leur soif d’hémoglobine. Tous les soldats – ils devaient être une bonne dizaine – se précipitaient pour sauver leur congénère, mais sans qu’ils puissent réagir, l’intrus avait déjà accompli ce que son instinct l’avait poussé à faire, dans un mouvement magistral de tout le corps pour se donner une force surhumaine et fracasser le crâne de sa « cible » en un coup de poing dévastateur. Ce sentiment barbare l’avait poussé, il ne savait pas pourquoi, à attaquer cet homme et pas un autre, et maintenant, il devait se sortir du pétrin dans lequel il s’était inconsciemment entraîné.

C’est à ce moment précis qu’il s’aperçut qu’un speeder était là, comme s’il avait été prévu qu’il vienne, comme si on l’avait attendu et tendu la perche pour se sortir de là. Il décida donc de prendre le contrôle du petit speeder monoplace. Encore une fois, sa vitesse lui permit sans trop de mal de s’approprier le véhicule et de partir en compagnie d’une pluie de projectiles de diverses provenances. Le problème majeur qui contribua à la chute libre du speeder ne se fit pas attendre : il n’eut pas le temps de parcourir quelques miles qu’un obus d’un tank qui stationnait aux environs avait explosé juste à côté, perturbant le véhicule et le faisant s’écraser alors que sa chute avait commencé à plus de quelques centaines de mètres d’altitudes.
En effet, le véhicule n’était pas indestructible, et le seul moyen de survie – bien que le terme ne soit pas très juste – que Gnaro avait trouvé était de sauter du véhicule le plus près possible du sol. Arrivé en quelques secondes à une dizaine de mètres du sol, il bondit de l’engin à une distance impressionnante compte tenu des conditions du saut, et il s’écrabouilla au sol sans trop de mal, à une vitesse s’approchant des cinquante mètres par seconde. Le choc aurait pu être entendu par toute forme de vie à des centaines de mètres aux alentours, non pas par le bruit fracassant du crash du véhicule, mais par le bruit des os du mort qui ne pouvait mourir.
Comme le tonnerre, le bruit terrifiant et déchirant le silence mortel du broyage de ces os se fit entendre, mais cela ne dura que peu de temps, car tout étonné et fier de sa résistance il se releva et enleva la poussière qui s’était entassée sur son épaule.

Au bout de quelques minutes, il réussit à sortir du cratère que son corps avait creusé dans le goudron et repartit en courant vers ce qui était une bouche d’égout. Il pensait que ce lieu serait sécurisant, car peu de monde osait s’y aventurer à cause des odeurs méphitiques et autres créatures mutées par la pollution des eaux.

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MessageSujet: Re: [Sci-Fi] Si la Vie vous Prend   [Sci-Fi] Si la Vie vous Prend Icon_minitimeMar 11 Juil 2006 - 15:38

Bon je mets la suite de tout ce que j'ai mis ici sur mon espace perso msn, accessible à tous (mais les articles sont pas dans le bon ordre, faut voir du plus ancien au plus récent)

http://tepec.spaces.msn.com/blog/

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MessageSujet: Re: [Sci-Fi] Si la Vie vous Prend   [Sci-Fi] Si la Vie vous Prend Icon_minitime

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