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 Concours de récit : les participations

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alexy999
chakax l'éternel
Bobox @ peau écailleuse
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Bobox @ peau écailleuse
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Bobox @ peau écailleuse


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MessageSujet: Concours de récit : les participations   Concours de récit :  les participations Icon_minitimeLun 9 Mai 2011 - 4:29

Bien le bonjour amis lecteurs.

Le recueil des oeuvres du concours se fait ici. Il ne vous reste plus qu'à poster votre texte, et seulement votre texte !

D'après ce que j'ai compris, le thème se veut être : Une bataille/aventure/un truc s'y approchant, en rapport avec l'univers de warhammer battle.

Je vous recommande l'usage d'un logiciel de traitement de texte, afin de corriger les plus grosses fautes d'orthographe.



Bonne chance à tous, et faites de votre mieux.
Bobox


Dernière édition par Bobox @ peau écailleuse le Lun 30 Mai 2011 - 12:17, édité 1 fois
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chakax l'éternel
Kroxigor
chakax l'éternel


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MessageSujet: Re: Concours de récit : les participations   Concours de récit :  les participations Icon_minitimeLun 9 Mai 2011 - 22:30

Bon tu m'as un peu piqué mon boulot d'organisateur et j'avais prévu que chacun fasse son sujet pour son récit. Demande avant la prochaine fois stp
taille minimum : 100 lignes
Edit de Bobox : (vu avec Chakax, c'est pour word, soit environ 50/60 lignes sur le fofo. Si vous avez du mal, n'hésitez pas à broder ou à me mp)

Traitement de texte : si vous le faites pas ben vous perdez des points donc comme vous voulez

sujet : bataille dans le monde de battle ( pas de 40K ou de SDA) peu importe la taille mais pas plus qu'une waagh contre une armée venue la stopper : je ne veux pas de recit avec une bataille de plusieurs centaines de milliers d'hommes c'est...trop et ça perd le lecteur et donc des points en moins
je propose donc 3 tailles
- escarmouche
- petite bataille
- grande bataille

du 15 mai au 8 juin inclus ( on peut changer la date si ça pose problème suffit de demander) aucun retard accepté par respect pour ceux qui ont rendu dans les temps.
récompense : bon la ça depend des modos mais un titre du genre scribe skink serait pas mal je pense


pour toute reclamation je suis a l'écoute n'hésitez pas demandez
chakax
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Bobox @ peau écailleuse
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Bobox @ peau écailleuse


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MessageSujet: Re: Concours de récit : les participations   Concours de récit :  les participations Icon_minitimeSam 28 Mai 2011 - 19:10

Mon récit ne se veut pas trop sérieux, m'enfin c'est parti :


Bobox et la potion de force



Fiers, puissants et redoutables, les guerriers homme-lézards se trouvent parfois récompensés après avoir accompli un exploit ou ravit un chef. Il existe plusieurs formes de récompenses, certains reçoivent un objet, d'autres la reconnaissance d'un slann et parfois il arrive que l'un d'eux se voit monter hiérarchiquement.


Un jeune et insouciant skink, souvent qualifié de bon à rien, venait de faire ses preuves au combat. Il venait de sauver la vie de bon nombre des siens.
Longtemps brimé par les dirigeants de sa cité, il était connu pour ses bêtises et ses maladresses. Jamais, les soigneurs de son clan n'avaient réussi à lui retirer cette petite pierre magique qu'il avait réussi à se coincer profondément dans la cloison nasale, mais ce qui était sûr c'est que depuis ce jour il était sous l'emprise d'une chance inouïe. Son ignorance et ses idées, plus farfelues les unes que les autres, gouvernaient quand même sa vie, mais son étoile le préservait des pires conséquences.
Il y a peu, un raid de maraudeurs visant un repaire non loin, se tenait désireux d'occire un prêtre skink, pour prendre l'ascendant magique sur les environs et créer un avant-poste. Mais leur plan avait été déjoué par ce skink s'improvisant Kapac qui d'un mouvement tactique mis toute la stratégie ennemie en échec, à travers... une fuite... , enfin une retraite finement anticipée. Il avait ramené vivant le prêtre qui était un des porte-paroles du slann gouvernant les lieux. Une récompense était donc envisageable.


De bon matin, c'est tout frétillant que le sauveur s'avance devant le gros crapaud, ayant fait le déplacement pour son sacrement. Après quelques mots incompréhensibles et d'un geste ample le seigneur batracien le propulse « Kapac ».
Un présent lui est offert, une petite fiole.
Un brin maladroit, c'est avec chance qu'il rentre le soir se coucher sans avoir briser sa récompense. Demain serait une journée rude, il devrait subir des tests pour savoir dans quelle unité il allait devoir servir.
Repu et perdu dans ses pensées, il s'endort.

________________________________________________________________________________________________________________________________


Le soleil se lève, mais pas ce gros Kapac fainéant.
Un peu plus tard, il se rend compte que lever ses petites fesses devient urgent, s'il ne veut pas se faire taper sur les doigts.
Bobox saute alors de son lit, prend ses affaires et boit un coup avant de partir, il doit arriver à l'heure, s'il veut faire bonne impression.
Mais soudain il est pris d'une bouffée de chaleur. Il se retourne et comprend alors que sa journée risque d'être compliquée : il vient de boire sa potion de force !
Il doit hâter le pas, c'est donc en courant que le skink se rend au camp d'entrainement, et c'est avec étonnement qu'il se trouve d'une surprenante légèreté... mais pas habitué il commence à s'emmêler les pinceaux, c'est alors qu'il tombe nez à nez avec une abeille qu'il tente d'éviter. Bobox a une peur bleue des abeilles, ainsi que des papillons, des mouches, des tortues... enfin de pas mal de choses en général. Après une brève réflexion et son expérience de tacticien hors-paire, il tente alors un mouvement tactique, afin de bluffer l'ennemi jaune rayé de noir, une fuite.


Le skink fuyant heurte une souche, puis se prend un pied dans une liane, puis l'autre dans un trou, puis trébuche, faisant des roulés boulés sur plusieurs dizaines de mètres, passant par des feuillages, des ronces, des fourmilières, quelques brindilles et une énorme crotte de stégadon encore fumante... pour arriver au bord de la falaise.
Projeté à une vitesse folle, il emplafonne un téradon, qui restera collé pendant toute la chute... ouf sauvé !.. mais aussi assommé. C'est en chute libre que trente secondes plus tard les deux compères heurtent la surface de l'eau, ou plutôt le centre d'un tourbillon, diminuant à peine leur vitesse. Durant leur traversée sous-marine le téradon reprenant conscience pu découvrir les différentes espèces de coraux et de poissons, mais également une découverte bien plus surprenante, lorsque leur vitesse vint à s'estomper et que la lueur du jour devint imperceptible.
Bobox sortant son javelot, pointe un truc visqueux, puis le pique vivement histoire de découvrir ce que c'est. Le tact c'est sa passion. Un petit morceaux ressemblant à de la gelé, reste alors sur le bout de son arme, avec également une énorme tentacule arrachée, il avait oublié que l'effet de sa potion de force durait toute une journée. C'est alors qu'un énorme grondement entrainant une violente secousse vient perturber le séjour marin de nos amis.
C'est dans un combat Ô combien équilibré que Bobox tente alors de fuir devant l'apparition d'un poulpe géant, tandis que le téradon, lui, venant à se décoller du skink, s'évanouit. Mais après quelques mouvements inutiles le poulpe non content de s'être fait arraché un membre, gobe les deux zigotos.


Il fait sombre dans le vendre de la bête, mais étonnement le skink n'est pas affolé. Bobox révèle tout d'un coup une pensée de génie :
« Il faudra bien qu'il remonte à la surface pour prendre de l'air ! »
...et c'est en toute logique qu'en effet, au bout de 3 longues heures, Bobox a cette seconde pensée de génie :
« Bon en même temps peut-être pas, j'm'y connais pas trop en poulpes ! »
Mais voilà par un heureux hasard, parce qu'il était en train d'agoniser ou encore parce que les papilles gustatives de la bestiole étaient trop sensibles pour pouvoir supporter le goût d'une perle; non pas celle d'une huitre, mais plutôt celle du stégadon; un léger déglutissement projette les deux lézards dans les eaux troubles d'un lagon sous-marin, sûrement le repaire du monstre.
Sortant de l'eau et empruntant une des cavités sordides les plus proches, ils essayent tant bien que mal de circuler, suivant la lumière issue de petits cristaux prisonniers dans les parois. Une lumière lointaine leur donne alors de l'espoir. C'est arrivés là-bas qu'ils constatent avec émerveillement que l'endroit abrite de la vie, regagner les hauteurs serait peut-être possible.


C'est en s'avançant plus loin vers ce qui s'apparente à des habitations qu'ils découvrent alors quelque chose, ou plutôt quelqu'un. Une créature se tenant débout sur ses pattes arrières, un peu comme lui, mais en plus grand et en bien plus costaud... elle lui envoie soudainement un message en lui jetant un truc au loin... Le skink est excité à l'idée d'une découverte qui lui vaudrait sans doute une digne récompense. C'est à ce moment là qu'en plus d'être plus imposant le lézard compris que l'individu est aussi plus agressif puisqu'une hache vient de lui heurter la tronche... par chance le manche de l'arme se plante dans son pif, pas de bobo !
C'est avec du mal qu'il essaye de la retirer, ce qui n'est pas surprenant car s'enfuir en empruntant une corniche au dessus d'une étendue de lave, les deux mains sur la hache, le tout guidé par un téradon qui le retient de tomber, c'est une épreuve difficile.
Ils sont poursuivit, et ne savent pas vers où aller, c'est donc en courant droit devant eux qu'il peuvent au bout d'un moment constater que foncer au centre du volcan, au milieu de la lave sur un gros caillou, ce n'est pas la meilleure idée qu'ils aient eu aujourd'hui.
Soudain les poursuivant arrêtent leur course. Surpris les deux fuyards se demandent bien pourquoi, jusqu'à ce qu'un hurlement perce leurs tympans. Une créature gigantesque, surgissant de la lave apparaît alors, ce colosse est recouvert de tatouages et de lave, il exhibe une énorme hache et n'a pas vraiment l'air amical.
Bobox sait que dans ces moments là, il faut mieux entamer une discussion plutôt que charger tête baissée... enfin c'est ce qu'il raconte au téradon, qui lui ne comprend pas un mot de son charabia. Le fait de ne pas pouvoir fuir doit jouer dans son discours.
Par une grande sagesse et un tact inouï, il a l'idée parfaite. Faire comprendre à l'ennemi qu'ils sont venu par accident, ne leur voulant aucun mal ! Enfin c'est se qu'il aurait fait s'il n'avait pas eu dans sa main une de leur hache de lancer et qu'il avait voulu leur rendre.
C'est avec sa tronche que le démon majeur de Khorne reçoit la petite hache ricochant sur l'anneau qu'il a dans son nez, finissant sa course au centre de son œil !
Dans un râle assourdissant le colosse de flammes s'écroule dans son lit bouillant...
Le téradon regarde alors Bobox d'un air dépité... en se disant que la diplomatie avait à priori échouée. La horde féroce qui se tient près d'eux se met soudainement à les charger, pas emballés par la mort de leur maître. Mais soudain, sous cette épaisse couche de magma leur servant de champ de bataille, une explosion retentit. La dépouille démoniaque, par un déchainement de colère, se volatilise, fissurant le temps et l'espace pendant une fraction de seconde, et créé alors une violente éruption volcanique.


Alors que le volcan inonde la caverne souterraine empruntée par nos deux joyeux lurons, éradiquant toute vie s'y trouvant, entre la cime des sapins et les nuages, des téradons virevoltent, s'arrachant un morceau de nourriture. Mais c'est soudainement qu'ils doivent le laisser choir et se pousser pour ne pas être pulvérisés sous l'impact d'un énorme caillou trônant un geyser de lave.
Après avoir contempler les fonds marins durant une rapide descente aux enfers, Bobox et son compagnon venaient à percer le mur du son par une remontée fulgurante.
« La lave ça picote, un peu comme les pics de pins » c'est ce que conclut le skink lorsqu'il termine sa chute, s'emplafonnant dans un sapin.. suivi par son compère le téradon, ayant sorti ses griffes.


Le lieu leur est inconnu, la jungle est différente, ce n'est d'ailleurs plus une jungle, mais plutôt une forêt, un bois...
Alors qu'il se casse la figure en tombant sur le téradon étalé sur le sol, Bobox sort des fourrés et aperçoit bon nombre d'individus. Ils n'ont pas l'air particulièrement hostiles mais ils sont très nombreux et intrigués par ce qui vient de se produire. Leur arrivée avaient due leur paraître étrange.
Plusieurs soldats, aillant la peau claire et de grandes oreilles s'avancent alors vers eux, armés d'un arc. Les deux compères suivent alors ces grands êtres, les menant vers celui qui apparemment est leur chef.
Cet être étrange et intimidant fait une démonstration de sa magie sur la grand place. Il arrive à déformer les choses ou en faire apparaître, le téradon en voyant tous ces éclats de lumière est ébahi... bien qu'il faut l'avouer, il ne comprend rien aux choses en général.
Bobox lui pendant ce temps là observe avec attention la buvette à côté car il est assoiffé. L'eau salée, la chaleur du volcan et le rythme effréné ont eu raison de lui, il fallait qu'il s'abreuve.
Subjugués par le spectacle ou partis se refaire une beauté, les gardes relâchent alors leur attention visant les intrus.
Bobox s'avance vers la carriole pressé d'avaler un seau de mixture, peut importe ce que ça peut être ! Mais dans un élan de précipitation il se prend les pieds dans la robe d'un elfe, s'étalant de tout son long sur le stand, brisant deux tonneaux et déboitant une roue de l'engin.
Le chahut provoqué par l'incident alerte bon nombre de personnes dont Téclis lui même, détournant alors les yeux vers la source de ce dérangement. Quand soudain ! Le drame arriva, déconcentré le grand mage venait de matérialiser la roue de la carriole entre ses deux oreilles. Les morceaux de crâne et de cuir chevelu s'éparpillant alors aux quatre coins de la place, le public, horrifié, assiste à la mort de son idole.
Sirotant tranquillement un pot de soupe, alors que le téradon s'approche pour faire de même, Bobox ressent la fâcheuse impression d'être de trop, mais ce n'est que passager. En effet la puissance du sort de Téclis n'ayant pu être contenue créé alors une faille temporelle, à la place de cette maudite roue, absorbant les deux individus, les condamnant à une mort certaine.


C'est avec effroi que les deux compagnons constatent alors où ils se retrouvent, ils viennent d'apparaitre dans les enfers, à la source du chaos, en plein milieu d'une horde de démons assoiffés de sang, de guerriers à l'armure si noire que leur regard pourrait s'y perdre. Mais leur première impression n'est bizarrement pas la peur, non, s'est d'abord l'humidité. Chose étrange dans un endroit bouillonnant comme celui-ci, mais compréhensible lorsqu'ils constatent les lambeaux de chair et les viscères dilapidés autour d'eux, ainsi que quatre fers à cheval encore fumants. Ils ne le savent pas encore, mais ils viennent d'être téléporter au fin fond du royaume du chaos, exactement à l'endroit ou se tenait le seigneur légendaire, le grand Archaon, prêt à mener ses troupes au combat.
Un portail de téléportation est ouvert derrière eux. C'est vêtu de la lourde armure de l'effroyable seigneur, que Bobox encore sous l'emprise de la potion s'avance alors, épée à la main, suivi de son ami téradon couvert de boyaux. Ne sachant pas quoi faire, il continue à s'avancer vers un rocher surplombant la scène.


Brandissant son épée, il crie à la foule pendue à ses lèvres :
« Elle est où la bouffe, J'AI FAIM ! »
Levant leurs armes et hurlant du fond de leurs entrailles, les hordes démoniaques prêtes à assiéger la surface de la terre, se tenant devant lui, acclament leur chef !


Dernière édition par Bobox @ peau écailleuse le Jeu 2 Juin 2011 - 19:41, édité 3 fois
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alexy999
Scribe Skink (vainqueur du concours de récits)
alexy999


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MessageSujet: Re: Concours de récit : les participations   Concours de récit :  les participations Icon_minitimeDim 29 Mai 2011 - 17:30

DESCENTE AUX ENFERS


PAGE 1
Leanders marchait, il marchait depuis bien des semaines, à vrai dire il ne savait plus combien. Il avait traversé de nombreuses régions, passé des montagnes et franchit des fleuves. Il avait échappé à des bandit, dormit dans des auberges peu fréquentables et du vendre son cheval pour se payer un guide. Mais il se rapprochait de sa destination finale et c'est cela qui comptait.

Originaire de Nuln, il avait étudié dans de prestigieuses universités grâce à des parents aisés et cultivés, poète et visionnaire, doux et aimable, rien ne le préparait à ce qu'il allait vivre bientôt. L'aventure dans laquelle il s'était embarqué; une manière de s'évader, une expérience de vie, et bien sûr tout cela au nom de la science et de la vérité. Du moins, c'est ce qu'il pensait ...

Soudain, le fruit de son labeur prit forme, Karak-a-Karak se dressait face à lui, une montagne parcourue de plate formes, de cheminées et de portes d'or et d'argent, la plus belle et la plus grande des citées naines, une montagne rendue plus grandiose de par la culture naine,

Le jeune homme continua son chemin, sur la route il croisait toujours plus de nains, ces derniers ne faisaient même pas attention à lui, trop concentrés sur leur chope qu'ils vidaient tout en marchant. Arrivé à la porte de Grumil, il se rangea dans la file destinées aux étrangers. Après une heure d'attente, il rencontra un douanier qui lui posa les questions d'usage. Quand il en vînt au motif de sa visite, Leander dit que la raison de sa visite était particulière et qu'il préférait s'adresser directement à un supérieur, le nain après mure réflexion, le mena à son sergent.

Le nain avec qui on le laissa paraissait vieux, extrêmement vieux même, mais robuste. Il dit :

- « Alors comme ça la raison de votre venue serait spéciale ... justifiez vous !!! »
- « Noble seigneur, je ... »
- « Pas de politesses avec moi jeune homme, est ce commerciale ???
- « Euh ... non .»
- « Vous avez de la chance sinon je demandais aux gardes de vous collez au trou quelques jours. Est ce militaire, »
- « Non, enfin ... un peu en quelque sorte, »
- « je vous écoutes ... »

Le ton froid du nain donna envie à notre homme d'oublier ce qu'il avait enduré et de partir précipitamment, mais le nain réitéra sa demande.

- « Vous savez sans doute que notre empire a toujours entretenus de nombreux collèges et universités et promu la culture et la sciences. »
- « ... »
- « Et que nous ne pouvons nous soustraire au fait d'en savoir toujours plus sur ... »
- « Venez en aux faits !!! » demanda le nain qui perdait patience.
- « Euh ... et bien noble sei ... monsieur, ce n'est pas facile à expliquer. »
- « En un mot ! »
- « Et bien ... je dirais ... SKAVENS . »

Le visage barbu qui se tenait devant lui commença à se tordre de fureur et de haine, Leanders voulu sortir mais le nain l'attrapa par le col depuis l'autre côté de la table et lui hurla :

- « Qu'est ce que vous traficotez avec ces démons fils de chiens !!! »
- « Mais ... mais ... ri ... rien ... sei ... monsieur. »
- « Et en plus tu parles comme eux traître. »
- « Ah bon ??? Mais ... mais non, je veux ... je veux juste récolter des informations sur eux, sur ces créatures dont l'existence même est remise en cause parmi nos plus brillants érudits »

PAGE 2

Visiblement, le sergent s'était calmé à ces mots, il reprit.

- « Des informations ? Quel genre d'informations ??? »
- « Et bien, des copies de vos archives, des objets et si possible un squelette. »
- « Qu'est ce que cela nous apporterait ? »

Leanders s'était préparé à ce genre de question.

- « Ce qui motive ma visite, c'est non seulement le débats sur l'existence des hommes-rats qui s'enlise entre nos savants de par le manque de preuves, mais également la visite récente d'un ambassadeur du peuple de Grungni, il demandait aide pour sa forteresse assiégée par des skaven. Mais comme personne ne croit en eux, on se ria de lui et il repartit en jurant que le livre des rancunes se souviendrait de cet affront. Mon vieux professeur d'histoire me proposa alors de mener ma propre enquête pour prouver leur existence. »

Durbûz, puisque c'est ainsi qu'il se nommait, écouta patiemment ce blanc-bec. Après tout pourquoi pas, pensa t-il ...

- « Écoutez Leanders, puisque vous êtes si impatient de voir qui sont vraiment les skaven suivez moi ! »
- « Mais où allons nous ? »
- « Chez eux ... »

Durbûz l'entraîna hors de son bureau, signala au douanier de tout à l'heure qu'il serait absent pour trois jours et continua sa route vers l'intérieur de la montagne.

Leanders, tout en marchant, découvrit des joyaux d'architecture, des routes pavés des plus belles pierres et des habitant tous plus nobles et bien habillés les uns que les autres. C'est ainsi qu'est fait le peuple nain, fier et travailleur. Oui, un peuple fier mais ayant perdu presque toute sa gloire passé ...

- « Dépêchez vous ou nous allons le rater. »
- « Mais ratez quoi , Je ne sais même pas où vous m'emmenez exactement. »
- « Vous le saurez bientôt, mais pressons, l’ascenseur de 8 heure va partir et c'est le dernier de la journée. »

Et avant qu'il est eu le temps de reposer une autre question, il se rendit compte que la route était devenue un pont au dessus de l’abîme d'un gouffre sans fond. Et devant lui, se dressait une importante structure métallique, et il lui semblait qu'en dessous de cette construction, pendait une sorte de caisse en bois au dimensions impressionnantes. Durbûz embarqua et l'humain le suivit, 2 minutes plus tard, l'engin descendait dans les profondeurs ...

- « Qu'est ce que ceci ? »
- « Un ascenseur de petite taille destiné au transport rapide vers les niveau les plus profonds des mines »
- « Quand y seront nous dans ce cas ??? »
- « Demain même heure. »
- « je croyais que c'était rapide ? »
- « Vous préféreriez sans doute descendre à pied hahaha !!! »

Voyant qu'il n'y avait plus rien de concret à faire, Leanders s’installa sur une des nombreuses banquettes du transport et tacha de trouver le sommeil ...

PAGE 3

Quand il se réveilla, il faisait toujours nuit. Normal vu qu'il était sous terre, mais sur l'instant cela le frappa.

- « Alors, bien dormi blanc-bec ? »
- « Euh ... correctement et vous ? »
- « Sans façon merci, on voit que t'as jamais fais une garde 3 jours de suite avant la relève. »
- « Vous avez guerroyé ? »
- « Un peu mon n'veux, d’ailleurs ça fait du bien d'y retourner »
- « Vous voulez dire que vous avec affronté ces horreurs ? »

Durbûz ne répondit pas et Leanders crût en avoir trop dit,

- « T'en fait pas gamin, c'est juste que je r'penses à tout mes gars qui y sont resté »
- « Mais si vous les avez déjà affronté, pourquoi risquer votre vies à y retourner ? »
- « On m'a donné ce job aux douane car y paraît que c'était plus très sain pour ma santé mental »
- « Ah, je vois. Combien vous en avez perdus si je peux me permettre ? »
- « Trop ... »

Il évita de reposer des questions car cette fois il était allé vraiment trop loin, il profita donc des dernières heures de trajets pour mettre sur papier ce qu'il avait déjà vu et observer les autres voyageurs. Quand l’ascenseur stoppa, Il continua à suivre Durbûz du mieux qu'il pouvait.

- « C'est plus très loin. »
- « Je peux savoir où nous allons maintenant ? »
- « A la porte »
- « Quel porte »
- »Karak-a-Karak a été infiltré il y a de cela quelques centaines d'années, les conduits principaux des niveau inférieurs ont été scellés par de grandes portes d'aciers gravées de puissantes runes mais ces saletés tentent de contourner, il faut sans cesse creuser des contre-mines, poser des pièges et maintenir des garnisons dans les défenses. »
- « et ils tentes de passer souvent ? »
- « Pour répondre avec une touche d'humour, aussi souvent qu'un de vos politiciens triche avec les impôts »
- « Ah oui, quand même »
- « N'est ce pas, hahaha » Mais son rire masquait une profonde tristesse qui elle masquait une grande colère.

Tout à coup, une trompette résonna dans les galeries

- « Qu'est ce que vous disais »
- « Oui, apparemment quelqu'un s'en est mis plein les poches »

Et ils sourirent tout les deux en se dirigeant dans la direction des combats.
Ils déboulèrent dans une vaste galerie où nombre de nains préparaient leur arquebuse ou leur hache, derrière des sacs de sables. Au fond du tunnel, Leanders aperçus une porte qui correspondait à la descriptions du Durbûz mais d'une taille plus restreintes.

En sont centre, un symbole ressemblant à un triangle retourné dont les droites se prolongent pulsait d'un horrible lumière verte.
- « Ça c'est une de leur rune machiavéliques, ils utilisent de la malepierre pour vaincre nos propres runes. »
- « Et c'est mauvais ??? »
- « Pas si vous voulez vraiment les voir de près »

PAGE 4


La lumière verte s'intensifia, et dans un dernier flash vert, une grande explosion se fît entendre et les lourdes portes s'ouvrirent à la volée.

Leanders ne distinguait rien, trop de fumée et de poussière mais des dizaines de silhouettes se rapprochaient. Le capitaine donna un ordre et une volée de plomb des arquebuses faucha la première ligne. Aussitôt, 2 douzaines de guerriers foncèrent têtes baissées.

Il crut entendre un étrange bruit, quelque chose comme :
Tchac-Tchactchac-Tchactchactchac-Tchactchactchacthactchactchactachc ....

Il se retourna vers Durbûz qui eut l'air paniqué et qui hurla :
- « A terre !!! »

Mais l'avertissement vînt trop tard et un second bruit tel des milliers de fusils tirant en même temps accompagna la mort du l'avant garde naine, fauchée sur place par une pluie de balles à la traînée verte.

- « Ça ! » dit Durbûz en soupirant « C'était une mitrailleuse ratling, prenez bien note. »

- « On se replis sur les défenses supérieurs, en avant !!! » hurla un brise-fer,

Voyant Durbûz, ce dernier ne pu réprimer une grimace de colère mais continua à remonter le tunnel. Les deux visiteurs le suivirent, derrière eux des dizaines de silhouettes revenaient à la charge.

A sa grande surprise, Leander découvrit une deuxième ligne de défense similaire à la première mais où se tenait en positon un sorte de drôle de canon. De son côté, Durbûz sourit.

L'attente ne dura pas, et le jeune scientifique découvrit pour la première fois ses sujets d'étude.

Ils étaient recouvert de poils, sauf les pattes, la queue et le museau. Portaient des haillons et des armes grossières. Ils se tenaient courbés tels des vieillards mais se déplaçaient avec plus d'agilités qu'un enfant. Ils étaient immondes, abjects, comparables en tout points aux rats, c'étaient des skavens.

C'est alors que ce fameux canon entra en action, il s'agissait d'un canon à flamme. Les humanoïdes n'avaient aucunes chances, ceux qui en réchappaient finissaient transpercés par balles.
Puis plus rien, de longues minutes à attendre, certains voulurent sortir de leur couvert mais Durbûz et les autres supérieurs les forçaient a rester tête baissée. Leanders sentait comme une odeurs de pourriture lui monter au nez, profitant de la distraction de son compagnon, il se osa à regarder par dessus le muret pour voir un cadavre skaven, le corps devait être atteint de toute sortes de maladies infectes pour être dans un état pareil.

Lorsque Durbûz vît cela, il se jeta sur lui pour le remettre à couvert mais trop tard. Un tireur d'élite Jezzail embusqué l'avait prit pour cible, cependant c'est sur le nains que la balle termina sa course. Touché à la tête, il s'effondra.

Ce fût le signal de l'assaut, les fantassins se jettait encore sur les positions naines, forcé de battre en retraite encore une fois, il allaient les attendre une dernière fois dans un virage où fusils et balles ne pourraient pas les atteindre. Mais Leanders resta près du corps de son compagnon. Lorsque les skaven passèrent, ils ne le virent pas derrière un nain mort et ne le sentirent pas non plus au milieux de ce barbecue géant qu'était devenu la galerie. Alors ils se mit à pleurer, jamais il ne sortirait d'ici, jamais il ne révélerait aux siens les dangers que représentaient le peuple skaven pour l'humanité ...

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C'est alors que Durbûz se remit à bouger.

- « Vous ... vous êtes vivant ?!? »
- « C'est bon gamin, la balle à juste frôlé la crâne, je suis groggy mais vivant. »

Les skaven repassèrent alors en trombe et moins nombreux, peut être les virent ils, mais le peur se lisaient dans leurs yeux et ils ne demandèrent pas leur reste.

- « On a enfin gagné monsieur ? »
- « Juste un court répit blanc-bec, il faut se tirer d'ici ! »

Il l'aida à se relever du mieux qu'il peut et ils partirent vers la dernière poche de résistance.
Mais lorsqu'ils furent presque arrivé au virage, des hurlements sinistres résonnèrent dans les grottes. Lors de sa vie, Leanders en avaient pourtant entendu des hurlements : des loups, des créatures du chaos et même un griffon mais jamais au grand jamais des cris aussi sinistres.

- « Ils ont lâchés les rats-ogres, cou ... court fiston, sauve ta vie !!! »
- « Mais ... et vous ? Je ne vous laisserais pas ici, les autres ne sont pas loin. »
- « Ils se sont fait prendre à leur propre pièges, ils ne pourront pas les abattre au tir et ils sont invulnérables au corps à corps. Ils ont du fuir vers la porte »
- « Je ne vous laisserais pas ! »
- »Petit, la balle était en malepierre, le poison se répand dans mes veines, je n'en ai plus pour longtemps, toi tu as la vie devant toi alors ferme ta gueule et fonce avant qu'ils ne scellent la porte »

Sur ce, Durbûz repoussa Leanders et se saisis de sa hache. Dans l'obscurité un monstre surgit. Il devait faire dans les 4 mètres de hauts, était recouvert de cicatrices et avaient plus de bras et de têtes que 2 ogres réunis, rassemblant ses dernières forces, il projeta sa hache qui fendit le crâne de la bête en deux.

- « Cours !!! »

Déjà, dans l'obscurité, se détachait une deuxième forme. Elle se saisit du nain désarmé et le projeta contre la parois. Ne voulant en voir plus, Leanders couru à en perdre haleine, comme jamais il n'avait couru. Avant de passer le virage il se retourna une dernière fois pour assister, impuissant, à l’écartèlement de ce qui avait été un grand guerrier, ses restes disputés avec un troisième rat-ogre.

Alors il couru à nouveau, pleurant toutes les larmes de son corps. Au bout du tunnel, une faible lumière, il aurait souhaité être mort mais il ne s'agissait que la porte de secoure que l'on scellait. Alors il cria de toutes ses forces, de toute sa détresse et avec l'énergie du désespoir:

- « Attendez !!! Attendez moi, je vous en pris !!! Je suis là, ne me laissez pas !!!»

Les nains gardèrent la porte ouverte juste le temps qu'il passe, quelques secondes plus tard, ses runes pulsait d'énergie alors qu'elle repoussaient les monstruosités de l’autre côté.

- « Et Durbûz ??? »

L'humain se contenta de faire un léger non de la tête, les larmes aux yeux.
Il rentra sans dire mot à Nuln , là il y fut hospitalisé pour de graves fièvres transmises par une trop grande proximité avec un cadavre skaven. Ses explications confuses ne furent pas prises au sérieux et mises sur le dos de la maladie et ses notes quand à elles, étaient illisibles, maculées du sang d'un nain qui avait donné sa vie en vain pour lui ...

Loin d'éclairer la situation, sa mort relança le débat avec encore plus de futilité sur l'existence d'un peuple d'homme-rat. Une seule chose est sure, Leanders n'était pas le premier ni le dernier humain à succomber par la faute des skaven ...
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chakax l'éternel
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MessageSujet: Re: Concours de récit : les participations   Concours de récit :  les participations Icon_minitimeVen 3 Juin 2011 - 18:02

Athel Maraya


- Athel Maraya…nous y sommes enfin. Qu’en pensez vous frères nains ? êtes-vous prêts à venger notre honneur sali avec moi ?
Un cri de rage commun émanant de toute l’armée naine ressemblant à s’y méprendre au rugissement du dragon en colère lui répondit
- Prêts à annihiler jusqu’à l’âme de ces maudits elfes ?
Deuxième cri de rage et cette fois les armes furent levées vers le ciel avant de venir frapper avec fracas les boucliers en gromril
- Prêts à vous battre pour la victoire ?
Les nains, rendus frénétiques par le discours rugirent, faisant trembler la terre de leurs milliers de voix rocailleuses. Comme une seule entité ils se mirent en marche vers la cité elfe. Accompagnés par le fracas des canons et le sifflement des rochers et des traits de balistes
- Alors en avant mes frères ! qu’aucun n’en réchappe.
Brok poing de pierre s’enfonça alors avec les centaines de mineurs dans les galeries. Ce vieux mineur aguerri qui était devenu par la force des choses le commandant des armées naines savait comment faire pour ouvrir le passage à son armée.
**********
- Les entendez-vous mes frères ? Ils se croient capables de nous vaincre…je pense pour ma part qu’un telle bêtise mérite une leçon. Qu’en pensez-vous ?
Les elfes hurlèrent leur soutien à leur chef et à leur tour se préparèrent à combattre en se disposant avec une régularité parfaite sur les murailles blanches d’Athel Maraya.
Salendor de Tor Achare regardait les troupes qu’il avait l’honneur de mener avec une immense fierté. Son plan, il en était sûr serait mis à bas par Arthain-tosaith, l’ombre sortie de terre, aussi appelé Brok par les siens. Ce mineur hargneux à la barbe touchant le sol était devenu son pire ennemi en peu de temps et chaque bataille qui les réunissant tournait en duel acharné donc aucun vainqueur ne sortait.
Un tremblement se fit sentir sous toute la ville
- Te voilà…pauvre fou
**********
- Bien passons au tronçon suivant il en reste trois
Les mineurs continuèrent leur chemin dans les galeries longeant la muraille jusqu’à ce que Brok ordonne une halte et indique les endroits ou les tonneaux de poudre noire devaient être disposés.
- On continue mes frères
Une dizaine de minutes plus tard, les derniers tonneaux furent mis en place et les nains débutèrent la création d’une nouvelle galerie qui devait les mener au centre de la ville. Le nain qui fermait la marche déroulait une longue corde. Lorsque la carte indiqua que le centre ville se trouvait à trois pieds au dessus d’eux, Brok fit stopper les deux cents mineurs et se tourna vers le mineur fermant la marche
- Donne moi la corde Alarik
- La voilà chef
Il détestait cette stupide mais il savait que les mineurs de sa garde personnelle le taquinaient par jeu mais jamais avec méchanceté. Il ne se formalisa donc pas prit la torche qu’on lui tendait et mit le feu à la corde avant de courir aussi vite que ses courtes jambes le permettaient vers la sortie du tunnel. La sortie d’Alarik qui tenait à protéger les arrières de son général fut le dernier à sortir et ce moment fut aussi celui des derniers mètres parcouru par la flamme brulant la corde qui déclencha la série d’explosions entrainant la destruction des murailles, ce qui fit qu’un grand nombre d’elfes furent entrainés dans les bras glacés de Morr.
Poussant un cri de guerre a glacer le sang, les nains se ruèrent à l’assaut ; un certain nombre d’entres eux fauchés par les traits de balistes elfiques qui transperçaient les rangs de l’armée naine comme du beurre mais rien ne semblait pouvoir stopper cet océan d’armures de gromril et de barbes tressées.
Les derniers survivants elfes des murailles furent balayés en quelques secondes et les nains s’engouffrèrent dans les avenues bordées de maisons blanches. Ces dernières furent assaillies et malgré l’habileté des archers elfes déversant leurs traits mortels dans la rue, laissant les nains s’effondrer en hurlant de douleur. Enfin les deux armées se rencontrèrent dans les rues dans un fracas terrible. Les cris de rage se mêlaient aux cris des blessés et des mourants. La bataille semblait jouer en faveur des nains et alors que les elfes semblaient céder, une boule de feu s’éleva dans le ciel. Aussitôt, les elfes disparurent dans les maisons et dans des ruelles. En quelques minutes, les nains se retrouvèrent seuls dans les rues. Alors les dragons passèrent à l’action. Les flammes brulantes se déversèrent sur les nains tétanisés qui ne purent s’échapper. Ceux qui avaient survécus rôtissaient dans leurs armures en gromril chauffées à blanc. Poussant un cri de victoire, les elfes se jetèrent à l’assaut avec une vigueur renouvelée. La mêlée se généralisa. De nouveau les dragons firent parler le feu mais les nains ne virent là qu’une nouvelle provocation et continuèrent le combat avec frénésie. Quelques tueurs ayant chargés les dragons se retrouvèrent changés en torches vivantes et sautèrent dans les maisons dans un effort de trouver d’autres cibles plus simple à tuer. Ces actes spontanés provoquèrent des débuts d’incendies, qui, alliés aux flammes draconiques transformèrent la ville en fournaise.
Nains et elfes, dragons et cavaliers ne purent tenir le même rythme au milieu des flammes et se replièrent en dehors de la ville en hurlant des injures à l’autre camp dans un bruit épouvantable mêlé aux cris des malheureux pris dans des maisons effondrés qui agonisaient lentement dans la souffrance la plus totale.
C’est dans ce chaos indescriptible que Brok poing de pierre et Salendor se rencontrèrent, au beau milieu de la place centrale. Le dernier maitre des épées de Hoeth fut transpercé par la pioche l’un des seuls mineurs nains encore en vie qui fut proprement tranché en deux par son adversaire mourant. Ainsi les deux grands héros se trouvèrent face à face pour la dernière fois. Oubliant tout ce qui les entouraient, Ils se jetèrent dans un duel qui opposait force et obstination à la grâce et l’agilité. Salendor multipliait les feintes pour percer la garde de Brok avec sa rapière de mithril. Ce dernier, tentait de broyer le crâne de l’elfe avec son marteau et sa pioche.
- Abandonne briseur de serment grogna le nain
- Plutôt mourir
- Ça peut s’arranger oreille pointue !
- Je t’attends Arthain-tosaith !
Poussant un cri de rage commun, les deux généraux se jetèrent à nouveau l’un contre l’autre. Les mineurs nains ne purent que tenter de séparer les deux combattants pour convaincre leur chef de partir. Ce fut en pure perte et les seules choses qu’ils récoltèrent furent des blessures provoquées par les armes des duellistes. La mort dans l’âme ils durent se résoudre à abandonner Brok et fuir par le tunnel avant qu’il ne s’effondre sous le poids des débris
- Si tu veux fuir je comprendrais le nain
- J’allais te proposer la même chose elfe
- Je ne fuirais pas
- Moi non plus
Nul ne sait ce qu’il advint des deux combattants. Salendor est révéré par les elfes pour son courage et son sens tactique qui est encore un exemple aujourd’hui et Brok car il était une véritable incarnation du caractère nain : Dur, têtu et courageux.

voilà je serais pas là ce week-end par contre
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Itzi-Bitzi
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MessageSujet: Re: Concours de récit : les participations   Concours de récit :  les participations Icon_minitimeDim 5 Juin 2011 - 15:30

Allez, je m'y mets.
La bataille de la passe des piliers

Sentin'el volait au dessus de la Lustrie. Monté sur son fidèle terradon, Vol'ant, et accompagné de ses deux frères de mare, il patrouillait sur son secteur. Ils n'avaient rien repéré et s'apprêtaient à retourner à leur cité-temple quand soudain, un éclair vert zébra le ciel. Le groupe se dirigea immédiatement dans sa direction, en plongeant dans les arbres pour ne pas se faire repérer.
Il arrivèrent en vue d'une colonne de marche d'une armée de skavens. Au milieu des soldats, on voyait un immense canon à malefoudre encore bourdonnant d'énergie. Devant lui se tenaient 3 rats ogres arnachés à la machine de guerre, qui entouraient les restes de l'un d'entre qui avait dû se prendre la décharge.
L'éclair avait également faire une percé dans le feuillage des arbres et un trait de lumière l'entourait. Près du poste de commandes du canon, il y avait un skaven, apparemment un technomage, occupé à étrangler un des ses congénères, certainement un de ses élèves. «  J'avais dis, PAS TOUCHE À CE BOUTON-TON ! Criait-il en serrant plus fort sa victime ».
Celle ci ne tarda pas à suffoquer et s'écroula à terre. À ce moment, une voix retentit :
« Que s'est-il passé ? »
Aussitôt, le technomage sentit ses poils se hérisser et il tenta de filer discrètement mais des vermines de choc lui barrèrent la route. Un skaven en armure noire arriva alors :
« _J'avais exigé la plus grande discrétion ! Pourquoi a tu fais tirer ce canon-non ?
_ S... seigneur Sckartchik ! C... Ce n'est pas ma faute-faute ! C'est la sien... » Il n'eut pas le temps de terminer car ce skaven en armure noir qui semblait être leur chef dégaina sa lame de malepierre et éventra l'infortuné technomage.
«  En route ! Hurla t-il, il faut se dépêcher avant que les choses-lézards-zards n'aient le temps de réagir ! »
L'énorme colonne de skavens se remit en marche, abandonnant les corps des victimes du canon. Sentin'el ordonna à ses frères de mare d'aller prévenir la cité-temple la plus proche que des Xa'kotas se dirigeaient vers les bassins de frais des cavernes de la naissance. Pendant ce temps, il irait prévenir la garnison des bassins de se préparer à la bataille. Aussitôt, les trois chevaucheurs de terradons se mirent en route, ordonnant à leurs montures de se dépêcher.
Arrivé aux bassins de frais, Sentin'el se rua vers le prêtre skink sagefem'me et l'avertit de ce qu'il avait vu. Celui-ci reçut la nouvelle avec la plus vive inquiétude. La colonie ne comptait pas assez de guerriers pour résister à l'assaut. Pourtant ils n'avaient pas le droit d'abandonner le site sacré.
Il sortit de la construction cubique fait en briques rectangulaires dans laquelle il était et appela le kuraq Fétépriai'res qui était chargé de la protection des bassins. Le saurus rassembla ses guerriers dès qu'il fut mis au courant de la situation. Ils n'étaient que trois cent et ne pouvaient pas espérer gagner le combat. Mais il fallait tenir jusqu'à l'arrivé des renfort.
Il étudia la région et décida de retenir les hommes rats dans un défilé qui était l'unique accès aux cavernes de là où se trouvaient les skavens. Il appela Sentin'el :
« _ Toi qui sais où sont les Xa'kotas, conduit les skinks vers eux, et ralentissez les ! Donnez nous le temps de nous préparer.
_ À vos ordres ! Répondit le skink en sortant de la maison. »
Le kuraq sortit à son tour et poussa un hurlement terrifiant, tête renversée. C'était le signal du rassemblement des guerriers. Les quelques trois cent saurus se rassemblèrent, armes en mains, au pied d'une sorte d'estrade naturelle formée par un piton rocheux.
«  Saurus ! Hurla fétépriai'res, les skavens nous attaquent ! Nous allons les retenir à la passe des piliers. Là, nous les retarderons assez pour permettre aux renforts d'arrivé pour sauver les bassins. Aucun de nous ne survivras, mais cela ne nous fera pas reculer ! Pour les Anciens ! » Les guerriers lui répondirent par un rugissement à l'unisson, signalant qu'ils étaient entièrement d'accord avec leur général. Ils se préparèrent à partir, rassemblant armes, vivre et autres dans des chariots tirés par des sang-froids. Les préparatifs étaient à peine commencés que déjà une centaine de skinks armées de javelots et de sarbacanes, accompagnés par une vingtaines de chevaucheurs de terradons, se mettaient en route vers l'armée skavens.

Le tupac skink Comik arriva avec sa compagnie de skinks caméléons à l'arrière des lignes skavens. Il avait divisé ses troupes en trois groupes. Les caméléons à l'arrière, les sarbacaniers sur le flanc gauche, les javeliniers à droite. Ils allaient attaquer en même temps, ce qui désorganisera les skavens. Les chevaucheurs de terradons, sous les commandes de Sentin'el, arriveront après pour larguer leurs rochers sur les machines de guerres. Il sourit, pris une étrange grenouille avec un visage qui ressemblait bigrement à un clown, frotta une fléchette sur sa peau, visa un skaven bien en vue, et tira.
Le skaven sentit une piqure sous sa nuque, tâtonna l'endroit où ça lui faisait mal quand soudain il pensa un cri de surprise. Sa fourrure changeait de couleur ! En un instant, il se retrouva avec le visage entièrement blanc, les lèvres enflées et rouge et son nez aussi gros qu'une patate d'un rouge aussi coquet que celui de sa bouche. Aussitôt, il sentit une irrésistible envie de faire des cabrioles et des blagues.
Les esclaves furent surpris en voyant leur congénère changer de couleur et raconter d'obscurs histoire à propos d'un truc vert qui monte et qui descend. La surprise augmenta encore plus quand le skaven s'écroula, mort. Mais cette surprise fut dépassée par celle qui suivit ; plusieurs centaines de projectiles volaient vers eux, tuant à la moindre éraflure. Les esclaves firent alors ce que les skavens savaient faire de mieux ; courir dans tous les sens pour chercher un échappatoire.
Le kapac skink subord'oné, second de Comik, avait ordonner de faire feu quand il avait aperçut le signal. Signal dont il ne savait rien il y quelques instant, si ce n'est la phrase énigmatique de son chef : « Tu le reconnaîtras. » avait dit le tupac avec un sourire. «  Décidément, les Anciens seuls savent où il va chercher ses poisons. » pensa le kapac.

Sckartchik pestait. « Quand je pense que tout est de la faute de cet idiot de technomage ! » Tout se passait très bien jusqu'à ce que, pour une raison obscure, le technomage avait fait tirer ce stupide canon à malefoudre. Maintenant, ses hom... ses skavens se faisaient tirer dessus par des armes vraisemblablement empoisonnées. Et pourquoi donc, par le Rat Cornu, certains d'entre eux viraient brusquement à des couleurs tels que le rose à pois vert avant de mourir ? Il s'aperçut alors que des étranges bêtes ailées se rapprochaient. Mais les prêtres de la peste se réunirent, certainement pour concocter un sortilège. Des rochers s mirent à pleuvoir sur les machines de guerre. Soudain, un énorme nuage vert s'éleva vers les attaquants du ciel, en enveloppant les ¾. Ces ¾ tombèrent alors sur le sol, morts. Le nuage se propagea sur les attaquants dans la forêt, les tuants pour la plupart.
Voyant le massacre, Comik décida de se replier. Ils avaient réussis leur mission. Des centaines de skavens étaient morts, leurs machines de guerre en ruine et il leurs faudrait plusieurs jours pour les remettre en état. Et surtout, sa fléchette de grenouille-clown avait trouvé sa cible. Il sourit. « Ils ne sont pas au bout de leurs surprises, pensa-t-il. »

Fétépri'aires regarda l'armée skaven. Ils avaient été plus rapide que prévu mais les saurus avaient quand même eu le temps de gagner des positions favorables. De grossiers murs de pierres avaient été érigé afin de pouvoir mieux se protéger. Une phalange de 300 saurus protégeait l'entré du défilé. Même si 300 saurus sont un obstacle de taille, il n'y avait aucun doute que l'ennemi percerait cette première ligne de défense. C'est pourquoi des pièges et autres surprises avaient été aménagé sur toute la longueur du défilé.
Sagefem'me arriva en compagnie de Comik. Ce dernier se tint à distance du kuraq, celui-ci lui en voulant car par un extraordinaire hasard, du venin s'était trouvé sur le pommeau de son épée, donnant ainsi au saurus une crête rose fuchia. Depuis cet épisode, il lui en voulait terriblement, même si aucune preuve n'avait été trouvée prouvant que le tupac était coupable. Mais un saurus n'a besoin d'aucune preuve pour détester et broyer le cou de quelqu'un.
« _Ils arrivent, déclara le prêtre skink.
_ Excellente déduction Sageou ! railla le tupac » Sagefem'me soupira. Il était le frère de mare du tupac, et pour une obscure raison, il avait hérité d'un frère qui se conduisait comme un humain. C'était à se demander si du sang d'humain n'avait pas contaminé le bassin.
«  _Les meutes de chasse sont-elles en position ? Demanda le kuraq.
_ Absolument, répondit le skink, et j'ai aspergé leurs dards de poison un peu spécial. » Le saurus darda sur lui un œil inquisiteur mais ne dit rien.

Le seigneur de guerre Sckartchik regarda ses guerriers s'avancer vers les saurus. Le combat allait commencer d'ici quelques minutes. Il n'espérait certainement pas une victoire, mais juste distraire les sauriens le moment d'installer le canon à malefoudre qui allait éparpiller ces étranges choses-lézards.
Mais alors que les skavens allaient atteindre les lignes ennemies, une demi-douzaine de créatures ressemblant à des hérissons-reptiles, mais beaucoup plus grands et beaucoup plus féroces firent leur apparition. Et elles projetèrent leurs piquants vers les guerriers des clans. Une centaines d'entre eux moururent lors de la première salve. Puis il y eu la seconde, puis la troisième. A la quatrième, les skavens commencèrent à paniquer. Ils paniquèrent tellement qu'ils ne s'aperçurent pas que ces étranges bêtes n'avaient plus de piquants.
Mais alors, ceux qui n'avaient été que blessé par les piquants eurent un drôle de comportement. Ils se mirent à attaquer leurs congénères avec une sauvagerie incroyable ! Une fois qu'ils eurent tués tous les skavens encore vivants, ils se précipitèrent sur les lignes skavens. Et ils recommencèrent leur massacre. Sckartchik savait qu'ils finiraient bien par être tués et il se fichait bien de la vie de ses combattants, mais il détestait la rébellion. « Envoyez les rats-ogres ! Ordonna-t-il ». Aussitôt, les maîtres de meutes guidèrent leurs horribles créatures sur les rebelles, et elles firent un festin.

De l'autre côté, les trois généraux des forces hommes lézards observaient la scène. « Efficace, commenta simplement le kuraq ». Puis il descendit rejoindre ses troupes, prêt à livrer le combat à leurs côtés. Le prêtre skink regarda son frère de mare et dit : « _Un jour, il faudra que tu me dises d'où tu sors tout ces différents poisons.
_ Un jour, peut-être, répondit le tupac avec un sourire énigmatique.
Il se retourna pour regarder les skavens se lancer une fois de plus à l'attaque. Cette fois ci ils étaient bien 2 000. Et cette fois, les razordons ne pourraient pas tirer ; il faudrait attendre demain que leurs piquants aient repoussé. Les skavens chargèrent les saurus en formation de phalange. Il se dit que c'était vraiment du suicide, et c'est ce que les skavens devaient aussi se dire.
Fétépri'aires frappa devant lui. Il fendit en deux le crâne d'un skaven. Un autre pris sa place et se reçut un coup de bouclier mutilateur dans le coup. Sa tête fut arraché. Trois adversaires se précipitèrent sur lui. Le premier lança son épée sur le ventre du saurus. Le kuraq lui attrapa le bras avec son bras gauche, le retourna et lui planta sa propre épée dans le cœur. Il trancha la gorge du deuxième d'un coup de dents. Le troisième sauta et lui figea sa lame dans le crâne. L'arme fut arrêté par la crête osseuse et le skaven se prit un coup de lance d'un saurus. C'est alors que Fétépri'aires remarqua un skaven qui se conduisait de manière étrange. Il semblait chercher quelqu'un. Soudain l'homme-rat l'aperçut et se précipita vers lui. Le kuraq s'interrogea sur la raison d'une telle manœuvre et se prépara à recevoir la charge de son ennemi. Soudainement, celui-ci laissa tomber une boule de verre par terre qui se brisa, libérant un gaz aveuglant.
Le saurus ne vit plus rien. Puis avertit par le sixième sens qui faisait les grands guerriers, il leva son boucliers, parant la lame suintante de poison qui se dirigeait droit ver sa gorge. Il recula et comprit que ce qu'il avait pris à la base pour un guerrier des clan normal était en fait un assassin. Le nuage de gaz l'entourait et il était aveugle, ne distinguant que de vagues formes. Il décida de se fier à ses autres sens. Il huma l'air, reconnaissant l'odeur de l'assassin. Il se focalisa sur le bruit de ses pas, même si il était infime. Il le sentait, il l'entendait bouger. Soudain il entendit un bruit de pas plus fort puis plus rien. En une fraction de secondes, il comprit que son adversaire venait de sauter pour l'attaquer. Il sentit son odeur dans son dos. Il se retourna et aperçut une lame dégoulinante de poison se précipiter vers ses yeux. Il se baissa, levant en même temps son bouclier pour parer. Quelque chose ricocha sur son bouclier. Il attaqua devant lui. Il ne trancha que du vide.
Le vent se leva, chassant le nuage. Il put regarder son adversaire. Il avait une grande cape noire. Brusquement, il sauta avec une aisance surprenante. Il se retrouva au dessus de la tête du kuraq, sa propre tête vers le sol. Il attaqua avec ses deux mains. Fétépri'aires leva son boulier mais se rendit compte trop tard que c'était une ruse.
Les deux armes de l'assassin se plantèrent dans son bouclier, mais sa queue empoigna un couteau et trancha le tendon de la jambe du saurus. Celui-ci tomba à genoux. Le skaven continuait d'attaquer inlassablement, mais le kuraq continuait à résister. Malheureusement il était beaucoup moins mobile que son adversaire et celui-ci en profita. Il bondit dans son dos et s'élança, visant la nuque. Cependant, il avait oublié trois choses : la queue du saurus, la crête osseuse qui protégeait sa tête, et celle qui protégeait son cou. Fétépri'aires lança sa tête en arrière, protégeant ainsi sa nuque. Il attrapa une jambe du skaven avec sa queue et le jeta à terre. Avec sa jambe valide, il se jeta à terre à son tour, le dos sur l'infortuné skaven. Il poussa un jappement de terreur avant de se prendre 100 kilos de saurus et d'énormes piquants dans la face.
Les skavens commencèrent à refluer. Les (très rares) survivants comprenaient que rester là ne conduisait à rien d'autre qu'à la mort. Trois saurus vinrent aider leur général à se lever et ils le soutinrent, le temps que Sagefem'me arrive.
« Bravo, fit-il, vous avez remporté la victoire » Le kuraq ne répondit rien. Les saurus lui enlevèrent les restes de feu l'assassin skaven avec un horrible bruit de succion. Le prêtre skink posa sa pomme de main sur la blessure du saurus et murmura quelques mots. La plaie se referma, ne laissant aucune trace.
Fétépri'aires remercia le skink. « Il faut se préparer au prochain assaut, la bataille ne fait que commencer » déclara la saurus.

Sckartchik pestait. Ces choses-lézards lui faisaient perdre un temps précieux. Il avait monté cette expédition afin de s'emparer d'un filon de malepierre localisé dans des cavernes dans le coin. Cette malepierre était très ancienne et avait été dure à localiser. Il devait se dépêcher avant qu'un de ses (très) nombreux rivaux ne vienne lui contester son butin.
Sans compter cette mystérieuse maladie qui transformait ses guerriers en créatures avec un poil de couleur très bizarre et un comportement étrange qui consistait à faire des cabrioles et à raconter ce qu'ils appelait « blagues ». Il avait réglé le problème à coups de lance-feu, même si un cas se déclarait encore de temps en temps.
Mais il en avait assez, il était temps de régler le problème. Il se tourna vers un maître mutateur et lui lança : «  _Est-ce qu'elle est prête-prête ?
_ Dans quelques heures monseigneur-gneur.
_ Dépêchez-vous ! On a pas toute la journée ! »
Le seigneur skaven regarda les hommes lézards. « Amenez les jezzails ! Donnez l'ordre aux soldats de se remettre à l'attaque ! Il ne faut pas laisser de répit à nos ennemis ! »
Aussitôt, des skavens mirent en batterie des sortes de longues arquebuses alors que des milliers de soldats s'élançaient à l'assaut. «  Envoyez aussi les rats-ogres, histoire de les occuper-per ! » Cria Sckartchik, un sourire cruel aux lèvres.

« Ils arrivent ! Préparez-vous ! » L'ordre du kuraq était superflu, mais il aimait crier des ordres. Les saurus se mirent en formation, créant un rempart impénétrable de boucliers et d'écailles, ne laissant que quelques trous pour laisser passer les lances ou des regards.
La première vague de skavens se brisa sur cette muraille, ne faisant presque aucune victime parmi les sauriens. C'est alors que les jezzails, aidés par les canons à malefoudre entrèrent en action. Ils tirèrent dans le tas, creusant d'énormes trous dans la défense des saurus. Les skavens affluèrent vers les brèches avec précipitation. Les saurus réussirent à les repousser mais ils furent désorganiser quand les renforts hommes-rats arrivèrent. Ces renforts prirent la forme d'une meute d'énorme rats-ogres. Ils faisaient environ trois mètres de hauts. Certains avaient trois bras, d'autres avaient des armes telles que des canons ou des lames à la place de certains membres. Ils étaient dotés d'une force herculéenne et s'en servaient sur les infortunés saurus. Leurs points s'abattait sur les boucliers, les brisant, puis ils écrasaient les sauriens sur le sol.
Mais les hommes-lézards ne se laissaient pas faire. Ils ripostaient avec rage. Leurs lances se plantaient dans la chair des rats-ogres, et même si ils fallait plusieurs saurus pour abattre un seul rat-ogre,ils y arrivaient.
Fétépriai'res affrontait deux rats-ogres à lui tout seul. Il esquivait adroitement les coups puissants des monstruosités, parant avec son bouclier, se jetant sur les côtés. Un de ces monstres abattit son bras sur le sol, à l'endroit même où se trouvait le kuraq il y a une seconde. Celui-ci en profita et sauta sur le bras. Il remonta le membre de son ennemi et atteignit sa gorge. Il la trancha d'un revers de sa lame d'obisnite.
S'élançant de l'épaule du défunt rat-ogre, il se jeta sur son adversaire suivant, lui assénant un coup verticale alors qu'il était encore en l'air, lui fracassant la tête. Il atterrit sur le sol et évalua la situation.
Même si ses saurus résistaient courageusement, ils étaient en train de se faire massacrer. Il fallait arrêter le massacre et vite ! « Repliez vous ! ordonna le kuraq, vers le défilé ! ». Les hommes lézards refluèrent vers le passage aussi vite que possible, étant donné qu'il avançaient à reculons pour continuer à se protéger.
Les rats-ogres se ruèrent les premiers vers les choses-lézards, écartant tout ce qui s trouvait sur leur chemin. Ils s'engagèrent donc dans l'étroit passage montagneux.
Les premiers tombèrent dans une fosse garnie de pieux acérés. Les suivants essuyèrent un feu nourri de tirs de javelots et de sarbacanes venant des skinks de Comik.
Très vite, il ne resta plus que quelques rats-ogres, mais il y avait toujours des milliers de guerriers skavens. Ceux-ci se précipitèrent dans le défilé, faisant fi des pertes.
C'est alors que des salamandres furent amenées. Chaque crachat incinérait des centaines de skavens, les hommes-rats étant trop serrés pour esquiver. L'odeur écœurante de la fourrure de skavens grillée ne tarda pas à emplir tout le défilé.
Les saurus contre-attaquèrent, refoulant les survivants à l'entrée du passage. Une masse grouillante de skavens refluait, tentant d'échapper aux saurus en colère.
Sagefem'me décida d'y mettre son grain de sel et fit pleuvoir les éclairs sur les fuyards, offrant par la même occasion un magnifique feu d'artifices aux défenseurs.
Les sauriens hurlaient leur joie ; ils avaient repoussé l'ennemi ! Mais alors qu'il pensaient avoir obtenu un répit, un hurlement à glacer le sang se fit entendre et une énorme forme se souleva dans les lignes skavens, accompagnée de hurlements (mais on ne pouvait pas savoir si c'était de la peur ou de la joie).

Sckartchik eut un rire cruel, sadique, machiavélique etc... Les maîtres mutateurs avaient enfin réussis à réveiller son abomination de malefosse. Mieux encore, les technomage l'avaient équipée d'une armure recouvrant la majorité de son corps. « Lâchez-la ! Hurla t-il, laissez la tous les massacrer ! ». L'abomination se précipita vers les lignes hommes-lézards, au grand dam des skavens qui étaient sur sa route. Elle percuta la phalange saurienne en envoyant voler une dizaine de guerriers. Ses multiples têtes, bras, pattes, appendices... massacraient les braves saurus qui tentaient de l'arrêter.
Les skinks lui tiraient dessus avec tout ce qu'ils avaient, mais les tirs n'égratignaient même pas son armure de métal. Même les salamandres, si efficaces contre ce genre de monstres d'habitude, ne faisaient que réchauffer la bête, leurs flammes n'arrivant pas à percer sa protection.
C'est alors que Sagefem'me eut une idée. Son professeur lui avait appris que le métal attirait et conduisait l'électricité de éclairs. Le prêtre skink se concentra et provoqua le plus gros et le plus puissant éclair qu'il n'avait jamais invoqué.
Le monstre reçut l'éclair de plein fouet. Il se propagea à travers sa carapace de métal, lui infligeant des blessures cuisantes. Le skink tomba à genoux tellement l'effort avait été conséquent.
Pendant un instant, on cru que l'abomination avait été vaincue, elle semblait osciller. Mais elle se reprit alors que ses blessures se régénéraient. Elle chercha de ses multiples yeux le responsable de sa douleur et son regard s'arrêta sur le prêtre skink.
Elle lança un tentacule vers sa proie, bien décidée à la dévorer. Le skink épuisé était incapable de bouger, son sort semblait scellé.
Comik aperçut le tentacule monstrueux se précipiter sur son frère de mare. En un instant, il se remémora tout les moments qu'il avait passé avec son frère. Il réagit automatiquement, il se jeta sur son frère, le poussant de côté, et se faisant happer par le monstre à sa place alors que sa tête heurtait un rocher. Il regarda la gueule immense qui se rapprochait, ferma les yeux, attendant la mort. Mais elle ne vint pas. Le tupac ouvrit les yeux et ce qu'il vit le sidéra.
Il se trouvait dans les bras de Fétépri'aires, le tentacule gisant à terre et l'abomination luttait face à un carnosaure. Puis tout se brouilla, et il s'évanouit.

Comik se réveilla, sur un lit de feuille, un bandage à la tête. Il se redressa et se rendit compte qu'il avait un sacré mal de tête. Il se trouvait dans un abri de branchage fait à la hâte. Il se leva , sortit et aperçut son frère de mare. «  _Tu es rétabli ? demanda l'autre avec une pointe de soulagement.
_Ça peut aller, lui répondit-il, tu peux me dire ce qui s'est passé ? ». Le prêtre skink hocha la tête et lui expliqua.
Le kuraq lui avait sauvé la vie en sautant et en tranchant le tentacule qui l'avait saisi avec son épée de puissances. Au même moment, les renforts étaient arrivés. Ils avaient pris la forme la forme du grand kuraq-kaq Kroq-Gar et de ses cavaliers d'élite. Grymloq s'était aussitôt jeté sur l'abomination et l'avait démembré de sa puissante mâchoire. Les cavaliers avaient ensuite dispersés les skavens.
Comik demanda alors si il pouvait voir le héros légendaire. « Désolé, il est parti chasser les skavens survivants. Fétépriai'res est parti avec lui. Au fait, reprit-il, il a dit que c'était pas la peine de le remercier de t'avoir sauvé la vie. Il m'a dit qu'il estimait être le seul à avoir le droit de te tuer et que c'était pas un monstres de 10 mètres de haut qui allait l'en empêcher ». Les deux skinks éclatèrent de rire.

Sckartchik courait. Son armée avait été massacrée par les choses-lézards mais il s'était échappé. Il arriva à un ancien temple homme-lézard. Il s'avança puis entendit un sifflement. Il se retourna et aperçut un serpent. Il lui coupa la tête avec son épée. Mais un deuxième serpent apparu, puis un troisième, puis un quatrième. Bientôt ils furent des dizaines à converger vers le skavens. Son hurlement retentit dans la jungle, avant que le calme habituel revienne. Le dieu serpent avait pris la vie d'un skaven de plus.


FIN
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MessageSujet: Re: Concours de récit : les participations   Concours de récit :  les participations Icon_minitimeDim 5 Juin 2011 - 20:40

XIV

Le jour avait lentement laissé place à une nuit sans lune, cependant Tiloq n'avait eu aucun mal à trouver le campement skaven. Il avait été guidé par le son des coups de fouet et les gémissements des travailleurs tros lent. La dizaine de kroxigor nageait péniblement étant donné le poids considérable de leurs lourdes masses et Tiloq ordonna une brève pause lorsqu'il arrivèrent assez près de la rive pour avoir pied. De là ou il était il pouvait voir une masse de skavent habillée de guenille qui s'activait autour de petites embarcations à voile, sour l'ordre d'un technomage dont la patience atteignait ses limites face à l'avancé plutôt lente de la construction des barques de transport. Tiloq en avait assez vu, il devait maintenant aplliquer les ordres.

L'eau leur arrivait à présent jusqu'aux épaules, ils avançaient le plus silencieusement et lentement possible pour éviter que des remous ou des gestes tros brusques ne le trahissent, mais la nuit obscure les rendait invisible aux yeux des sentinelles. Enfin lorsque ils furent assez proche pour percevoir l'odeur nauséabonde de la gangrène, Tiloq fit le signe qu'il attendaient tous. Il leva le poing et comme un seul homme les lézards sortirent de l'eau et chargèrent la masse de skaven désemparée qui n'eurent plus qu'à esperer que leur mort soit rapide et sans douleur. Les rats étaient piétinés et sauvagement abatus par des grands moulinets de massue fauchant des dizaines de vermine à chaque passage. Les guerriers ou du moins les laches et les couard désignaient par ce grade militaire se frayait un chemin à coup de poignard parmi leurs congénères, pour échapper à la promesse de mort de ces pattes griffus et tachées de sang. Entre deux coups de massue Tiloq constatait les dégats. L'attaque surprise s'était déroulé avec merveille, il fallait esperait que cela continu.

Personne n’osait s’approcher du chef, dans la crainte de connaitre le même sort que les murs de la tente qui subissaient la fureur du grand chef de guerre skaven à coup de griffe.
-Comment, comment, hurlait- il. Comment ces horribles choses sont-elles arrivées ici. Ou est c’est infame idiot de Techuik.
Cet à cet instant qu’il aurait pu mieux choisir que le technomage entra.
Le grand chef de guerre s’avança et lui lacera le visage tout en hurlant au rythme de ses coups de patte.
-Sale idiot, sale idiot, sale idiot.
Le calvaire de Techuik s’arrêta lorsque l’un des généraux skaven prit sa défense.
-Arrêtez grand chef, nous avons besoin de lui pour faire fonctionner les machines d’invasion.
-Je fais ce que je veux, cria-t-il d’une vois stridente tout en enfonçant une de ses dagues dans la poitrine du rat qui se permettait de lui donner un ordre.
-Combien sont-ils, demanda-il d’une voix plus douce comme ci ce coup de dague l’avait calmé.
-Environ une centaine, mais mes hommes et moi-même en avons tués un grand nombre.
-Voilà qui est mieux, peut être resterez-vous en vie si nous réussisons à tuer ces ignobles choses. Apportez-moi mon armure, je veux que le grand seigneur voit que je suis digne de le seconder.
-Le grand seigneur va venir ?
-Oui il viendra, tachons donc de laisser une ou deux de ses créatures en vie pour qu’il se divertisse.

Les kroxigors faisaient maintenant face à une masse de skaven déterminé par la crainte et les menace de leurs chefs. Les rats chargèrent alors sous leurs ordres, brandissant leurs armes acérées et rouillées. L’impact de la charge fut violent et destructeur chez les skavens qui périssaient en s’écrasant sur les corps massifs des kroxigors. Les lézards fracassaient les cranes, les membres, et les boucliers de ceux qui tentaient de retarder l’inévitable.

L’un des kroxigors tellement absorbé à écraser les skavens qui passaient trop près de son énorme masse ne distingua que trop tard les trois ombres inquiétantes sur le sol. Il releva lentement la tête et reçu un coup de poing phénoménale qui le fit reculer de deux bons pas. Il secoua lentement la tête pour chasser l’étourdissement et aperçut enfin les trois rats ogres. Il frappa avec sa masse sur l’épaule du rat le plus proche, celui-ci couina mais reprit le combat, malgré son bras qui pendait pitoyablement à son épaule. Le rat ogre se jeta la tête la première sur le kroxigor qui lui assena dans un revers le manche de son arme sur la tempe. Le lézard venait de tuer le rat ogre mais il ne put esquiver les deux autres qui se jetèrent sur lui et le mordirent à la gorge.

Un des frères de mare du kroxigor au sol se jeta sur l’un des agresseurs tandis qu’un deuxième fracassa le crane de l’autre rat ogre d’un coup puissant mais précis de son arme lourde. Malheureusement il était trop tard pour le kroxigor qui gisait au sol la gorge mutilée par les coups de croc de ces effroyables hommes rats. A la vue de ce spectacle, le kroxigor courut pour aider son autre frère qui roulait sur sol dans sa lutte avec le deuxième rat ogre, mais il fut fauché par un intense rayon vert.

Le pilote de la roue infernale émit un rire strident et démoniaque à la vue de son tir, et dans un élan d’inconscience il se dirigea vers Tiloq. La machine roulait à vive allure écrasant bon nombre de soldat de son camp tout en se rapprochant du kroxigor qui se prépara au choc en enfonçant ses pattes dans la terre meuble et en présentant son épaule droite à la machine comme pour la défier. La roue infernale explosa à l’impact projetant des débris de planche de bois et des morceaux de pilote sur le reste des combattants.

Le grand chef de guerre skaven s’avança dans la mêlée et aperçut un rat ogre qui se débattait difficilement de l’étreinte d’un kroxigor. Le grand chef s’avança et dégaina sa lame qui projetait des lueurs vertes malsaines et trancha la tête du kroxigor libérant ainsi le coup du rat ogre. Le rat bien que sérieusement blessé essaya de se relever, mais il se vida de son sang par ses larges blessures à la gorges dans sa tentative.

Le grand chef de guerre s’avança de nouveau vers un kroxigor mais celui-ci l’ayant vu venir lui porta un coup vertical que le skaven évita sans mal. Il plongea vers le lézard qui relevait péniblement sa lourde masse et lui trancha la jambe à partir de la cuisse à l’aide de son épée magique qui avait ignoré les solides écailles du kroxigor comme si elles étaient faites de papier. Le kroxigor tomba au sol mais n’agonisa pas longtemps car la lame du grand chef venait de lui traverser le front.

Les kroxigors s’étaient regroupés, ils n’étaient plus que six, mais chaque kroxigor morts avait emporté avec lui des centaines de skaven. Mais ce n’était pas suffisant, ils combattaient à présent à un contre cent, contre mille, contre dix milles. Il y avait des skavens à perte de vue, jamais ils ne pourraient s’en tirer vivant. Cependant Tiloq avait une carte dans sa manche qu’il n’abattrait que lorsqu’il sure de ce qu’il supposait. Pour le moment gagner du temps était la seule solution, mais le temps était un luxe qui paraissait inaccessible au fur et à mesure que le chef de guerre skaven avançait.

Il venait d’atteindre un autre kroxigor et lui porta un coup de sa lame magique que celui-ci tenta d’arrêter en présentant le robuste manche en bois de son arme. Mais la masse ancestrale connu le même sort que les écailles ventrale du lézard. Le kroxigor se retrouva avec un morceau de son arme dans chaque main et une affreuse cicatrice sur le torse. Le kroxigor reculait tout en esquivant les coups surement meurtrier de son adversaire, tandis que le rat savourait ce moment en avançant lentement mais inexorablement vers sa future victime.

Le technomage qui assistait au spectacle depuis le haut de la colline ou se trouvait la tente du grand chef de guerre venait de finir de mettre en marche son canon à malefoudre. Il visa à travers la lentille grossissante et aperçut le duel entre le grand chef et le kroxigor. Bien sûr, il risquait d’y avoir des dommages collatéraux mais ce tir pouvait également accélérer son ascension sociale mais également augmenter son espérance de vie. Il actionna le canon et un épais rayon vert parcourut le champ de bataille et tua sur le coup le kroxigor, une vingtaine de skaven et également le grand chef de guerre.
-Oups, dit-il sur un ton presque sincère tout en se préparant à refaire feu.

Il visa de nouveau en plaçant son œil devant la lentille et aperçut qu'un autre kroxigor venait de saisir ce qui ressemblait à un morceau des armes qu’ils trimballaient avec eux. Techuik allait tirer mais un réflexe skaven lui fit baisser la tête lorsqu’il vit que le kroxigor projeta son morceau d’arme dans sa direction. Le lourd projectile passa trois bon mètre au-dessus de lui cependant c’était un tir fort précis en raison de la distance. Mais Techuik n’en avait que faire de la performance du lézard, il releva la tête et mis une nouvelle fois l’œil à son viseur pour sauter de son canon presque aussitôt, lorsqu’il aperçut l’autre moitié de l’arme qui se dirigeait droit vers lui. La deuxième fut la bonne, le kroxigor toucha la machine de guerre, entrainant son explosion qui emporta ses deux servants ainsi qu’un des bras du technomage. Techuik ne devait sa vie qu’à ses incroyables réflexes skavens et à son athlétique saut.


Les skavens s’étaient arrêtaient comme par magie, la mort de leur chef les avaient plongés dans un état étrange. Tous attentaient, ne sachant que faire. Fuir ? Attaquer ? Les kroxigors profitèrent de ce court instant de répit pour se réorganiser. Ils avaient perdu un autre de leurs frères mais les skavens semblaient déboussolés.

Soudain l’un des kroxigors tomba au sol, il hurlait tout en se tortillant de douleur. Des bubons lui poussaient tout le long du corps fissurant ses écailles sous la pression. Tiloq s’avança et mit fin aux souffrances de son congénère d’un seul et unique coup de massue. Ses craintes étaient fondées. Un Verminarque.

La bête se frayait un chemin parmi les rats qui s’agenouillaient à son passage. Il décapita un kroxigor d’un grand coup de sa hallebarde puis trancha les deux bras d’un second avec une telle vitesse qu’on ne pouvait suivre l’arme des yeux. Il allait si vite qu’il coupa la tête du kroxigor avant même que ces deux bras sectionnés n’atteignent le sol.

-Il faut retourner dans l’eau, ordonna Tiloq à son dernier frère restant.
Les deux kroxigors coururent vers la mer aussi vite que leurs jambes le permettaient, mais le Verminarque les rattrapait. Il trancha les jambes du frère de Tiloq avant de lui assener la pointe de sa hallebarde dans le cœur. Tiloq ne pouvait rien faire, il fallait qu’il atteigne l’eau. Il n’était qu’à quelques pas lorsqu’une intense douleur éclata dans son bras, il jeta un rapide coup d’œil et n’aperçut qu’un moignon ensanglanté. Il courait toujours vers l’eau quand une autre douleur éclata dans sa queue, il savait ce qui venait de se passer, il était inutile de regarder.
Enfin, il avait atteint la mer. Elle lui arrivait jusqu’à la taille et lui offrait un grand réconfort, mais cette sensation ne dura pas lorsqu’il aperçut le Verminarque qui lui faisait face. Tiloq se prépara à combattre, il saisit son arme de sa main encore valide et poussa un long et fort rugissement. Il para le premier et le deuxième coup mais le troisième lui sectionna sa deuxième main. Il était sans défense, il n’avait plus qu’à attendre l’inévitable.


Il était le plus fort, le plus malin, le plus dangereux. Jamais la terre n’avait connu un tel monstre de ce genre. Il était le plus fort, le plus malin, le plus dangereux et le plus patient. Il avait assisté à toute la bataille et avait choisi le meilleur moment pour en finir. Il était le plus grand prédateur de cette terre. Il se propulsa avec ses puissantes pattes dans une incroyable gerbe d’eau et saisit le Verminarque dans son immense mâchoire. Il le démembra à grand coup de mastication et l’avala avant de pousser un hurlement glacial qu’on entendit depuis l’autre rive.

L’armée entière fuyait devant ce colossal crocodile qui venait d’avaler leur grand seigneur d’une seule bouchée.
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MessageSujet: Re: Concours de récit : les participations   Concours de récit :  les participations Icon_minitimeLun 6 Juin 2011 - 7:22

L'épopée noir

La peur, ou plus exactement la terreur. Tel était l’état d’esprit du jeune Nirtas, âgé de quelques vingt décennies seulement. Il était le plus jeune fils de sa famille et, comme tous les nobles il était craint de ses hommes. Mais la crainte qu’il leur inspirait n’était sans doute qu’un centième de la peur qu’il ressentait à l’égard de son père. Son géniteur venait en effet d’exécuter son plus fidèle subordonné, qui le servait fidèlement depuis plus de 7 siècles. La cause de cette exécution ? Lèse-majesté. En effet, selon sa seigneurie, même après 700 ans de loyauté se trouver plus prés que la longueur de lame autorisée était un signe de rebellion et d’irrespect passable de mort.
— Si d’autres personnes me manquent de respect, je ne serais pas aussi clément. Esclaves ! Jetez donc ce déchet aux hydres. Et nettoyez moi ça. Vous avez peur ? Réjouissez-vous ! Une place est libre n’est-ce pas l’occasion rêver de monter en grade ? … Répondez fils !
— Oui dynaste.
— Moi et mon auguste personne ne pouvons avoir confiance en aucun des opportunistes que vous êtes, celui qui prendra la place vacante sera donc le plus compétent. Vous avez 5 mois pour me ramener le plus gros butin que vous pourrez, bien sûr si il se trouve que j’ai surestimé vos capacités vous rejoindrez les esclaves que vous avez capturés, je n’ai que faire des faibles !
— Oui Dynaste !
C’est sur ces paroles que Nirtas disparus en même temps que ses frères. Il se dirigea vers sa nef, y entra avec fracas et convoqua tous les officiers sous son commandement. Assis à sa table se trouvait son second, le vétéran de la garde noire dit le borgne, Mordur, la célèbre et sublime furie aux Cinq cents crânes Geicha, et la nécromancienne Tyria équipée avec sa lugubre dague voleuse d’âme.
— J’ai 5 mois pour ramener le plus gros butin possible à mon cruel père, ma tête en dépend et les vôtres suivront si je venais à être exécuté, soyez en sûrs. Tous mes frères jouent à ce jeu là, mais ils ont plus d’effectifs, ils ramèneront donc un butin plus conséquent. J’ai donc besoin d’un présent plus original ou plus rare même si en moins grande quantité.
— Cette excursion tombe au bon moment, ma grande Matriarche prétendait que mon amour pour Khaine s’amenuisait.
— Ho et elle est encore vivante ta matriarche ? Ricana Tyria.
— J’ai utilisé le passe sorcière, du coup, je dois me faire oublier un certain temps et rapporter une offrande lors de mon retour.
— Silence Femmes. Je me contrefous de vos vies, la mienne est en jeu et les vôtres aussi je vous rappelle.
— Jeune Maitre, pour en revenir à notre futur rapiat, la Lustrie me semble être le meilleur choix, l’obésienne y est abondante et les esclaves potentiels sont nombreux et exotiques.
— La magie est elle aussi puissante et facilement accessible si on sait bien s’y prendre.
— Cela fait bien longtemps que je n’ai pas gouté au sang de ces reptiles, un crâne de carnausaure fera un très joli effet en décoration de nôtre chaudron de sang.

— Alors, c’est décidé, direction la Lustrie, espérons que cela se passe mieux que la dernière fois, j’y ai laissé mon oeil.
Le navire pris donc la direction de l’échine Noire et ses périls, et après trois semaines de voyage tumultueux et dangereux, Le sanguinaire, le nom du navire arriva enfin à proximité de la terre promise, des plages de sable blanc à perte de vue, on pouvait apercevoir derrière une terre luxuriante recouverte d’arbre fabuleux immense et magnifique.
— Durant notre voyage j’ai réfléchi et j’ai décidé que nous capturerons un Coalt, cet animal est considéré comme l’incarnation d’un de leurs Dieux par les Hommes-lézards, le voir combattre contre une de nos Manticores devrait mettre en évidence, la supériorité et l’omniscience de nos Dieux et devrait à coup sûr plaire à mon dévot de père.
— Ettttttttttttttt, on ne va pas le tuer ? Mais j’n’aurais rien à ramener à mon temple moi !
— Furie, tu auras du sang et des trophées, mais Maitre si je peux me permettre c’est un pari risqué, personne n’a jamais ramené de Coalt à Naggaroth, de plus si nous échouons le temps perdu ne pourra être rattrapé, les montagnes les plus proches se trouvent à deux semaines de marches.
— Nous avions le squelette d’un spécimen au couvent des sorcières, c’est l’une des créatures ayant le plus d’affinité avec la magie dans le monde entier, si nous en capturons un vous deviendrez sans doute aussi riche et aussi puissant que votre père qui est pourtant le seigneur de la grande cité de Karond Kar.
— Je décide ! Ceci n’est pas un débat, mais un ordre, si vous n’approuvez je vous exécute à l’instant c’est compris ? Bon, dans deux heures je veux que tout l’équipage soit débarqué avec tout le matériel, et le vaisseau camouflé, avec de la magie. Le voyage sera éprouvant et je n’ai pas envie de voir a mon retour que mon embarcation a disparu durant mon absence.

En effet, le voyage fut éprouvant, les deux semaines se transformèrent en un mois, un mois d’enfer et de souffrance. L’expédition obtint la très respectable moyenne de 0,35 mort par jour, ce faible nombre de morts s’explique en partie par la grande expérience de Mordur qui enseigna les règles de base de survie en Lustrie aux autres membres de l’expédition.

Une fois les premières montagnes franchies le paysage changea radicalement. La végétation s’arrêta net pour lisser place à une terre ocre jonchée de cadavres d’elfes , de nains, d’humains, et d’autres amas indescriptible. Au milieu de ce cimetière à ciel ouvert s’élevait, majestueux, un pic rocheux haut de plusieurs centaines de mètres dont on ne pouvait voir le sommet, caché par des nuages plus noirs que l’armure du Roi sorcier elle-même.
— Nous y voilà Soldats ! La fortune, la gloire et le pouvoir sont à portée de mains ! Il ne manque plus que d’aller les cueillir ! Mordur, fait le tour avec la moitié de nos forces, Tyria, va avec lui, et préviens moi d’une manière ou d’une autre quand vous y serez, nous devons être sûrs que cet animal ne s’enfuira pas.

Une fois que le jeune noble aperçut le signal, une tête de mort rouge géante haute d’une cinquantaine de mètres, il ordonna la mise en marche des hommes sous son commandement. Après une dizaine de minutes de marche, le pic ne semblait pas s’être rapproché, et une légère brume entourait son groupe. Au fur et à mesure qu’ils avançaient, la brume s’épaississait, au point qu’ils ne se voyaient même plus entre eux, et les hommes commençaient à s’agiter, à avoir peur.

Mordur , de son côté subissait le même phénomène, mais avait réprimé les premiers signes de faiblesse de ses hommes, avec des méthodes qui ne serons pas détaillées . Soudain, il crut entendre des bruits en face de lui. L’expérience lui incitant la prudence il fit arrêter ses hommes, et ses arbalestiers se préparèrent à faire feu. Le bruit s’intensifia, légèrement en même temps qu’il se rapprochait. Un sourire se dessina sur le visage du commandant en second, sourire qui se propagea rapidement à tout les membres de son groupe. Un mois de souffrance et de frustrations allait bientôt être assouvi. Les arbalestiers lancèrent leur trait de mort et la charge fut donnée, dans la joie, la soif de sang et la haine.

Les troupes du Maître étaient de plus en plus bruyantes et terrifiées, mais pas suffisamment pour justifier une exécution qui ferait encore plus de bruit, mais n’en tenant plus le dynaste était sur le point de décapité le soldat devants lui lorsque des dizaines de projectiles s’abattirent sur sa troupe, tuant plusieurs de ses suivants. Alors que la panique se propageait, des énormes reptiles sortirent de la brume et engagèrent le combat avec ses soldats, les lances se brisèrent, les boucliers se fendirent, les lames ne pouvant, dans la confusion, frapper entres les plaques osseuses des sauriens. Le dynaste réagit à l’instant, rallia ses troupes, et se lança dans la bataille, furieux de s’être fait piéger comme un débutant. Laissant libre cours à sa haine, les bras volèrent, les têtes tombèrent, les cadavres s’empilèrent devant lui, jusqu’à ce qu’un déchainement de violence d’un lézard blanc plus petit et fragile que ses congénères le contraigne à se défendre et le fasse reculer. De son coté la nécromancienne fauchait les âmes des ses soldats agonisants comme des reptiles avec son habileté habituelle. Une fois sa dague repue et les âmes offertes et condamnées à une éternité de souffrance, elle lança un puissant sort qui dissipa la brume, localisa et anéantit les tireurs du début de l’escarmouche, dans la douleur et le désespoir.

De son côté, le garde noir ne prenait pas personnellement part à la bataille, se contentant de superviser cette dernière et de désigner les cibles aux arbalestiers, du moins c’était avant que ces dernières ne meurent foudroyé par un éclair qui manqua de peu l’elfe noir et qui provenait après observations d’un lézard plus petit que les autres tenants une sorte de machette et un bâton. Un rapide coup d’oeil lui permit de voir que le front était plutôt stable, les sauriens ne parvenaient pas à se réorganiser, sans doute surpris de l’audace des oreilles pointues par rapport au nain pataud et les lâches humains. De son coté Geisha avait comme à son habitude engagé le chef ennemi, un lézard plus grand que les autres maniant une épée et une dague. Il se rapprocha furtivement de la ligne de bataille, et se traça un chemin sanglant vers le prêtre le plus rapidement possible, car le moyen le plus facile de tuer un sorcier consiste à ne pas lui laisser le temps d’incanter de sorts. Il était encore à une vingtaine de mètres quand le sorcier ennemi le vit, et le sacrifice de quatre lézards lui donna le temps nécessaire pour lancer une malédiction sur l’elfe noir, ses muscles diminuèrent, son armure devint lourde, ses jambes tremblaient, mais sa haine lui donna la force d’avancer.

Tyria n’aimait pas le cour que prenait la bataille, car de toute évidence ils étaient en train de la perdre, même le jeune prétentieux qui leur servait de chef était pris dans un duel qui ne semblait pas gagné d’avance, car même s’il reprenait maintenant l’avantage les lanciers perdaient plus d’hommes qu’ils n’en tuaient, elle aussi était obligée d’utiliser sa magie pour se défendre, un de ses sacs à main la chargeaient et malgré sa malédiction il continuait d’avancer. Cette bataille était vraiment bizarre, les saurus ne sont pas censés ressentir d’émotions or sans aucun doute c’était de la haine qui se trouvait dans les yeux de cet énergumène. Laissant de coté ces pensés superflues sur un champ de bataille, la none noire prit sa dague à deux mains et prit l’initiative en chargeant son agresseur, après tout ce n’était certainement pas son premier combat a mort. Déviant la hallebarde du guerrier, elle se rapprocha le plus possible du lézard, son arme courte devint un avantage là où l’allonge de la hallebarde devenait un handicap. Grâce à l’élan de sa course elle réussit à faire tomber avec elle le grand lézard, dans la poussière, le bruit et la douleur. Les deux protagonistes roulèrent sur le sol, les nombreux coups de la sorcière ne pouvaient transpercer les écailles du saurus. Ce dernier affaibli par le sortilège ne portait que des coups maladroits et lents que la sorcière évitait facilement.

Le paradis, ainsi apparaissait cet endroit pour Geicha, du sang la recouvrait intégralement, elle combattait un ennemi si fort qu’elle n’était pas sûre de gagner. Que demander de plus pour une furie ? Les soldats des deux camps suivant l’exemple de leurs héros respectifs se battaient jusqu’à la mort sans reculer d’un seul pas, les quelques elfes restants avaient repris leur sang froid et combattaient maintenant avec la fougue et la cruauté qui leurs étaient propres, pour chaque coup reçus, deux étaient rendus, pour chaque os cassé, trois étaient fendus, pour chaque mort un lézard trépassait en même temps. La furie décida de passer au niveau supérieur. Entre deux passes d’armes, elle but une mixture dont les grandes matriarches ont le secret, et qui vous plongeait dans une folie meurtrière, dont seul un bain dans un chaudron de sang pouvait vous sortir. Son corps bougeait tout seul à une vitesse que les lois physiques rendent en théorie impossible. Là où des blessures devraient vous faire tordre de douleurs, la furie ne voyait que son désir de sang augmenter. Malgré les nombreuses blessures, grâce à ses innombrables attaques et ses nombreuses feintes elle parvînt à briser la garde de son adversaire, et sa dague se dirigea droit sur son cœur. Mais le saurus dévia de quelques centimètres la lame et dans un dernier moment d’orgueil enfonça son épée dans la boite crânienne de l’épouse de Khaines avant de s’effondrer a son tour.

Le dernière lézarde décapita le dernier elfe noir en même temps que son cœur fut transpercé par la lance de se dernier et ce au même moment où la machette du sorcier transperça l’armure de Mordur et vint se loger dans son estomac. Pensant la victoire acquise, le prêtre baissa sa garde, ce fut là sa dernière erreur, refusant de mourir de cette façon le garde noir arracha lui-même la machette du sorcier et arracha la gorge du serviteur des Dieux. Rassemblant ses dernières forces, l’elfe noir se leva pour mourir la tête haute, mais décida de remettre sa mort à plus tard quand il aperçut un dernier ennemi qui se relevait, avec lui aussi un trou dans le ventre. Faisant fi de leurs tripes qui gisaient sur le sol recouvert de sang, les deux survivants se jetèrent dessus en criant le nom de leurs dieux respectifs. Le lézard sans doute béni par les anciens ou d’autres puissances divines fut le plus rapide et enfonça le premier ses doigts dans les yeux de l’elfe, crevant ainsi le cerveau qui se situait derrière.

De son coté, Nirtas agonisait. Seul survivant de la bataille, il regarda la brume se lever et se rendit compte du drame qui c’était passé. A ses pieds gisait son second et autour de lui ses troupes. Il leva les yeux et vit la cause de ce carnage : un immense serpent dont les ailes étaient recouvertes de plumes de toutes les couleurs avec plusieurs queues.

Peut-être était-c e dû à sa haine pour le serpent, ou alors du fait qu’il était en train de mourir, mais alors qui s’écroula sur le sol Nirtas aurait juré entendre l’animal ailé lui dire « telle est la punition pour ceux qui vont à l’encontre de la volonté de mes maîtres. »
Alors que l’incarnation du Dieu finissait de dévorer les cadavres des elfes noirs, dans une taverne miteuse du nom de XXX un vieux nains embarquait avec son équipage a bord d’un vaisseau.
— Les hommes lézards ont beaucoup d’or, alors imagiez leurs Dieux ! Directions la Lustrie ! On va capturer un cobalt !

FIN…..ou pas………








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Chasqui
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MessageSujet: Re: Concours de récit : les participations   Concours de récit :  les participations Icon_minitimeMar 7 Juin 2011 - 19:00

Je sais que je suis en retard mais tant pis j'avais bien d'autres choses à faire, quoi qu'il en soit j'avais dit que je posterais mon récit et je le fait, qu'il soit noté ou non.

Le cœur battant à n’en plus pouvoir, le bruit de sa respiration si puissante que l’on entendrais pas passé un tank un vapeur, les jambes engourdis comme s’il avait bu une douzaine de chopes Bugman XXX, la sueur tombant comme un ruisseau sur son front et ses vêtements sales.
Le paysans courant comme si Morr le poursuivait, et s’était le cas, si l’on pouvait dire.
Il faisait noir, et il était déjà loin de sa ferme, depuis que …
… que cette immonde créature avait attaqué sans prévenir, ces trois fils avaient été fauchés comme le blé à la bonne saison, alors qu’ils revenaient avec les récoltes, juste devant le pas de la porte.
C’était arrivé si vite, il ne comprenait pas, puis sa femme alors qu’elle venait prendre un de ces fils sanguinolent dans ces bras. La bête avait surgis depuis le toit, elle l’avait attrapé au vol, il n’avait jamais retrouvé son corps, il n’avait pensé qu’à une chose quitter se lieu maudit où toute ca vie venait d’être brisé. Il avait bien vu que la moitié de ces bêtes avaient été tués cette dernière semaine, mais c’était lot courant dans la région, comment pouvait il savoir que la bête les aurais attaqués.
Il regrettait maintenant de s’être tant isolé, d’être si loin du bourg, d’être si loin de la protection du Duc de Charbillion.
Il continua de courir dans l’immensité de cette forêt sous la lueur faiblarde de la lune, le peu de rayons lunaire ne filtrent qu’à peine à travers les branches épaissent de grands arbres.
Les ronces lui avaient déjà déchiqueté son pantalon et entaillé sa chair avec la vitesse de sa course, une branche même lui avait fouetté le visage, laissant une longue cicatrice sur sa joue gauche, mais cela n’avait aucune importance si il survivait.
Ses jambes devenaient de plus en plus lourdes, et sa fatigue n’arrangeais rien du tout, pour couronné le tout le sol était glissant comme s’il était recouvert de glace alors qu’il ne s’agissait que de feuilles mortes rendues glissantes par la rosée.
Il espérait de tout son cœur que ceci n’était qu’un horrible cauchemar, puis il regarda ses mains et reconnu le sang sec de ses fils recouvrant la paume dans sa totalité.
Les larmes se mirent à recoulées sur ses joues, l’humidité saline faisant redémarré la blessure de son visage.
Il continua de courir, jusqu’à se que, épuisé, il s’effondre nonchalamment sur le sol devenu rocheux, il était arrivé à la lisière de la forêt, à la frontière de la citée.
Pourtant il ne se réjouit pas, à l’inverse il se mit à pleuré de plus belle et à gémir car la mort approchait, il était pourtant si prêt du but.

Le cadavre fut retrouvé le lendemain, tôt dans la matinée, le corps était encore chaud.
Mais celui-ci n’était pas le premier, mais il fut le déclencheur, celui qui avait mit le feu au poudres, qui avait fait débordé le vase.
Francis Monbille, Duc de Charbillon avait rassemblé une patrouille pour chassé la bête qui hantait la citée et ses alentours.
La chasse avait été lancée la semaine qui suivit la mort de la dernière victime.
Une force non négligeable composée de plusieurs dizaines de paysans venus vengés leur proche ou leur bétail, armés de fourche ou d’autres armes rudimentaires, de nombreux miliciens embrigadés à la hâte, mais aussi de douze hallebardiers, et de six arquebusiers, mais surtout du Duc en personne sur son immense cheval gris, il était paré de son armure, d’une longue épée à une main et d’un révolver, il donnait l’impression d’un héros, venu sauver son peuple d’un mal indicible, la main de la vengeance qui tuerais la bête pour mettre fin à ce carnage.
Ils étaient partis à l’aube, pour trouver la bête pendant la journée mais ils ne réussirent pas à la retrouver et la nuit commençait à tomber.
Ils arrivèrent dans un ancien cimetière qui datait d’une époque ancienne, les pierres tombales effondrées, détruites où couverts de lichens.
Les derniers rayons du soleil s’estompèrent et ils ne furent plus qu’éclairés par leurs torches qu’ils venaient tout juste d’allumer et du très faible croissant de lune lointain.
Ils ne pouvaient voir à plus d’une quinzaine de mètres et les hommes notamment les paysans commencèrent à ressentir les affres de la peur.
Certains se mirent à trembler, d’autres à rebroussés chemin, mais les autres continuèrent jusqu’à de hautes herbes, certaines s’élevant jusqu’à un mètre quarante de hauteur, et cela sur des centaines de mètres.
Ils avancèrent toujours dans les ténèbres de plus en plus épais, faisant plissés les herbes sous leurs bottes.
Un des hommes de tête fit tomber sa torche sur le sol, celle-ci ne s’éteint pas, ni n’entraina un quelconque incendie parmi les herbes sèches.
Il se pencha pour ramasser sa torche quand il découvrit au niveau du sol une silhouette d’enfant à quatre patte sur le sol, ses deux yeux jaunes luisant, réfléchissant la lumière de la torche.
Il fut terrifié par l’aspect laiteux de ses yeux aux pupilles dilatées et c’est lorsqu’il approcha sa torche pour mieux distinguer la personne que son sang se glaça; la créature n’avait rien d’un enfant, son corps bossus était couvert de poils hirsutes et de cicatrices en tous genres mais le pire était son visage pâle et ses yeux qui le regardait comme s’il était la nourriture qu’elle cherchait depuis trop longtemps.
L’homme n’eu pas le temps de réagir que le monstre lui sauta dessus le faisant basculé et tombé sur le dos, il n’eu le temps de sentir que pendant un instant infime la douleur des ongles crasseux s’enfonçant dans sa chair jusqu’à raclé ses os, quand la bouche pourvu de dents noirs et pointues vint se refermer sur son coup, sectionnent la carotide, la bête tira sur sa mâchoire, arrachant un immense lambeau de chair ruisselant.
Le groupe fut attaqué à plusieurs endroits, les créatures se déplacent en rampent à travers l’herbe haute n’étant visible qu’au moment où elles sautaient sur leurs victimes.
Le comte cria un semblant d’ordre, et les hommes se rassemblaient en cercle proche de lui.
Ils commencèrent à faucher l’herbe, et taillader dans le vide, le sang giclait par instant frappant une créature s’approchant de trop prêt. Puis quand l’herbe autour du cercle défensif fut coupé et que les torches furent jetées au loin pour permettre de voir les créatures arrivées le combat se rééquilibra.
Les goules n’étaient plus à couverts quand elles attaquaient et les hommes les abattirent petit à petit, de bruit puissant et court retentir dans la nuit quand les arquebusiers se mirent en scène, de la fumée s’échappant du canon de leur arme après chaque tir vennant se mêler à la fumée épaisse des torches.
L’odeur du sang et de la poudre était désagréable mais n’était rien comparé à l’odeur des nécrophages furieux qui commençaient à se replier. Le comte en faucha de nombreux avec son épée, son cheval en piétina autant, et son pistolet achevait ceux qui survivait à ces deux derniers.
Puis les créatures finirent par repartir à toute vitesse dans les hautes herbes dans la direction opposé, les survivants de l’attaques ne prirent pas le temps de penser leurs blessures, de soigner les blesser ou d’enterrer les morts, non ils se mirent tous à la poursuite des goules.
Leur détermination ne faisait aucun doute, et ils atteignirent une paroi rocheuse que les goules escaladaient au plus vite.
Les arquebusiers eurent le temps de mettre un genou à terre, de viser, puis ils tirèrent, les balles sifflantes firent tombés deux des monstres, pas plus car il ne restait que trois tireurs.
Le groupe était en piteux état, et de nombreux survivants s’effondrèrent à cause des infections dû aux blessures qu’ils avaient subies.
Il ne restait que cinq hallebardiers, les trois tireurs, moins d’une dizaine de miliciens et une douzaine de paysans affaiblis, mais ils se mirent tous à la recherche de l’entrée de l’antre de la Bête.
Ils finirent par trouver une cavité dans la roche, une grotte large et profonde où deux personnes pouvaient passer en même temps.
Le chemin les emmena jusqu’à une cavité beaucoup plus grande, d’au moins vingt mètre de large, deux fois plus profonde avec un plafond à plus de quatre mètre.
Les goules s’étaient rassemblées au font contre une forme beaucoup plus volumineuse.
Les hommes brandirent leurs torches pour mieux discerner la chose, mais ils ne firent que blesser les goules, leurs faibles yeux souffrant de l’intense lumière dans la grotte.
Elles tentèrent un dernier baroud d’honneur en attaquant la patrouille.
Les arquebuses se mirent à crachées.
Soudain, à cause du bruit causé par les armes à poudres, par le sang versé ou par la luminosité intense la silhouette au font de la grotte se mit à remuer.
Pendant que les dernières goules faisaient mordre la poussière au petit groupe de survivant, une créature monstrueuse se mit debout, des appendices au niveau des omoplates se déployèrent pour former une parodie d’aile semblables aux chauves-souris.
La créature se figea entre une posture à mis chemin entre la bipédie et la quadrupédie, ces ailes se plièrent pour se refermés à moitiés laissant apparaitre l’os saillant de l’articulation.
Il ne restait que deux goules encore en vie quand la monstruosité se mit à charger.
Sa vitesse surpris les derniers survivant, la bête se déplaçant à toute allure sur ces six membres.
Le billes de plomb des arquebusiers vinrent se figer dans les épaules et le dos du monstre, pourtant il ne ralentit aucunement, il redéploya ces appendices et s’en servit pour transpercer deux arquebusier, tandis que le dernier vit son visage déchiqueter sous le coup des griffes d’une des mains monstrueuses du vampire, car d’un vampire il était question, sa dentition et sa faculté de régénération ne pouvait faire aucun doute.
Les blessures des coups de hallebarde ou de lame finissaient inexorablement par guérir.
Les derniers survivants finirent par êtres tués d’une quelconque façon, il ne resta bientôt plus que le comte.
Ce dernier savait qu’il ne pouvais fuir, il se mit donc en selle ayant maintenant la place de remonté sur son fidèle cheval qu’il avait guidé depuis l’entrée.
Il chargea en hurlant un cris de guerre de sa lignée, mais celui-ci n’eu aucun effet sur la créature qui esquiva facilement le coup qui fut porté par le noble.
Puis prenant appui sur ces pattes arrières lorsque le comte manœuvra pour une nouvelle charge, la bête se jeta sur l’homme et le fit basculé.
Sous sa monture le noble ne pouvait bougé que ses bras. La créature n’eu donc aucune difficulté à s’approché pour achevé sa victime.
Pourtant dans un dernier acte de bravoure le comte se saisit d’une torche et l’emmena directement au contact du crane de la créature prête à le dévoré.
La peau se couvrit de cloque et la tête de la bête bascula en arrière dans un cris proche de l’ultrason.
Les Tympans de Francis éclatèrent alors qu’il pointait son pistolet en direction de la boite crânienne de l’horreur.
La douleur lui fit lâcher l’arme. Le monstre se ressaisit puis ses deux ailes courbés travercèrent les deux épaules du noble pour le clouer au sol, le vampire souleva ensuite la monture de ces mains « humaines » et tira le comte de sous sa monture.
Il toisa l’homme, le regarda fixement, comme s’il voulais le laisser en vie et lui dire que finalement il voudrais lui ressembler, ne pas être devenu un monstre, mais finalement la bête se resaisit et aussi soudainement elle tira avec force sur les deux extrémité de ces ailes, accrochées au corps du noble dans deux direction différentes.
La pauvre carcasse de l’homme se scinda en deux partis qui furent éparpillés nonchalamment dans la grotte, les derniers résidus du cadavres ne s'etant décidés de quelle direction prendre s'effondraire en une pluie écarlate sur le vampire s'extasient de son bouquet finale.

Finalement le comte avait réussi à sauver sa cité car la créature ne sortirait pas de son antre avant un long moment, aillant à sa proximité un garde mangé suffisant pour toute une saison.
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